Du recueil de Chansons populaires de l’Ain par Charles GUILLON (1883), nous connaissons déjà « La Belle meunière » et « La Meunière », publiées sur ce site. Voici à présent une troisième chanson sur le thème de la fille d’un meunier rencontrée par un garçon en chemin. Il l’emmène au bois. Elle se sent en danger et s’en va, laissant le garçon comme un « gros nigaud » avec le regret de ne pas l’avoir embrassée. Cette chansonnette se moque gentiment des garçons trop entreprenants.
La fin, évidemment, n’est pas des plus féministes, avec ces vers : « Quand on tenait la caille, il fallait la plumer ; Quand on tenait la fille, il fallait l’embrasser. » Autre époque…
Le moulin de Brunehaut à Étampes, détail d’une gravure de Constant Bourgeois (1808).
(Source : site corpusetampois.com).