SOCIÉTÉ DES COMPAGNONS BOULANGERS, PÂTISSIERS RESTÉS FIDÈLES AU DEVOIR

Prix du Livre des Meilleurs Ouvriers de France

Prix du Livre des Meilleurs Ouvriers de France

Le Pain des Compagnons

Organisée par la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France, la cérémonie de remise des prix du livre des Meilleurs Ouvriers de France promotion 2020, s’est tenue le 22 juin au musée de la Légion d’honneur, en présence de deux invités d’honneur, le Général Benoît Puga, Grand Chancelier de la Légion d’Honneur et d’Erik Orsenna de l’Académie Française.

Les lauréats 2020 :

  • Prix du Roman : Joël Philippin, MOF Marqueterie 1986 : pour son roman « Acajou Amer Livre 1 : Le cèdes des barbares ».
  • Prix du Savoir- Faire : Guy Krenzer, MOF Charcutier-Traiteur 1990, pour son livre « La Charcuterie »
  • Prix de la Transmission : Paul Burnet, MOF Honoris Causa 2019 pour son livre « La Sommelerie de Référence »
  • Prix Découverte : Claude-Marie Thibert-Bouton, MOF Tapisserie en Lice 1986 pour son livre « Licier créateur »

  • Prix « Souvenirs professionnels » : Gabriel Paillasson, MOF Pâtissier 1972 et MOF Glacier 1976 pour son album souvenir « Coupe du Monde de la pâtisserie »
  • Grand Prix du Livre : Groupement MOF Normandie, Parcours de 100 MOF normands à travers l’ouvrage « Excellence Normande »
  • Prix Persévérance et Volonté : Jocelyne Caprile MOF 2000 Teinturerie, Marianne Thoyer MOF 2015 Graphisme et Elisabeth Auffray, pour le « Livre des femmes Meilleurs Ouvriers de France – Passion & Excellence »
  • Prix de l’Expérience Professionnelle : Michel Thévenot, MOF Mosaïque 1968, pour son livre « La Facilité engendre la médiocrité »
  • Prix Historique : Laurent Bourcier, Picard la Fidélité,  Compagnon pâtissier resté fidèle au Devoir, pour son ouvrage « Le pain des Compagnons »

Trophée conçu et imaginé par Adrian Colin, MOF 2011, souffleur de verre au chalumeau.

 

Marc FOUCHER, Nantais Le Désir De Bien Faire, Compagnon Cuisinier des Devoirs Unis, MOF et trésorier général de la Société Nationale des MOF, Pierre PEYRE, MOF imprimeur – à l’origine des prix du livre- président des MOF du Tarn et Jean François GIRARDIN, président national de la société des MOF, Pain des Compagnons en main !

 

 

Laurent BONNEAU, Normand la Fidélité, Compagnon boulanger Resté Fidèle au Devoir, lisant les mots de remerciement envoyés de Russie par Picard la Fidélité.

Il est entouré fraternellement de Jean-Marc SERRA, Montpellier Cœur Fidèle, Compagnon pâtissier du Devoir et Jöel DEFIVES, Flamand la Clef des Cœurs, Compagnon boulanger des Devoirs Unis et MOF.

 

« Monsieur le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, mesdames, messieurs, chers amis Meilleurs Ouvriers de France.

C’est avec une profonde émotion que j’écris ces lignes, ces mots qui vous sont destinés, ayant conscience qu’à la date du 22 juin, les déplacements entre la Russie et la France seront toujours très difficiles, et que je ne serai pas à vos côtés.

Je tiens à vous présenter une brève rétrospective des moments importants qui ont jalonné le Pain des Compagnons, depuis son premier contact avec la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France jusqu’à cette remise de prix.

Je suis loin de penser au prix du livre lorsque j’écris au Président Girardin pour l’informer de mon désir d’offrir un exemplaire de mon travail à votre société, guidé simplement par la volonté de partager et d’enrichir vos archives.

À réception de l’ouvrage, le président Girardin m’informe rapidement qu’il souhaiterait mon accord pour présenter l’œuvre à votre comité de lecture, la préface de Gabriel Paillasson attestant sans détours de sa qualité.

Je vous le dis franchement, je n’y croyais pas trop, mais bon… qui ne tente rien n’a rien… et qui ose, gagne !

Ma réponse est donc affirmative.

Puis, le temps passe… emportant avec lui progressivement l’espoir naissant.

Quelle surprise lorsque le 25 décembre au matin – le président Girardin s’étant transformé pour l’occasion en Père-Noël – je découvre un courrier de sa plume m’informant que le Pain des Compagnons avait reçu le prix « Histoire » de votre société !

Croyez-moi, c’était la joie dans notre foyer, car l’œuvre n’aurait pas vu le jour si mon épouse et ma fille Anaïs ne s’étaient associées moralement à moi pour la porter à sa finalité.

