La revue Trimestrielle de l’Union Compagnonnique publie dans son numéro 796 du 1er trimestre 2014 …
… un excellent article qui résume l’entrée de la pièce de réception de notre nouveau reçu, le pays Gaétan Brochard, Auvergne l’Étoile du Devoir, compagnon boulanger resté fidèle au Devoir, au musée du Compagnonnage de Tours.
Chers Amis et CC.
Je suis agréablement surpris de cette publication dans les pages du journal de l’Union Compagnonnique.
Finalement, quoique certains prétendent, l’Union Compagnonnique restera l’Union Compagnonnique dans sa plus profonde essence.
Une société qui a toujours et qui continue à semer, non pas la discorde, mais la fraternité entre les hommes de métiers et de compagnonnage.
Lors des cérémonies du centenaire de la mort de Lucien Blanc, Provençal le résolu, fondateur de l’Union Compagnonnique, le président national de cette societe me demanda de prendre la parole, suite à celle donnée au compagnon Chapelle, alors président de la Fédération Compagnonnique des métiers du bâtiment.
J’exprimai avec émotions, ces sentiments de respect et de pure fraternité que j’ai toujours eu envers l’Union, en encourageant ses membres à prendre, non pas une voie douteuse du nombre, du résultat et du label ( vocabulaire plus particulièrement reserve aux élevages de poulets), mais à continuer sur cette voie de la fraternité et du coeur tracée par leurs fondateurs.
Lors du 150e anniversaires de la mort de notre Bonne Mère Jacob, de nombreux compagnons de l’Union Compagnonnique, portant hautement et fièrement leurs bannières, répondirent présent, comme je l’avais été, au côté d’autres compagnons de différentes sociétés, lors des commémorations Lucien Blanc.
Ce n’était que le premier pas… cette publication en est un nouveau… et d’autres suivront encore.
Par trois fois merci.
Picard la fidélité
Compagnon patissier reste fidele au Devoir.
Je n’ai rien à ajouter à ce que vient de dire le Pays Bonneau ! L’Union Compagnonnique vient, une nouvelle fois, de montrer sa grandeur…
Nous savions et étions persuadés, malgré tout ce qui peut se colporter actuellement au sujet des compagnons RFAD et de leurs relations avec les groupements les plus importants du compagnonnage, que l’Union compagnonnique ne pouvait rester silencieuse plus longtemps.
En effet, par cette publication, ils démontrent une fois de plus leur fidélité aux valeurs compagnonniques tant défendues par leurs prédécesseurs qui portaient pour beaucoup gravés sur leurs couleurs » Amitié et fidélité ».
Ces prédécesseurs qui ont enfanté l’Union compagnonnique des Devoirs Unis armés de cette fraternité propre aux Compagnons avec un grand C.
Valeurs qui furent tant défendues par Agricol Perdiguier, et par Lucien Blanc, Provençal le Résolu, ces valeurs qui permirent à l’Union compagnonnique de regrouper sous la bannière de la fraternité des compagnons et Devoirs reconnus et non reconnus, de tous rites. Ces compagnons leur ont légué un riche patrimoine, c’est ce qui fait la richesse et la grandeur de leur société aujourd’hui.
Ils démontrent par cet article que l’Union compagnonnique a choisi cette voie de la Fraternité… et non, comme certain, celle de la justice et des tribunaux, cette dernière étant celle des faibles, car il est bien plus courageux d’oeuvrer pour la paix entre Compagnons que d’oeuvrer pour la guerre par juges interposés.
Oeuvrer pour la paix et la fraternité n’est pas seulement le but des hommes d’honneurs et d’engagements, c’est avant tout leur raison d’être, et aujourd’hui, par cette publication, ils confirment une fois de plus que la grande majorité des membres de l’Union Compagnonnique appartiennent à cette catégorie.
Nous sommes persuadés que ces lignes ne sont que les premiers pas vers un avenir des plus fraternels entre nos deux sociétés.
Pour la Fédération des Compagnons boulangers et pâtissiers restes fidèle Devoir.
NLF CBRFAD