Très rare photographie de l’embarquement de pains sur un navire « terre-neuvas ».
22 mars 1927 (BNF Gallica)
Lancée au milieu du 16ᵉ siècle, la pêche à la morue était à son apogée au 19ᵉ siècle. Pendant près de cinq siècles, les pêcheurs Français sont partis chaque année sur les bancs de l’île de Terre-Neuve au large du Canada. Saint-Malo était un important port de terre-neuviers. Le dernier Terre-Neuvas s’arrêta en 1951.
La pêche à la morue
La pêche à la morue représentait une activité économique importante. La grande pêche se pratiquait au large sur les bancs. On distinguait deux types de pêche : la pêche à la morue verte dite pêche errante et la pêche à la morue sèche qui se pratiquait à l’abri des vents et des courants. Les conditions de travail dans le froid et l’humidité étaient évidemment très difficiles.
La pêche à la morue verte
Les navires partaient pour une saison de pêche de 6 à 7 mois avec des équipages d’une trentaine d’hommes. Les bâtiments embarquaient des doris, bateaux à fond plat manœuvrables et facilement empilables sur le pont.
Une fois le navire arrivé sur les bancs, les doris étaient mis à la mer avec deux hommes d’équipage. Ils pêchaient toute la journée à la ligne dérivante. Une fois rapportée au bateau, la morue était ouverte, lavée, salée et empilée. Le poisson était alors appelé « morue verte ».
La pêche à la morue sèche
Cette technique de pêche nécessitait d’embarquer une centaine d’hommes sur les navires. Une fois sur place, ils mouillaient dans un havre de Terre-Neuve et construisaient des baraquements à terre pour stocker et préparer le poisson. Ils vivaient dans ces installations sommaires.
Chaque soir, le poisson était rapporté à terre et séchait sur la grève. La conservation en était meilleure et de retour en France l’exportation vers la Méditerranée en était facilitée.
(source : Saint Malo Tourisme)
Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.