Les scissions 3/7 XXe

Lors du congrès des compagnons boulangers du Devoir, dit Les Enfants de la Vérité, à Nevers les 1er, 2 et 3 mai 1921, une reconnaissance eut lieu, celle des compagnons doleurs du Devoir reconnaissant les compagnons boulangers du Devoir comme leurs enfants, alors que ces derniers ont toujours été reconnus comme « Fondés par eux-mêmes ».

Discours d’ouverture de ce congrès :

« Chers amis et Pays,
Vous avez répondu à notre appel, au nom de la commission d’initiative, je vous remercie. Cependant je dois avouer que nous vous attendions, nous sommes heureux de vous voir. Il va vous être expliqué le motif pour lequel nous vous avons invités. Notre intention a été de créer une société. Aura droit d’en faire partie, tout homme capable et vrai professionnel, qui, je veux dire, aura fait preuve d’une conduite digne, d’une assiduité à son travail.

Nous ne voulons pas entendre toutes ces calomnies, tous ces mensonges qui conduisent les compagnons, jeunes et vieux, dans l’erreur par des hommes assez criminels pour les y plonger. Nous voulons la famille compagnonnique dans l’alimentation où il y aura un jury nommé spécialement à cet effet, pour que le travail du postulant soit avec minutie vérifié par ce dernier, qui aura droit de l’accepter, de l’ajourner, et même, s’il le juge à propos, de le refuser.

Nous avons une grande reconnaissance pour notre fondateur Maître Jacques, qui hélas ! depuis plus de dix ans l’on n’entend plus parler. Puis pour ceux qui ont droit à notre souvenir, et qu’à Paris l’on ne cite jamais, je veux parler de ces trois compagnons, ces trois illustres maîtres qui le 14 avril 1810 nous firent compagnons, Michel Corbineau, Nivernais Frappe d’Abord, Pierre Martel, Nivernais du Même Nom, Montbard Alfred, Beauceron l’Inviolable, trois hommes que nous vénérions et dont les noms évoquent, en notre mémoire, tant de gloire et tant de considération.

Pourquoi cet oubli de ceux qui sont synonymes de justice, de lumière, de vérité ?
Nous voulons la fraternité, nous excluons l’arbitraire d’une poignée d’énergumènes qui abusent des jeunes compagnons trop confiants et les mettent dans l’impossibilité d’y voir clair par leurs agissements mystérieux.
Quoi que l’on dise de nous, nous avons toujours été et serons toujours les partisans du progrès, mais jamais amis avec ceux qui veulent les rênes du Devoir et du compagnonnage de France. La nouvelle société tendra tous ses efforts pour relever les sièges que la négligence des dirigeants a laissé tomber en sommeil et pour leur redonner toute la vigueur d’antan.

Nous avons Chartres, Le Mans puis Angers et Niort, nous tenons Carcassonne et Beaune, enfin Nevers où jamais un compagnon boulanger n’avait tenté de se parer de ce titre. Aujourd’hui c’est un fait acquis, c’est là que nous fûmes reconnus par nos pères, les compagnons Doleurs. D’ailleurs c’est là aussi que se sont élaborés les règlements, c’est là enfin où se sont réunis ces vieillards qui ont fait preuve d’une grande fidélité, étant venus des quatre coins de France pour protester par leur présence contre l’inertie qui règne dans la corporation.

Le Pays Baudin et son ami Rochelais s’excuseront de ne pas être là ce soir, l’un est à Reims, l’autre à Soissons. Reims sera cayenne, Soissons ville de deuxième ordre. Ces deux compagnons sont de l’époque où Gambetta venait d’acquérir sa renommée au moment du procès Victor Noir *. Soyons reconnaissants de leur clairvoyance, de leur sagesse, car les premiers ils ont travaillé à nous constituer.

Félicitons-les de cet heureux résultat. Nous voulons instruire les hommes sur le beau et le vrai, pouvons-nous voir un plus bel idéal et rester indifférents à tous ces actes indignes et les propos erronés dont on fatigue les oreilles des jeunes compagnons ou des aspirants ? Et d’ailleurs, quoi de plus naturel et de plus juste que de consacrer toutes nos forces à instruire ici, comme sur le Tour de France, toute cette pléiade d’ouvriers d’élite, jeunes courageux qui ne demandent qu’à écouter et qui se lèvent pour saluer avec respect le Devoir des compagnons ?

