Pain et liberté Une histoire politique du pain
Le pain, un objet politique ?
Gage de stabilité politique au cours des siècles, le pain devient le combustible des révolutions lorsqu’il vient à manquer. Le peuple le réclame alors aux cris de slogans éloquents : « Du pain ou du plomb » (1848),
« Du pain et des roses » (1912), « Du travail et du pain » (1932), « Le pain, la paix, la liberté » (1936), « Pain, liberté, dignité » (2011)…
Les historiens Coline Arnaud et Denis Saillard retracent, à travers une iconographie aussi riche que passionnante, l’histoire politique et sociale de cet aliment cardinal de la culture française, objet d’un vif engouement à l’étranger.
Qu’il soit question de l’évolution des lois encadrant la production du blé, la vente du pain et la profession des boulangers (autrefois appelés « talemeliers ») ou qu’il s’agisse de l’attention portée à sa composition, son prix et son goût, le pain est au fond bien plus que du pain : un symbole.