Cher Amis Meilleurs Ouvriers de France, par ce prix vous honorez tous les compagnons qui depuis le Premier Empire, dans l’ombre, dans la joie, mais aussi dans la souffrance, ont chaque jour, inlassablement, apporté l’eau, la farine, le levain et le sel au pétrin de l’histoire de nos métiers.

Par ce prix non seulement vous honorez l’oeuvre d’une vie – celle d’un compagnon qui n’était en aucun cas destiné à l’histoire et à la littérature, tant au lycée sa moyenne en français était mauvaise – mais également trois vertus qui vous sont chères et qui furent mes compagnes de route pour porter à terme ce  travail de 20 années : la patience,  la persévérance et le courage, cela sans négliger l’amour de son prochain, le seul qui permet à l’homme de se dépasser afin d’offrir ce qu’il aurait aimé recevoir lui-même.

Par ce prix vous honorez l’ensemble des compagnonnages des métiers de bouche ayant, depuis la création du concours, donné naissance avec fierté à de nombreux Meilleurs Ouvriers de France.

Je dis bien l’ensemble des compagnonnages, car l’œuvre a également engendré de façon inattendue dans les rangs de tous nos compagnonnages, un enthousiasme fraternel de grande ampleur, faisant oublier certaines de nos rivalités plus ou moins avouées, et glorifiant ainsi l’enrichissement par le respect des différences de chacun.

C’est la raison pour laquelle, tels trois mousquetaires ou bien encore les trois fondateurs légendaires du Compagnonnage, Salomon, Jacques et Soubise, trois compagnons de chacune de nos sociétés composant le paysage compagnonnique contemporain, sont devant vous et ont accepté généreusement de me représenter aujourd’hui afin de recevoir vos lauriers.

 Je les en remercie.

Chers amis, chers Meilleurs Ouvriers de France, MERCI !

Que vivent les Meilleurs Ouvriers de France !

Que vivent nos compagnonnages !

Que vive la boulangerie-pâtisserie française autour du globe !

 

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité

Moscou, le 16 mai 2021, jour de la Saint-Honoré et de la Fête du Pain. »

 

Marc FOUCHER, Nantais Le Désir De Bien Faire, Compagnon Cuisinier des Devoirs Unis, MOF et trésorier général de la Société Nationale des MOF lisant l’éloge du Pain des Compagnons rédigé et transmis par Gabriel PAILLASSON, Forézien l’Intrépide, MOF Patissier, MOF glacier, Compagnon pâtissier des Devoirs Unis, doyen, un des préfaceurs de l’ouvrage.

« Monsieur le grand Chancelier de la Légion d’Honneur, monsieur le président des Meilleurs Ouvriers de France, mesdames, messieurs, chers amis,

suite au prix de la Société des meilleurs Ouvriers de France pour l’œuvre du compagnon Laurent BOURCIER,

Compagnons boulangers, vous découvrirez tout au long de ces quatre volumes la transmission du Devoir aux boulangers, leur évolution sur le Tour de France, l’intégration des cuisiniers et des pâtissiers.

Notre Frère en Devoir Picard la Fidélité a su mettre en valeur ces hommes de métier, plus de vingt ans de recherches, dix années pour la mise en œuvre afin que naisse ce véritable chef-d’œuvre sur l’histoire des compagnons boulangers, sur leur vie de tous les jours.

Les engagements pour le Compagnonnage, la transmission du savoir pour assurer la pérennité du métier.

Picard la Fidélité a gravé, tel un sculpteur dans le marbre, l’histoire des hommes de métier par la symbolique du pain.

Je vous prie d’agréer, le grand Chancelier de la Légion d’Honneur et  monsieur le président des Meilleurs Ouvriers de France, mes respectueuses salutations ».

Allocution du Général Benoît PUGA, Grand Chancelier de la Légion d’honneur, Président d’Honneur de la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France destinée à l’ensemble des lauréats et des invités.

Le Général Benoît PUGA, recevant en fin de cérémonie LE PAIN DES COMPAGNONS – accompagné de quelques mots de la plume de son auteur- des mains de Jean-Marc SERRA, Montpellier Cœur Fidèle, Compagnon pâtissier du Devoir, Jöel DEFIVES, Flamand la Clef des Cœurs, Compagnon boulanger des Devoirs Unis, et Laurent BONNEAU, Normand la Fidélité, Compagnon boulanger Resté Fidèle au Devoir.

Nos trois Compagnons se quittèrent après une dernière santé aux Compagnons boulangers et pâtissiers de tous Devoirs, heureux et malheureux autour du globe, tout en se promettant de se retrouver très prochainement pour la mise sur pied d’un projet fraternel.

😉

La rédaction.

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