Amis et Pays, ceci dit, que tous ceux qui sont ici se fassent l’écho de ce qui va se passer dans cette fraternelle réunion, pour que la jeunesse ouvrière de l’alimentation, si dévouée, si vaillante et j’ajoute, si laborieuse, sache que Les Enfants de la Vérité, Compagnons boulangers et assimilés, montrent ce dont ils sont capables.

Nous demandons qu’à notre exemple, elle soit saisie d’un mouvement d’action et qu’elle entre dans notre société y chercher, comme autrefois, les principes de la solidarité, de l’amour du prochain et du travail, dont toujours et de tout temps les compagnons ont été largement imbus et ont donné tant de preuves de savoir.
Notre œuvre sera connue de tous, elle ne veut pas d’indigents. C’est en réunion qu’il est possible, comme celle d’aujourd’hui, de dire ce que nous voulons faire, ce que nous sommes, ce que doit être la corporation de nos jours.

Nous combattons les esprits haineux et les injures non justifiées, nous voulons un Devoir intact. Par nos actes nous chasserons ce germe dissolvant de la bonne harmonie. N’est-ce pas faire œuvre utile ? Nous sommes des travailleurs dépendants du patron comme celui-ci dépend de nous. Patron hier, ouvrier aujourd’hui, ouvrier demain.
N’ayons sur nos lèvres que des paroles affectueuses, de franche cordialité et de plus pure loyauté. Mieux connus nous serons mieux appréciés, nous espérons une entente pacifique et le Devoir y gagnera l’estime de tous.
Je termine ce long exposé des motifs qui nous obligent à nous séparer du Syndicat des compagnons boulangers et stagiaires. Je recom- mande le calme, je fais appel au bon sens de tous et à la plus large tolérance entre nous.

Notre amour pour le Devoir, sa grandeur qui a été légitimée par sept cayennes que nous avons réveillées ou que nous créons, ont approuvé notre ligne de conduite. Quoique l’on nous abreuve de calomnies et de toutes sortes d’insanités, nous avons confiance.

Nous ne nous écarterons jamais du chemin que nous avons indiqué dans le numéro du premier décembre 1919 du journal de Nantes, Le Ralliement des compagnons du Devoir, et intitulé : « Les compagnons boulangers sur le Tour de France et dédié aux Compagnons du Devoir, au sujet des corporations de l’alimentation ». Nous sommes en ce point seul intransigeants. »

* ( Victor Noir, nom de plume d’Yvan Salmon, né le 27 juillet 1848 à Attigny et mort à Paris le 10 janvier 1870, est un journaliste français tué à l’âge de 21 ans d’un coup de feu tiré par le prince Pierre-Napoléon Bonaparte, un parent en disgrâce de l’empereur des Français Napoléon III. Son meurtre suscita une forte indignation populaire et renforça l’hostilité envers le Second Empire.

Ce fait divers, impliquant un illustre personnage, fit grand bruit. Napoléon III, déjà politiquement malmené, devint livide et resta fort chagriné à l’annonce de la nouvelle. Pierre Bonaparte fut arrêté le soir même. Il fut rapidement acquitté, mais condamné à des dommages-intérêts par la Haute Cour de justice. L’obscur employé de rédaction devint dans l’heure un héros national.

L’Empire qui vacillait déjà, fut l’objet d’une vindicte populaire sans précédent, enflée par les catilinaires de Rochefort : « J’ai eu la faiblesse de croire qu’un Bonaparte pouvait être autre chose qu’un assassin… ». Le Second Empire, après Sedan, ne devait d’ailleurs guère survivre à Victor Noir. )

Afin de s’inscrire dans l’arbre généalogique du compagnonnage du Devoir, et non pas être considéré uniquement comme scissionnaires-renégats, les compagnons boulangers du Devoir dit Les Enfants de la Vérité éprouvent le besoin de se faire reconnaitre de la famille du Devoir et vont faire appel aux compagnons doleurs du Devoir de Nevers pour cela :
Copie de l’acte de reconnaissance des compagnons boulangers du Devoir dit Les Enfants de la Vérité par les compagnons tonneliers doleurs du Devoir :

« Nevers le 2 mai 1921 E∴ du M∴5921(1) E∴ du C∴(2)
Nous C∴ C∴ Doleurs du Devoir, soussignés, réunis à la salle de l’oratoire après échange de reconnaissance du Devoir, et les trois âges enseignés par Maître Jacques notre fondateur l’An 1274 E∴V∴(3) à ses enfants. Après les entrées en chambre, le passage du champ de la Crau et l’interrogatoire subi par les délégués de la Société des compagnons Assimilés du Devoir, boulangers de profession qui ont dit prendre pour titre très distinctif le nom de, Les Enfants de la Vérité, lesquels prennent l’engagement formel de ne jamais s’écarter du Devoir et des principes qui y sont enseignés.

