Les boulangers cyclistes.

Course des boulangers au vélodrome de Tours en septembre 1908.

Sur cette photo, nous remarquons les très belles hottes en osier, servant à faire le portage. Bien souvent le garcon boulanger, après sa pénible nuit et matinée, se trouvait dans l’obligation de faire le portage.

Cette photographie ne peut que rappeler aux spécialistes de la petite reine, que le champion francais d’après guerre Louison BOBET avait commencé son apprentissage de boulanger à Saint Meen (22) au sein de l’entreprise familliale, et que celui ci commenca « ses premières roues » dans le cyclisme en fesant les livraisons à byciclette avec son frère Jean BOBET !!

L’un de ses fameux surnom dans le monde cycliste etait  » le Boulanger de Saint-Méen « .

Laurent Bourcier, Picard la fidélité C.P.R.F.A.D.

Commentaires concernant : "Les boulangers cyclistes." (2)

  1. Jean-Pierre Gendreau-Hétu a écrit:

    Je remercie chaleureusement Laurent Bourcier (Picard la fidélité) pour avoir répondu en détail à ma requête. L’anthroponymie professionnelle d’Ancien Régime, qui a de diverses manières survécu en France républicaine, mérite d’être étudiée plus à fond ; les Compagnons montrent par leur disponibilité comment ils sont en mesure de contribuer à une meilleure connaissance de ce phénomène socio-historique qui rappelle les liens unissant le peuple de France à son rameau d’Amérique.

  2. Jean-Pierre Gendreau-Hétu a écrit:

    Monsieur Bourcier,

    Vos recherches sur le nom de compagnon m’intéressent. Vous avez écrit ailleurs : « Je realise actuellement une etude sur les « Surnoms » utilises par les compagnons boulangers debut 19 eme, et bien il apparait que se sont bien souvent identiques que ceux de vos soldats (sans souci, frappe d’abord, la varlope, va de bon coeur , ect…) il s’avere donc que ces noms ne sont pas une specificite militaire ou compagnonnique…si l’un de vous peut me donner plus d’information sur les surnoms des soldats, je suis preneur. » Aucune synthèse ne semble exister sur ce sujet. Je travaille sur un projet d’envergure sur les origines de l’anthropopnymie du Québec ancien, et force est de constater avec vous que la tradition du nom de baptême professionnel était un trait socio-culturel majeur de la France d’Ancien Régime. Or le Québec présente un tableau anthroponymique contemporain riche de ces noms devenus héréditaires. Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez partager avec moi ce que vous avez pu rassembler comme références. Hormis Patoux (Compagnons) et Corvisier (armée), il semble que le sujet ait été très peu étudié en France et qu’une synthèse reste à faire. Cordialement. Jean-Pierre Gendreau-Hétu. Québec

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