Les enseignes des Compagnons boulangers du Devoir sur une période de 50 années.
Paris vers 1890, établissement de Stéphane VIRARD, Berry Cœur Fidèle,
Père des Compagnons boulangers d’août 1889 au 9 juillet 1892, 8 rue du Roule.
(Gravure parue dans le journal L’Illustration à la fin du XIXe siècle). Cette enseigne est des plus neutre, pas de triangle, bonne foi et autres symboles, pas de lettres tri pointées, uniquement les outils du métier, il s’agit avant tout de mettre en valeur le placement des ouvriers (compagnons et non Compagnons), placement qui permet de recruter et maintenir les effectifs.
La Rochelle (vers 1900). Etablissement du Compagnon boulanger du Devoir, Jeremy TRESPEUCH, Saintonge l’Ami du Tour de France, et son épouse, 20, rue des Cloutiers. Au centre blason des compagnons boulangers, à gauche des Compagnons maréchaux, à droite ?, et à l’extrême droite du Ralliement des Compagnons du Devoir. Le blason des compagnons boulangers est composé d’une banderole, pelle, rouable, des lettres symboliques LJBSFPV, EDMJ tri pointées et une couronne d’olivier.
Troyes, Saint Honoré 1921, établissement du Compagnon boulanger du Devoir,
PEYRUCAT, Gascon l’Enfant du Tour de France et son épouse, mère des Compagnons boulangers, 2 place Juvenal-des-Ursins.
“Société des Compagnons et aspirants boulangers du Devoir”,
triangle rayonnant, bonne foi, pelle, rouable, balance, lettres symboliques LJBSFPV et EDMJ tri pointées.
Nimes, 20 novembre 1932, établissement de Mr LAHONDÈS et son épouse,
mère des Compagnons boulangers, 42, rue Nationale.
Nous observons que le blason de Nimes est de même facture que celui de Troyes :
triangle, bonne foi, pelle, rouable, balance, les lettres symbolique LJBSFPV et EDMJ tri pointées et banderole sur la partie supérieur.
Les blasons de La Rochelle, Troyes et Nimes sont inspirés sans aucun doute du levé d’acquit de JB Entraygues,
Limousin bon courage qui est en service à cette époque.
Blois, 1920-1940, établissement de Mr et Mme CAILLAUX, mère des Compagnons boulangers du Devoir, 3 rue Saint-Martin, café « Le Louis XII » (pose du bouquet le jours d’une Saint Honoré ou congrès de 1936).
Nous remarquons l’absence des outils traditionnels du métier de boulangers (pelle à enfourner, rouable et balance), uniquement équerre et compas ainsi que les quatre lettres symboliques UVGT, toutes tri pointées, lettres symboliques qui contrairement a ce que l’on pourrait croire aujourd’hui, n’était pas à cette période propriété exclusive des Compagnons charpentiers du rite de Soubise.
Pour avoir une vue plus représentative de ce que pouvait être ces enseignes, voici celle, de nos jours, de l’Union Compagnonnique des Devoirs Unis de Tours, (4 bis rue de la Rôtisserie) société a laquelle adhéra vers 1895, la moitié des effectifs de la Cayenne des Compagnons boulangers du Devoir de la ville de Tours.
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité C.P.R.F.A.D.
Bonjour. Je découvre la mention de l’attribution de mere de compagnonnage d’un des mes ancetre, mme JEAN-BART du restaurant de l’étoile à Niort en 1904, 28 rue du rabot.
Auriez vous des précisions ?
En vous remerciant