Nous les connaissons pour nos enfants, et reconnaissons très valable leur acte de naissance du 10 avril 1810, et attestons que le Pays Eugène Corbineau était bien compagnon Doleur à qui il donna la Lum∴ du D∴ à Blois notre cay∴ en Loir et Cher. Invitons les C∴ C∴ du D∴ à leur réserver l’accueil le plus fraternel quand ils auront fait des enfants et que ces derniers voudront se faire reconnaître pour tels sur le T∴D∴F∴
En foi de quoi nous apposons notre titre et signature au nombre de sept ainsi que les sceaux de notre corporation.

Fait à Nevers, le 2e jour de Mai mille neuf cent vingt et un, E∴ V∴ à minuit.
Lesage Père dit Bourguignon le Bien Décidé, Persillet Albert, Berry Prêt à Bien Faire, Pascal Angoumois le P∴, Grelapin Angevin le C∴, Vincent Tourangeau de l’Ami du Tour de France, Bousset père Bourguignon la Fierté du Devoir, Le Garde des Sceaux, Delingette Bourguignon M∴S∴ P∴, Le doyen, Bretonneau, Angevin le Paisible A∴ de L∴ »

  1. Ère Du Monde, selon la tradition maçonnique le monde a été créé en 4000 ans avant JC. 4000 ans ajoutés à la date du calendrier grégorien « après JC » et l’on obtient l’an du monde (ou an de la Vraie Lumière).
  2. Ère du compagnonnage.
  3. Ère Vulgaire.

Étrangement, pas un seul signataire de cet acte de reconnaissance ne figure dans le registre des réceptions des compagnons tonneliers-doleurs du Devoir… Les Enfants de la Vérité auraient-ils rédigé un faux ?…

Le 4 août 1921 a lieu une réunion au siège des compagnons boulangers d’Orléans, chez Madame Thirot, 46 rue Sainte-Catherine. Magnan, Angoumois l’Exemple de la Justice, est présent. Cette réunion est présidée par Avice Armand, Manceau Fleur d’Amour (Reçu à Paris à Pâques 1912.), et y participent aussi trois compagnons charpentiers du Devoir dont la coterie Blaudeau (aîné), Angoumois.

Les compagnons boulangers présents s’engagent à sortir la cayenne d’Orléans de son sommeil. Puis la nouvelle société prend réellement forme (extrait du compte rendu) :
« Les compagnons boulangers et assimilés du Devoir, constitués sous le titre très distinctif de : Les Enfants de la Vérité, reconnus par le T∴D∴F∴, après avoir entendu la déclaration sur les agissements du Syndicat des C∴B∴ et stagiaires de Paris depuis février 1919 à juillet 1921, considérant qu’une campagne de calomnie, de mensonges et d’erreurs, menée et détournant du vrai chemin les jeunes compagnons Boulangers, approuve les ordres de Nevers du 2 mai, de Paris du 3 avril et du 6 juillet 1920, félicite la commission d’initiative qui fonde la nouvelle société et s’engage à l’aider de tous leurs efforts. Faire en sorte que le Devoir soit respecté dans ses principes sur le Tour de France. Invite ladite commission à persévérer dans ce travail si lourd et si long et voter à l’unanimité cet ordre du jour…
Sont signataires de ce document :
Paris : Magnan, Angoumois l’Exemple de la Justice, Verrier, Saintonge, Avice, Manceau Fleur d’Amour,
Le Mans : Ménager, Manceau,
Angers : Casset père, Angevin, Casset fils, Saumur,
Saumur : Bre[.. ]ion, Angevin,
Niort : Ymenet, Angoumois,
Nevers : Meunier, Champagne, Cassianet, Bourguignon,
Beaune : Dupuis, Bourguignon,
Saint Nazaire : Dallet, Vendéen. »

Réunion de compagnons tonneliers-doleurs du Devoir à Nevers le 1er avril 1934.

Au 1er rang, de gauche à droite : Un compagnon non identifié ; Alexandre Delhomme, Cœur Fidèle le Nantais (1870-1954), compagnon cordier du Devoir ; Alfred Villette, Guépin la Fidélité (1883-1966), compagnon tonnelier-doleur du Devoir ; Mme Chenet, Mère des compagnons du Devoir de Tours ; Maurice Leroux, Blois l’Estimable (1889-1953), compagnon tonnelier-doleur du Devoir ; Édouard Courpied, Bourguignon le Soutien de Salomon (1871-1950), compagnon menuisier du Devoir de Liberté ; Un compagnon non identifié ; (Musée du Compagnonnage de Tours.)

