Élisabeth de Hongrie fille du roi André II de Hongrie et de Gertrude d’Andechs-Meran vécut de 1211 à 1228 au château de Wartbourg auprès de son époux le landgrave Louis IV de Thuringe et de leurs trois enfants et de sa belle-mère.
Des franciscains allemands lui font découvrir l’esprit de François d’Assise et elle décide alors de renoncer à une vie de luxe et de frivolité pour se mettre au service des pauvres.
Sa piété la fait juger extravagante voire indigne par la cour et notamment sa belle-mère, la landgravine Sophie. Ainsi entrant dans une église, la jeune souveraine dépose sa couronne au pied de la croix; Sa belle-mère la critique et lui fait remarquer publiquement que son attitude est indigne d’une princesse. Élisabeth lui rétorque qu’elle ne saurait porter une couronne d’or quand son Dieu porte une couronne d’épine.
On dit qu’elle portait secrètement du pain aux pauvres d’Eisenach, à pied et seule, ce que réprouvait son mari. Un jour qu’il la rencontra sur son chemin, celui-ci, contrarié, lui demanda ce qu’elle cachait ainsi sous son manteau. Elle lui répondit d’abord que c’étaient des roses, puis, se rétractant, elle lui avoua, pour finir, que c’était du pain, et lorsque son mari lui ordonna alors d’ouvrir son manteau, il n’y trouva que des roses : c’est le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie.
Son époux meurt de la peste en 1227 mais elle refuse d’être remariée, sa belle-famille la chasse avec ses trois enfants. Son oncle, évêque, calme la famille. Les trois enfants seront élevés par la famille ducale.
Désormais elle consacre toute sa vie et son argent aux pauvres pour qui elle fait construire un hôpital.
Décédée en 1231 à 24 ans à Marbourg, ses restes ont été exhumés en 1232. Canonisée dès 1235, sa fête est fixée au 17 novembre.
Source Wikipedia
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.