SOCIÉTÉ DES COMPAGNONS BOULANGERS, PÂTISSIERS RESTÉS FIDÈLES AU DEVOIR

Réouverture de la Cayenne de Dijon

Réouverture de la 18ème cayenne du tour de France, Dijon, en congrès des Compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir. Prévue pour le 22 avril 2012.


Les Compagnons Boulangers de la 18 eme cayenne Dijon, le jour de la reception du 30 juillet 1911

Un peu d’histoire…
Le compagnonnage des boulangers n’a pas attendu d’être reconnu « du Devoir » , ou plutôt de le prétendre, pour avoir pour ville de passage Dijon.
En effet, en 1762, « ..il est interdit aux compagnons boulangers de Dijon de s’assembler de se donner les titres de capitaine, lieutenant, mère, et d’exiger aucune redevance des compagnons nouveaux “sous pretexte de droit de devoir ou autres »
Nous n’avons pas découvert à ce jour suffisament de documents pouvant nous permettre de retracer l’histoire de la 18ème cayenne du tour de France dans son ensemble.
En 1853, l’Empereur Napoleon III se mari à Eugenie de Montijo à Notre Dame de Paris, en juillet s’achève la liaison ferroviaire Paris-Angoulême-Bordeaux, puis c’est la guerre de Crimée.
C’est en ce début de guerre, qui verra s’affronter l’alliance Turco-franco-britannique à la Russie, que va naître la 18ème cayenne du tour de France, Dijon, le jour de la Toussaint 1853.
A l’ouverture de cette cayenne sont reçu compagnons boulangers du Devoir les nommés:
Brule Pierre, Bourguignon la Prudence
Bailly Joseph, Bourguignon l’Ami de la Canne.
Cette cayenne n’aura qu’une faible et courte activités, 26 ans, de 1853 à 1879, durant cette période seulement 45 boulangers seront reçus compagnon du Devoir, ce qui fait une moyenne a peine de deux par an..
De 1880 à 1895, c’est le sommeil complet, et comme beaucoup d’autres cayennes en difficultés, elle rejoindra l’Union Compagnonnique, espérant trouver dans cette nouvelle société un renouveau.
Le 23 février 1895, l’union Compagnonnique reçoit l’aspirant Charles Maire, Bourguigon la Fidélité, avec le soutien de deux compagnons boulangers du Devoir, Tournaire , Forezien l’Ami de la Liberté, et Mioland, Maconnais la Vivacité, de la cayenne de Lyon.
Mais l’Union Compagnonnique aura malheureusement elle aussi une faible activité boulangère, puisque suivront à cette réception de 1895, une autre en 1896 où sera reçu Guigue Simon, Bressan Va de Bon Coeur, puis un autre boulanger en 1902 et deux en 1907.
Le 1 juillet 1909, une délégation de la cayenne de Troyes visite les compagnons de la 18ème cayenne, afin de redonner une activité à celle ci. Cette délégation est compose Chardin Emile, Champagne la Fierté du Devoir, rouleur de la cayenne de Troyes, et de Renard Edmond, Champagne le Résolu PEV et Gerard Ferdinand Champagne le Bien Estimé, Père des CBDD de la cayenne de Troyes.
La cayenne de Dijon est réouverte le 30 juillet 1911, composé principalement de compagnons du Devoir qui avait adhérés à l’UC mais qui décident de reformer la 18ème cayenne, c’est le cas de Louis Dutrion, Bourguignon l’Aimable Courageux, ancêtre de notre frère Gilles Dution, Toulousain Franc Coeur, compagnon boulanger resté fidèle au Devoir.
Lors de cette réouverture sont reçu compagnons boulangers du Devoir, dans les locaux maçonnique de la rue Courtepee, les nommés :
Lamy Francois, Comtois l’Ami du Progrès
Nourry Jean Marie, Nivernais la Tranquillité
Billet Henri, Bressan l’Ami des Compagnons
Bouveret Jean, Bressan l’Ami des Filles
Marche Camille, Champagne le Génie du Devoir
Goujon Emile, Nivernais le Courageux.
La dernière réception aura lieu à Noël 1913, ce jour là furent reçu :
Stutz Arnold, Suisse la Douceur
Bouchot Honoré, Bourguignon l’Espoir du Devoir
La première guerre mondiale portera un coup fatal à la cayenne de Dijon.
Il n’y aura plus d’activité entre les deux guerre, le PEV du réveil d’avant guerre, Louis Dutrion, Bourguignon l’Aimable Courageux décédera en 1930, il repose dans le cimetière de Dijon, où sa sépulture est toujours présente .
C’est en mai 1982, que le drapeau des boulangers et pâtissiers du Devoir flotte à nouveau sur la cité Bourguignonne, sous la tutelle de la cayenne de Lyon, cela grâce à l’arrivé du compagnon Labrosse Jacques, Lyonnais le Décidé de Bien Faire, compagnon pâtissier resté fidèle au Devoir, aujourd’hui membre de la Commission des rites RFAD, et c’est le jour de Pâques 1984, que fut reçu (par Lyon) le premier aspirant boulanger de passage à Dijon qui ouvra la ville aux jeunes boulangers, Laurent Bonneau Normand la Fidélité, compagnon boulanger resté fidèle au Devoir, aujourd’hui vice secretaire national des RFAD, et responsable de la communication.
C’est donc après un siecle de sommeil, que les compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir en leur congrès national du 22 avril 2012 vont planter à nouveau la bannière des Devoirants dans la cité Bourguignonne, et réouvrir leur 18ème cayenne du tour de France.
Bravo aux Compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir de Bourgogne !!


Cachet avant Toussaint 1853.


Cachet de Toussaint 1853 au 23 mars 1861.


Cachet du 24 mars 1861 à 1914.

Voici deux cartes postales de notre siège de Dijon, place Francois Rude, c’est celui ou il y a marque « salle de sociétés », c’est  dans cette salle que nos anciens se reunissaient…

Picard la Fidélité CPRFAD

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