Trois orphelins et une boulangerie maudite
Le 5 septembre 1885, Joseph Morel, Forézien la Gaîté (né en 1847 à Saint-Etienne, reçu Compagnon boulanger du Devoir à l’Assomption 1867 à Troyes, décoré de la médaille militaire), suite à un coup de pied de cheval, décède à l’âge de 38 ans à son domicile, une boulangerie au 7 rue Denfert-Rochereau a Paris.
Quelques mois plus tard, sa veuve Philomène Ferraton (1*), décède le 21 janvier 1886, à la même adresse , laissant derrière elle trois orphelins.
Claude Massardier, Forézien le Victorieux (2*) -dont la soeur Claudine (3*) est mariée avec Jean Baptiste Ferraton, frère de Philomène- et son épouse Claudine (4*), prennent soin d’accueillir en leur demeure deux de ces trois malheureux enfants.
Claude Massardier, Forézien le Victorieux, décède sept ans plus tard, le 26 février1892, à l’âge de 36 ans, également à la boulangerie du 7 rue Denfert-Rochereau , boutique qu’il avait certainement repris.
Au 7 rue Denfert-Rochereau, en 2014, se trouve toujours une boulangerie.
1* Philomène Ferraton, née le 21 aout 1851 à Saint Victor sur Loire.
2* Claude Massardier, né le 13 décembre 1855 à Roche la Molière.
3* Claudine Vidal, mariée le 10 fevrier 1886 à Saint Etienne.
4* Claudine Massardier, née le 7 juillet 1847 à Roche la Molière, mariée à Roche la Molière le 13 novembre 1872 avec Jean Baptiste Ferraton, né le 20 mars 1846 à Saint Victor sur Loire.
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.