La boule de son fait partie du vocabulaire des conscrits jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Cette appelation désigne tout simplement la boule de pain de 1, 500 k distribuée aux soldats ; la ration quotidienne était encore en 1920 de 750 grammes par jour.
Cette boule de pain n’est pas constituée comme l’on pourrait le croire à son appellation de son, mais de bonnes farines de froment, comme le veulent les règles de la panification militaire.
La boule de son est un thème de l’humour militaire particulièrement apprécié dans les casernes.
Motifs de punition
- Lanternois, 2 jour de salle de police : a pris le pain de son camarade et est allé manger ce dernier dans les cabinets sous prétexte que le sien ne lui était pas suffisant.
La boule de son devient une unité utilisée pour le décompte des jours restant à effectuer sous les drapeaux au service de la patrie. Une « boule de son » (1, 500 Kg) correspondant à deux jours à effectuer avant la « quille », la ration quotidienne était de 750 grammes.
“Encore 2 boules de son”
Différentes cartes postales furent éditées, représentant un soldat avec sa boule de son dans les mains. Un espace dans la légende était réservé à l’acheteur sous les drapeaux afin que celui-ci puisse y inscrire le chiffre correspondant aux boules de son qu’il avait à consommer avant de rentrer à la maison !
« La vie a la caserne, le Troubade »
Traction a la planche a pain
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité. C.P.R.F.A.D.