Le 1er septembre 1921 a lieu en assemblée générale au N° 10, rue des Fontaines du Temple à Paris, la création officielle de la Société des Compagnons boulangers et assimilés restés fidèles au Devoir dit Les Enfants de la Vérité. Les statuts et règlements sont déposés en préfecture de police sous le matricule 275 Ter. Les compagnons signataires de ce dépôt en préfecture de police sont :

Avisse, Manceau,
Etelin, Parisien,
Verrier, Saintonge,
Magnan, Angoumois,
Challet, Saintonge,
Desselouy, Tourangeau,
Dehays, Saumur,
Perrony, Périgord,
Borberin, Rochelais,
Vigneron, Bourguignon,
Eddy, Vannois,
Gaurichon, Poitevin,
Bellanger, Poitevin,

Selon le compte rendu de cette assemblée, la fondation des Enfants de la Vérité est la concrétisation de 165 réunions en France et de 46 réunions dans les colonies. Elle prétend avoir eu en totalité 60 000 auditeurs. Nous observons là une très bonne opération d’intoxication. En effet 211 réunions, cela fait 288 auditeurs par réunion. En cette période d’après-guerre, il est impossible de réunir autant de compagnons dans une seule ville, à moins que ces réunions ne soient ouvertes à tous les ouvriers de l’alimentation. En effet, n’oublions pas que la particularité de cette nouvelle société est qu’elle est ouverte à tout ouvrier capable et appartenant à l’alimentation…

< Cachet des compagnons boulangers
et assimilés du Devoir « Les Enfants de la Vérité ».
V∴ P∴ N°∴ 1∴
(Ville de Paris, numéro 1), 1922.

Voici quelques extraits du règlement et des statuts des
Enfants de la Vérité figurant dans un livret d’aspirant
ayant appartenu à Lucien Bouillette, Versaillais,
né le 19 octobre 1905 à Marines, ayant adhéré à la
Société des Enfants de la Vérité, le 21 janvier 1925.

« Société des Compagnons Boulangers
Nulli Claudari Honnesto (Ne soit fermée à aucun honnête homme) Extrait des statuts
Article premier
Tout ouvrier boulanger reconnu apte à travailler et sans aucune infirmité pourra entrer à la Société moyennant la somme de dix francs. Il devra faire un stage de six mois pour avoir droit aux avantages de la Société.
Le mineur ne peut être admis sans l’assentiment de ses parents ou tuteur.
Article deux
Tout sociétaire paiera une cotisation mensuelle de trois francs ; le sociétaire qui sera en retard de trois mois perdra ses droits. […]
Absence d’article trois.
Article quatre
La Société se réserve le droit d’augmenter ou de diminuer les cotisations.
Article cinq
Nul ne peut faire partie de la Société s’il n’a la jouissance de ses droits civils et politiques ; il devra faire sa demande par écrit et au préalable avoir pris connaissance des statuts et y avoir adhéré. […]

La Société prend pour titre distinctif : Les Compagnons boulangers et Assimilés du Devoir Ayant fait le Tour de France, dits : Les Enfants de la Vérité R∴F∴A∴D∴ (Restés Fidèles au Devoir)
Ses membres comprennent très bien que le progrès est en marche, que nul ne peut le contester. Mais les ouvriers voient de nombreux, de très nombreux travailleurs plongés dans les ténèbres, égarés sans cesse par de très grandes erreurs. Ceux qui n’ont pas vécu parmi eux ignorent entièrement leur souffrance.

Il est bien avéré cependant, que tant que nous laisserons subsister tant de haine entre patrons et ouvriers, la vie sociale est impossible. C’est pourquoi Les Enfants de la Vérité, inspirés par un sentiment d’équité, travailleront de toutes leurs forces à contribuer au développement de l’intelligence des ouvriers boulangers, à l’union du travail et du capital. Ils sont persuadés de n’être pas en contradiction avec les principes mêmes du compagnonnage qui veut que toutes les sociétés de compagnons soient sœurs, tout en conservant chacune leurs fraternelles traditions. C’est-à-dire faire de l’apprenti un ouvrier, puis le perfectionner, en faire un contremaître ou un patron, lui prodiguer des conseils sur son travail, le guider de ville en ville et, s’il ne possède pas l’instruction pour devenir ingénieur, que ce soit la Société, par la bonne volonté de ses membres, qui prodiguera des cours professionnels et arrivera ainsi à faire de lui l’ouvrier d’élite.

