» Tour de France Inside » est la rubrique de témoignage sur le parcours de nos actuels ou anciens itinérants.
Simon Auroyer
J’ai commencé mon Tour de France à Olby, où j’ai été adopté. Je travaillais chez le compagnon Durif, et je vivais au siège de la Fédération. J’y ai passé une bonne année et me suis amusé et enrichie professionnellement. J’ai pu aussi découvrir la vie dans les maisons de la FC.
Après Olby, mon TDF m’a emmené à Valence chez le compagnon Honorin, où j’ai grandis professionnellement. Je vivais en appartement avec le Pays Leurs, et grâce à cette expérience, j’ai appris à être plus autonome et j’ai pu me préparer pour mes projets de l’année suivante.
Je suis arrivé en 3ème année à Dijon, où je travaillais chez Stephane Treuillet, Champion de France en boulangerie. J’ai dû changer d’emploi, à cause d’une mauvaise ambiance dans cette entreprise. Je me suis donc retrouvé à travailler en collaboration avec le compagnon Jean dans une nouvelle entreprise où j’ai mis en place la production. J’y ai aussi œuvré pour ma réception et fut reçu le Saint Jour de Pâques.
Ma 4ème ville fut Toulouse en tant que compagnon itinérant. Mes jeunes et moi-même avons passé une super année, enrichissante sur le point de vue fédératif où j’ai eu la chance d’être Rouleur Fédéral. La FC de Toulouse a organisé la CCEG , réunion de la confédération des Compagnonnages Européens où j’ai pu participer à l’organisation de celle-ci.
La Cayenne de Toulouse, au sein de notre corporation a accueilli aussi notre congrès. J’ai donc dû rôlé celui-ci. Je travaillais chez Matthieu Roques au « Panivore », une très belle entreprise avec un beau savoir-faire dans le cœur de Toulouse.
Pour finir mon Tour de France, je suis allé à Tours, j’ai travaillé chez le compagnon Dutrion. J’ai eu la chance de pouvoir emmener jusqu’à la réception, Pierre Claparede. La ville de Tours m’a permis de continuer d’évoluer compagnonniquement, les anciens sont à l’écoute et accompagnent les jeunes dans ce qu’ils font.
Je suis maintenant sédentaire sur Toulouse et en conclusion, je suis fier d’avoir eu la possibilité de tourner chez les RFAD et à la Fédération compagnonnique. J’y ai appris à être un Homme, à être plus responsable et à m’affirmer.
Pays Simon Auroyer, Auvergne la Bienveillance compagnon boulanger RFAD.