La balance, un symbole cher aux Compagnons boulangers et pâtissiers.
C’est en ce vendredi 19 juin qu’une délégation de Compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir, revêtus de leurs attributs, un présent sous le bras, ont été reçus par Maître Dominique Trey, avocat au barreau de Paris.
Mais pourquoi donc les compagnons boulangers et pâtissiers R.F.A.D. offrent-t-ils un présent à un avocat allez-vous me dire ?
C’est que Maitre Trey a glorieusement défendu contre les attaques en justice de l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir, la Fédération des Compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir et l’un de ses représentants nationaux, Laurent Bonneau, Normand la Fidélité.
C’est grâce en effet à une étude profonde et détaillée de notre institution, que Maître Trey construisit jour après jour sa défense et la transforma habilement en une destructrice contre-attaque.
Cette lutte vit la victoire de David contre Goliath, de la modeste Fédération des Compagnons boulangers et pâtissiers RFAD (constituée de 150 membres, avec 25 jeunes ouvriers en formation sur le tour de France) contre l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir (composée de 10 000 jeunes en formation).
Les Compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir ont donc souhaité par ce geste envers Maître Trey, faire part de leur profonde reconnaissance pour ses travaux, pour avoir sauvé non seulement la Fédération des compagnons boulangers et pâtissiers R.F.A.D. des griffes de son assaillant, mais également les nombreuses et différentes sociétés qui constituent et vont constituées le paysage compagnonnique contemporain et avenir.
Ces mots sont bien trop faible ! Osons le dire !
Par cette victoire, il a sauvé ce qu’est la Grande Famille Compagnonnique dans son essence la plus profonde et la plus intime !
La Grande Famille Compagnonnique tel que le définit l’UNESCO , la Grande Famille Compagnonnique qui n’est la propriété d’aucun, la Grande Famille Compagnonnique, élément culturel de notre nation.
Cette Grande Famille Compagnonnique composée de ces Devoirs édifiés d’année en année, de décennie en décennie, de siècle en siècle, ces Devoirs dont le maitre mot est, et doit rester, le respect mutuel, accentuant ainsi leur raison d’être, rayonner sur la cité et sa jeunesse.
Ces Devoirs qui portent de sublimes valeurs, celles de la LIBERTE et de la FRATERNITE !
Cet honneur rendu à Maître Trey ne va pas sans rappeler le cadeau offert par les compagnons passants charpentiers au célèbre avocat Pierre Antoine BERRYER qui lutta contre les lois interdisant à l’ouvrier de s’associer, et défendit en 1845 les compagnons charpentiers de la Seine, poursuivis pour délits de coalition et atteintes à la liberté du travail.
BERRYER ne put éviter douze condamnations et ayant refusé les honoraires dus, les compagnons passants charpentiers décidèrent de réaliser un chef-d’oeuvre et le lui offrirent en remerciement et gratitude.
Le Berryer (Phot. Erwan.Levourch)
Ce chef d’oeuvres baptisé le Berryer fut restitué aux compagnons charpentier à la mort de cet éminent défenseur et est toujours conservé au siège des Compagnons charpentiers des Devoirs de la ville de Paris, 161 rue Jean Jaures.
Maitre Trey a plaidé, Thémis a pesé, Justitia a tranché !
Mais pardonnons à ceux qui nous ont offensés…
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité C.P.R.F.A.D.
Bien CC.FF.E.D.
Enfin la fin de vos ennuis (pour l’instant ? j’espère définitive!) avec l’AO.
Le mammouth est il entrain de vivre ses dernières heures avant de rentrer au musée Compagnonnique d’un temps révolu ? l’argent pour l’argent ? La chasse aux subventions pour continuer d’exister malgré le trou abyssinal (?) de ses finances ? la vérification des associations recevant de l’argent public nous en apprendra plus ? peut être ?
l’avenir nous le dira !
R.CC.FF.E.D.M.S.L.F.E.D.
Tourangeau V.S.C.
V.C.T.D.D.F.D.C.