Un peu de Pain, un peu d’eau fraiche

Un peu de Pain, un peu d’eau fraiche

Médailles d’Amour, de Mariage et du Mariage maçonnique

120mm. Bronze. Avers : sur le pourtour ; UN PEU DE PAIN UN PEU D’EAU FRAICHE L’OMBRE D’UN ARBRE ET TES YEUX * / LAY. Dans le champ ; un olivier, une cruche, une miche de pain, une paire d’yeux.

Revers : TU HABITES MON COEUR. Plein champ ; dans un cœur enflammé, un tournesol dans une fenêtre ouverte.

Omar Khayyâm, poète persan du 11ème siècle, écrivait ceci :

« Un peu de Pain un peu d’eau fraiche

L’ombre d’un arbre et tes yeux

Aucun sultan n’est plus heureux que moi

Aucun mendiant n’est plus triste. »

Peinture représentant Omar Khayyām.

CGB nous indique : Il était de coutume autrefois de donner un treizain lors de la messe de mariage. Ce treizain était béni et signifiait l’entrée dans une communauté de biens des mariés. Le treizain, par la suite devenu médaille ou jeton de mariage, s’appelait ainsi en l’honneur de Jésus-Christ et des douze apôtres. Cette pratique subsista jusque dans la première moitié du XXe siècle.

L’ouvrage de référence sur le sujet est l’œuvre de Jules Florange, l’Amour et le mariage dans la numismatique, Moulins, 1936 maintenant remplacé par celui de Henri Térisse ; La Numismatique du Mariage, Argenton-sur-Creuse 2008.

Médaille des Noces du Duc Eberhard Ludwig de Wurtemberg

Avec Jeanne Elisabeth de Bade-Durlach en 1697

Noces du Duc Eberhard Ludwig de Wurtemberg avec Jeanne Elisabeth de Bade-Durlach en 1697

(Source CGB, ainsi que le crédit photo).

Argent, 33 mm.

Avers : * ÆTERNO SIC FOEDERE IUNGIT AMORIS. (Il (ou elle) les réunit par le pacte éternel de l’Amour). Sortant des nuées deux mains horizontales se serrent en signe de FOI tandis qu’une troisième main sortant aussi de nuées mais cette fois rayonnantes vient au-dessus de cette foi en signe de bénédiction.

Revers : *COELO CONIUCTA VIREBUNT. (Unis par le ciel ils seront florissants) Petit motif floral : SERENISSIMIS / NOVIS CONIUGIBUS / EBERH : LUDOV.D.G / DUCI WURTT : ET TEC / ET IOHANNÆ ELISAB / MARCH : BAD/THALA//MUM FELICEM /OMINATUR. / MDCXCVII * (Aux heureux [ou sérénissimes] nouveaux mariés, Eberhard Ludwig, par la grâce de Dieu Duc de Wurtemberg (et du Tessin ??) et Jeanne Elisabeth Marquise de Bade. Il leur prédit un heureux mariage [littéralement : un heureux lit conjugal]).

 

Mariage de la Princesse Pauline de Wurtemberg

Avec Frédéric Prince de Wied le 29 octobre 1898

Bronze argenté. Ovale 54 x 64 mm.

Avers : ERBPRINZ FRIEDRICH ZU WIED * PRINZESSIN PAULINE VON WURTTEMBERG * . (Prince héritier Frédéric de Wied. Princesse Pauline de Wurttemberg) Leurs bustes accolés en grand apparat à gauche. Au bas une composition florale. Signé : M.&W.ST.

Revers : VERMÄHLT 29. OKTOBER. exergue : STUTTGART.1898. Un chérubin et un enfantelet nu maintiennent une couronne royale au dessus d’un écusson portant le monogramme des époux : PF. Le tout sur un fond de guirlandes et décorations diverses.

 

Médaille de Mariage

Médaille de mariage, revers initiale MB 24 Mars 1919, Jeton daté 1919, poinçon corne, signé Petit. F.

Collection privée

Traditions numismatiques autour du mariage (source Almanumis) :

Numismatique et mariage sont liés par tradition depuis le Moyen-Age. Il s’agissait à l’origine d’offrir à sa future quelques pièces d’or ou argent. Ces offrandes ont ensuite pris la forme de « deniers à épouser ». Puis vinrent des jetons frappés aux portraits ou aux armes des deux époux et enfin, au XIXème siècle, des médailles célébrant le mariage chrétien, qui pouvaient être personnalisées par une gravure manuelle.

Médaille en bronze 83mm, le Printemps par Paul Belmondo. Paris (1967).

Avers : Deux jeunes gens amoureux à l’ombre d’un arbre ; signature BELMONDO.

Revers : légende en quatre lignes : MON ENFANT MA SOEUR / SONGE A LA DOUCEUR / D’ALLER LA-BAS VIVRE / ENSEMBLE.

Par Paul Belmondo, sculpteur-graveur né en 1898 et décédé en 1982. Le Musée Paul Belmondo de Boulogne-Billancourt est ouvert depuis septembre 2010 et comporte 444 médailles de Paul Belmondo. Légende du revers extraite de l’Invitation au voyage de Charles Baudelaire

Médaille de 57mm, en argent tirée à 70 exemplaires

LA JOIE DE VIVRE par Raoul Lamourdedieu ( 1906 )

Couple enlacé se donnant un baiser

Médaille en bronze, 72mm par M. RIPS.

Avers : couple enlacé

Revers : O L’AN HEUREUX LE MOIS LE JOUR ET L’HEURE

QUE MON CŒUR FUT AVEC ELLE ALLIE.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,

Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,

Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants,

Et comme chaque jour je t’aime davantage

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain

Qu’importeront alors les rides du visage,

Si les mêmes rosiers parfument le chemin.

C‘est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,

Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,

Car vois-tu, chaque jour je t’aime davantage :

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain !

Nous nous regarderons, assis sous notre treille,

Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans…

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,

Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

(Crédit photo Inumis)

Plaque de mariage 65mm de style Art Nouveau, en argent, 25 ans de mariage, 1911 Paris.

Avers : POST ANNOS XXV// IMMUTABILIS AMOR. Couple assis sous un chêne ; signature RENE BAUDICHON.

Revers : Enfant nu cueillant une pomme dans un arbre et attribution en quatre lignes. Légende ; LUDOVIC LANGLOIS / ALICE LESOURD / 1886-1911

Henri Térisse : Ce que l’on appelle mariage maçonnique est en fait une «reconnaissance conjugale» qui est une cérémonie maçonnique où sont admis maçons et non maçons dans une « tenue blanche ».

Le fait que les époux s’y disent « oui » a certainement contribué à cette confusion. A cette occasion, sont utilisés divers objets spécifiques et relatifs au mariage, le plus spectaculaire étant l’écharpe maçonnique dont un exemplaire est représenté ci-dessous

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