Le patron alors ne reculera pas à payer cet ouvrier capable, consciencieux et digne de sa confiance.
La Province et les Colonies pourront envoyer à Paris et dans toute la France, non des manœuvres, mais des ouvriers pleins de volonté, désireux de travailler à leur perfectionnement professionnel, matériel et moral. La vie ne sera plus cet enfer qui existe depuis plus de vingt ans entre le capital et le travail. Le courage, la patience, l’amitié et la sagesse feront plus pour le bien social que toutes les luttes intestines qui divisent ces classes. »

Les membres fondateurs nommés dans ce livret sont :
Delingette, Bourguignon le Fier Courageux, compagnon doleur du Devoir, président honoraire,
Challet, Saintonge l’Aimable Courageux, reçu à l’Assomption à La Rochelle en 1882, président, adhérent de l’Union Compagnonnique,
Ételin Alfred Léon, Parisien l’Ami de la Justice, reçu à Paris à Pâques 1914, vice-président. Vigneron, Bourguignon, trésorier,
Avice Armand, Manceau Fleur d’Amour, reçu à Paris à Pâques 1912, trésorier adjoint,
Pécaud, Tourangeau Belle Union, reçu en 1897, Perrony, Périgord, secrétaire adjoint,
Magnan F., Angoumois l’Exemple de la Justice, délégué du Conseil central,
Meunier, Bourguignon la Fermeté, reçu à Orléans en 1884, rouleur.

Membres :
Moreau
Barberon, Manceau la Douceur, Père des CC.B.D.D. R.F.A.D., reçu en 1907,
Prel,
Thiron père, Parisien l’Étoile du Devoir (jeune compagnon),
Barron, Parisien le Désir de Plaire (jeune compagnon),
Burdeau, 1er aspirant,
Brulot,
Vallet,
Chemin,
Gaurichon dit Poitevin,
Nicolle,
Eddy dit Vannois,
Bertrand, Robin,

Délégué du Conseil central :
Truquin, Parisien La Concorde (jeune compagnon),
Dehays, Saumur L.T.
Magnan, A.L.E.D.L.J.

Les Enfants de la Vérité veulent continuer à payer leurs cotisations à la caisse de retraite du Ralliement des Compagnons du Devoir. Au 18 juin 1922, les compagnons adhérant aux Enfants de la Vérité et signataires d’une lettre au Ralliement des compagnons du Devoir sont :
Meunier, Bourguignon la Fermeté, reçu à Orléans en 1884, P.E.V. de la cayenne de Paris.
Pécaud, Tourangeau Belle Union, reçu en 1897,
Magnan F., Angoumois l’Exemple de la Justice, reçu à Saumur à la Saint-Honoré 1881,
Barberon, Manceau la Douceur, Père des CC.B.D.D.R.F.A.D., reçu en 1907,
Millet, Champagne le Soutien des Couleurs, reçu à Troyes à la Saint-Honoré 1908,
Baron, Parisien le Désir de Plaire,
Challet, Saintonge l’Aimable Courageux, reçu à l’Assomption à La Rochelle 1882,
Laguerce, Bordelais LF, reçu à Saumur en 1889,
Truquin, Parisien la Concorde (jeune compagnon),
Thiriot père, Parisien l’Étoile du Devoir (jeune compagnon),
Le Boulzec, Breton la Résistance (jeune compagnon),
Marcquet, Rochelais l’Ami du Devoir, reçu en 1864.

Pour le Conseil central :
Baudin, Angoumois le Fier Courageux, reçu en 1871,
Bertrand Émile, Lorrain le Courageux, reçu en 1900,
Dethieux Jean, Lyonnais le Soutien des Couleurs, reçu en 1912, B (illisible) Île-de-France,
Robin, Vannois L.F.,
Chardol André, Bourguignon L.D, Saumur la Fidélité, reçu en 1893,
Gauricher, Poitevin Sans Gêne, reçu en 1882,
Chaussard François, Angevin la Probité, Gueugnon, Bourguignon, reçu en 1896,
Larcher René, Lorrain Franc Cœur, reçu en 1914,
Vigneron L., Normand la Vivacité,
Bourdois Jean, Rennois, reçu en 1909.
Delingette, compagnon tonnelier doleur du Devoir R.D.T.D.F. (retiré du Tour de France), Père honoraire des Compagnons Boulangers.

Extrait du livre « Le pain des Compagnons » L’histoires des compagnons boulangers et pâtissiers

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.

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