24 mm. Cuivre. Avers : VILLE DE DOLE * 1856 * Couronne aux terminaisons de neuf boules. Revers ASSOCIATION ALIMENTAIRE / PAIN.
Le Blason des Boulangers de la Ville de Dole
Source Gallica. Bibliothèque Nationale de France.
Monsieur Maxime Ferroli, Archiviste de la Médiathèque du Grand Dole et des Archives municipales de Dole, que j’ai sollicité, nous informe que cette Société Alimentaire est souhaitée à l’origine par Edouard de Boisdenemetz (officier militaire), s’inspirant de la ville de Grenoble qui a mis en place en une « pension alimentaire » au début des années 1850.
En décembre 1855, le préfet du Jura donne son accord pour sa création à Dole. L’ouverture est fixée le 6 mars 1856 après une souscription auprès des habitants et des aides du Bureau de Bienfaisance et de l’Etat.
Le bureau est composé de MM. Humbert (le président), de Mesmay (vice-président), Lucas (secrétaire). Le maire de la ville est président honoraire, il a une voix délibérative, il peut convoquer le comité et nommer les employés.
La société alimentaire de Dole est un établissement dans lequel on prépare et on délivre, à prix coûtant, des vivres. Bien entendu, seuls les sociétaires peuvent acheter ces aliments et ces derniers sont diviser en deux catégories :
– ceux qui peuvent manger dans l’établissement ;
– ceux qui peuvent emporter à domicile les denrées.
Pour éviter toute fraude, un système de jetons est mis en place. Il y a en 6 différents au total, tant dans l’intitulé que dans la forme (pour être plus facile à distinguer) :
– 1er : Soupe
– 2e : Pain
– 3e : Vin
– 4e : Viande
– 5e : Légumes
– 6e : Dessert
Le local était situé dans l’aile Est du collège. (Collège de l’Arc, actuellement musée archéologique).
Epoque : 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle. / Adresse où voir l’édifice : rue du collège.
Chapelle (cad. HU 357) : classement par arrêté du 27 avril 1964. Portail sur rue et plaque portant les armes du fondateur, placée dans la cour de l’ancien collège de Grammaire ; les deux portails de l’ancien collège des Jésuites.
Histoire : Moulins banaux attestés dès 1274. Complétés par un moulin à tan puis, avant 1841, par une scierie et un atelier de construction mécanique pour moulins et forges, situés dans un bâtiment distinct. Moulin reconstruit en 1841 après incendie. Prolongé vers le sud-est entre 1841 et 1851 puis par une aile en retour vers le nord entre 1851 et 1881. Construction de silos à grains vers 1911, de logements ouvriers vers 1923 (par l’architecte Recordon) et 1931, d’un corps de bâtiment pour la machine à vapeur et un atelier de meulage des cylindres vers 1929, de chambres à farine vers 1960. Arrêt progressif de la minoterie à partir de 1963 : transformée en entrepôt, broyage limité aux céréales secondaires, destinées à l’usine d’alimentation pour le bétail installée par la société à la Bedugue peu après 1950 (voir dossier fonderie Courtot, 17 rue des Templiers).
La société des Grands Moulins de Dole, créée en 1912, devient Sanders Franche-Comté en 1976. Vente des bâtiments en 1970 et 1971à l’exception des silos, cédés en 1977 à la ville qui les démolit. Actuellement logements et commerces. 4 paires de meules et huilerie en 1793, 6 paires de meules, foulon et moulin à tan en 1813. Engrenage en fonte dit système américain (moulin à l’anglaise) après 1808, 13 paires de meules et scierie actionnées par 5 roues hydrauliques en 1842. Appareils à cylindres attestés en 1884, éclairage électrique privé à partir de 1885. Mise en place de turbines : 2 avant 1895, Hercule Progrés (Epinal) après 1895, Rieter (Sulzer Frères, Winthertur, Suisse) en 1915, Neyrpic (Grenoble) en 1947. Transport pneumatique en 1953. Une soixantaine d’ouvriers en 1960.
Adresse : rue du Prélot. Inventaire général du patrimoine culturel – Epoque : 2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 2 – Auteur(s) : Recordon (architecte).
Moulin à blé, scierie dit moulin à Bateau puis moulin Barraux, actuellement immeuble de bureaux.
Histoire : Mis en place en 1565, le moulin à Bateau est reconstruit en dur avant 1778. Une huilerie est attestée en 1813, une scierie édifiée en 1831. Les bâtiments sont réédifiés et agrandis en 1837 (date portée) après leur destruction par un incendie (nouvel incendie en 1841 ?).
Le moulin à blé est acheté en 1909 par Pierre Barraux, lequel démolit, avant 1919, les hangars de la scierie (sur le canal de fuite) et construit une petite bâtisse au sud pour abriter un moteur à gaz pauvre. En 1927, l’établissement est racheté par la société des Grands Moulins de Dole, qui enlève l’outillage. Une partie des locaux est louée vers 1930 à la société Jeanrenaud qui, jusqu’en 1947, y fabrique des pièces pour postes radio. Peut-être occupée par un garage automobile après 1934, l’autre partie accueille ensuite un grossiste en mercerie. Transformée en habitation, la salle des machines, au sud, est détruite par un incendie en 1963 puis reconstruite.
En 1966, cette dernière et l’entrepôt industriel sont achetés par la Société d’Aménagement foncier et d’Etablissement rural de Franche-Comté. L’atelier de fabrication est quant à lui acquis par un magasin d’ameublement puis, incendié en 1979, démoli par la commune en 1987. 6 roues hydrauliques verticales en 1821, 10 paires de meules (à l’anglaise et à la française) et une scierie en 1838, une machine à vapeur en 1841. 3 roues hydrauliques, 8 paires de meules et une scie à 2 lames en 1854. 2 turbines, un moteur à gaz pauvre Rangye de 60 ch, 3 paires de meules et des appareils à cylindres en 1927. 1872 : 15 à 20 ouvriers à la minoterie, 5 à la scierie et à l’huilerie.
Adresse : 5 avenue de Lahr – Inventaire général du patrimoine culturel – Epoque : 2e quart 19e siècle
Année de construction : 1837 – Auteur(s) : maître d’œuvre inconnu.
Source : Monuments historiques et bâtiments protégés de DOLE.
Personnalité : Louis PASTEUR
Louis Pasteur, né à Dole le 27 décembre 1822 et mort à Marnes-la-Coquette le 28 septembre 1895, est un scientifique français, chimiste et physicien de formation sera à l’origine des plus formidables révolutions scientifiques du XIXème siècle, dans les domaines de la biologie, l’agriculture, la médecine ou encore l’hygiène.
En commençant ses recherches sur la cristallographie, Pasteur s’engagera sur un chemin jalonné de découvertes qui le conduiront à la mise au point du vaccin contre la rage.
Jean-Claude THIERRY