C’est avec un certain plaisir que nous publions cette lettre du Colonel (ER) Ruffier-Monet à l’attention des auteurs de l’exposition Le Pain dans la Grande Guerre.
Nous tenons à informer nos lecteurs que le Colonel Ruffier Monet, lors de la seconde guerre mondiale, s’embarqua en novembre 1942, à l’âge de 19 ans pour la Tunisie afin d’ être affecté au 1er régiment d’artillerie de la Division de la France libre. Fait prisonnier par les allemands, il s’évade en avril 1945 d’une prison située entre Munich et Nuremberg.
Depuis plus de vingt cinq années, le Colonel Ruffier Monet sillonne les établissements scolaires du Sud Ouest afin d’exhorter la jeunesse d’aujourd’hui à comprendre et à se souvenir des deux grands conflits mondiaux du XXeme siècle.
Le Colonel Ruffier-Monet est l’un des rares aujourd’hui à pouvoir dire au sujet de la libération de la France du nazisme :
« J’y étais »…
« Dans la vie, on meurt deux fois. La première, quand la vie nous quitte, la seconde quand on ne parle plus de vous. Or, ces hommes et femmes qui se sont battus pour nous ne méritent pas de mourir une deuxième fois ».
Francis Ruffier-Monet.
L’exposition Le Pain dans la Grande guerre s’inscrit pleinement dans cette philosophie du Colonel Ruffier-Monet. Grâce aux travaux de Laurent Bastard, conservateur du Musée du compagnonnage de Tours et de notre compagnon pâtissier resté fidèle au Devoir Laurent Bourcier, Picard la fidélité , nous sommes assurés que nos cent compagnons boulangers Morts pour la France ne mourront pas deux fois.