En ce jour de fin du monde annoncée, nous allons revenir sur une affaire troublante qui se déroula le 16 août 1951, à Pont Saint-Esprit dans le Gard…
Une intoxication alimentaire grave dont le pain serait le responsable, provoqua la mort de 5 personnes et l’état clinique de 20 autres personnes dans ce village.
Selon l’enquête officielle c’est le pain consommé qui était responsable, ce fut la porte-ouverte à toutes les suppositions au niveau de l’origine de l’intoxication, l’ergot de seigle, des produits phytosanitaires de conservation en silos, des souillures accidentelles, etc…
C’est aussi l’objet de l’enquête menée par Steven Kaplan dans son livre:
Voici un résumé à lire sur une conférence de S.Kaplan où il parle un peu du pain maudit, c’est en ligne à cette adresse.
Le livre de Kaplan est édité chez Fayard et peut être acheté ici par exemple http://livre.fnac.com.
Récemment, un autre américain, plutôt un spécialiste de la géo-politique William Engdahl http://fr.wikipedia.org/F._William_Engdahl ré-ouvre le débat.
Stupeur, cet écrivain géo-politique sort une autre hypothèse, des archives et des enquêtes d’un livre:
A Terrible Mistake: The Murder of Frank Olson and the CIA’s Secret Cold War Experiments.
Une terrible erreur : L’assassinat de Frank Olson et les expériences de guerre froide secrète de la CIA, du journaliste d’investigation HP Albarelli Jr.
Il expose que l’épidémie de Pont-Saint-Esprit en 1951 était le résultat d’une expérimentation d’aérosol de LSD secrète, dirigée par la top secrète Division des opérations spéciales de l’US Army à Fort Detrick dans le Maryland.
L ‘«expérience» conjointe Sandoz / CIA d’essai d’armes chimiques.
Pour en savoir plus:
Pour la présentation en anglais de l’article de William Engdahl et des passages du livre et interview de HP Albarelli Jr. :
http://www.rense.com/general89/50s.htm
La traduction française de cette présentation:
http://www.alterinfo.net/Le-gouvernement-francais-questionne-les-USA…
Un reportage d’époque sur cette affaire de Pont Saint Esprit:
Un autre sur France2 en 2010:
A l’époque, dans le début des années 1950, les produits chimiques commencent à peine à être cernés quand à leur innocuité et des produits dérivés du mercure étaient encore utilisés sur les blés en stockage tout comme les organo-chlorés ( Lindane et H.C.H.).
La prise de conscience de la toxicité du mercure se fera dans ces années 1950.
Le 20 mars 1973 se rend le verdict suite à la plainte des familles de pêcheurs de Minamata au Japon. L’action du être financée par des collectifs d’initiatives citoyennes.
Le tribunal de Kumamoto condamne alors la Chisso Corporation à dédommager les victimes, 397 malades, dont 68 sont décédés, du mal appelé « itaï-itaï » (atrophie des membres et des sens et convulsions).
La baie de Minamata protégée par des courants du Pacifique a vu s’accumuler le mercure.
Celui-ci absorbé par les poissons et par les mollusques (qui filtrent encore plus fort) s’est retrouvé concentré de 1.000 à 10.000 fois, puis s’est encore concentré dans le fœtus et les corps des enfants des familles de pêcheur.
La réponse à la toxicité se calcule par kilos de poids corporels la supportant, suivant le principe déjà connu des grecs, que ce n’est pas le poison qui est mortel, mais la dose.
Marc Dewalque – Artisan Boulanger – Belgique.