la Biscuiterie franco-marocaine

Édouard Sarrat, Le Maroc en 1938

Édition de l’Afrique du Nord illustrée, 37,5 x 27,5, 292 pages, Casablanca, 1938, p. 141

Filiale de la Société des Moulins du Maghreb, la Biscuiterie franco-marocaine est une des plus puissantes qui aient exploité sur place les richesses céréalières et fruitières de l’Empire fortuné. Les trois usines occupent une superficie de huit mille mètres carrés. Elles se composent de trois groupes distincts.

BÂTIMENT A

 Installé pour la fabrication des pâtes alimentaires et couscous, doté d’un matériel moderne permettant une fabrication soignée et d’un rendement important.

BÂTIMENT B

Occupé par la fabrique de biscuits, peut être considéré, grâce à son installation, comme un modèle du genre. Servis par des machines de marques réputées, deux fours électriques jumelés de 16 mètres de long à doubles voies, permettant une fabrication intensive de l’ordre de cinq tonnes par jour. Une annexe, spécialement agencée, d’un four à tôle tournante, et de tout le matériel nécessaire à la fabrication des biscuits fins et pâtisseries, apporte le complément utile à la renommée de cette industrie, la première et la plus connue au Maroc.

 

BÂTIMENT C

Est outillé pour la fabrication des conserves alimentaires avec un atelier principal pour la fabrication des boîtes. Les productions diverses, confitures, pulpes de fruits, purées de tomates, etc. sont appréciées de tous, et la renommée que s’est taillée la Biscuiterie franco-marocaine a maintenant franchi la frontière du Maroc, sa marque « Golden Fruits » étant réclamée, tant en France qu’à l’étranger. Les trois usines nécessitent un personnel fixe de cent cinquante ouvriers et plusieurs centaines de saisonniers durant la compagne fruitière.

Nous ne possédons pas à ce jour d’information sur la production en boulangerie.

Picard la Fidélité C.P.R.F.A.D.

Envoyer un commentaire concernant : "la Biscuiterie franco-marocaine"