SOCIÉTÉ DES COMPAGNONS BOULANGERS, PÂTISSIERS RESTÉS FIDÈLES AU DEVOIR

Un Soleil s’éteint…

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Les Compagnonnage des métiers de bouche en deuil…

Benoît Violier est né le 22 août 1971 à Saintes, en Charente Maritime. C’est à Montils, dans un autre village Charentais, qu’il grandit dans une famille de sept enfants. Avec sa mère, véritable cordon-bleu, il fait ses premiers pas en cuisine. Avec son père viticulteur et chasseur, il découvre non seulement les particularités du vin et des grands Cognac mais aussi les différentes techniques de chasse, notamment du petit gibier.
Amoureux de la cuisine, Benoît Violier décide tout naturellement d’en faire son métier. De 1987 à 1990, il suit, en Charente Maritime, un double apprentissage de cuisinier puis de pâtissier – confiseur – chocolatier, auprès de Didier Stéphan. Il continue sa formation avec les meilleurs Chefs de France, en séjournant à Bordeaux, Toulouse et Senlis. À la fin 1991, il arrive à Paris où il travaille, entre autres, avec Joël Robuchon, Benoît Guichard, Bruno Gricourt, Sylvain Knecht, Jean Phillipon, Frédéric Anton et Eric Bouchenoire. Puis il se perfectionne chez Lenôtre, Fauchon, le Ritz et la Tour d’Argent, et côtoie régulièrement Raymond Hébert, André Moreau, Jean Jacques Barbier, et Georges Roux pour ne citer que les proches. Avec eux il apprend la rigueur, la discipline, l’art du beau geste et la connaissance des meilleurs produits que l’on trouve sur le marché. Il obtient enfin les maîtrises de Cuisine et Pâtisserie.
En 1996, sa carrière le mène en Suisse, à l’Hôtel de Ville de Crissier, Restaurant *** au Guide Michelin. Il y met tout son talent, d’abord au service de Frédy Girardet – un génie de la cuisine pour Benoît Violier – puis, dès 1997, au service de Philippe Rochat – l’un des hommes les plus généreux dans sa manière de transmettre son savoir. En 1999, il y devient Chef de Cuisine exécutif, fonction qu’il occupe encore en 2009. En 2000, il est nommé Meilleurs Ouvriers de France et, en 2003, il est reçu « Compagnon du Tour de France », ce qui lui permet de mettre en valeur sa formation autour d’un idéal : le partage de son métier avec les autres. Petit à petit, Benoît Violier se passionne pour l’histoire de la Cuisine et des Cuisiniers du 19e siècle, dont l’étude lui procure la satisfaction de la découverte et celle de pouvoir puiser aux sources de la connaissance.
Saintonge Coeur Vaillant, que la terre te soit légère..
Ton oeuvre restera gravée dans les coeurs de l’ensemble de tes Frères en Compagnonnage.
Adieu, Adieu, trois fois Adieu..

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