Des chercheurs de l’université de Wageningen aux Pays-Bas et de l’institut National de Botanique agricole de Grande Bretagne cherchent à éliminer les épitopes de gliadine responsable de la maladie coeliaque.
Dans la modification génétique, on peut apporter un gène et aussi retirer un gène !
Ici c’est les gènes de protéines insolubles responsables de la maladie coeliaque que l’on veut retirer du matériel génétique du blé.
Problème, la cour européenne de justice a déclaré en juillet 2018 que cette méthode de transfert ou retrait de matériel génétique appelé CRISPR-Cas9 est semblable à la modification génétique et doit dès lors suivre les directives qui régissent l’autorisation et la publicité concernant les OGM mis sur le marché agro-alimentaire.
On a vu dans un autre post que le génome du blé fait de moins en moins de secret aux chercheurs amateurs de brevets commerciaux exploitables et même que l’on peut trifouiller dans les gènes avec de l’ADN de synthèse.
Actuellement, toutes les gliadines responsables de la maladie coéliaque n’ont pas encore été retiré et donc cela n’est pas encore sans danger a déclaré des responsables de société de malades coeliaques, mais ils suivent attentivement l’évolution des recherches.
Les chercheurs européens se disent eux discriminés dans cette recherche vis-à-vis des chercheurs américains ou cela est autorisé.
Les pains sans gluten auront-ils besoin de cette recherche en blouse blanche et brevet de modification d’ADN ou ne peuvent-ils pas se contenter des céréales et pseudo-céréales sans gluten déjà connues sur le marché, comme riz, sarrasin, sorgho, maïs, quinoa, soja qui sont parfois aidé de gommes comme devront l’être les farines de ces blés sans gliadine.