Bon Pour Un pain
30mm. Étain. Rond et percé. Uniface. Avers : BON POUR / 1 K° / O / PAIN / PREVOYANCE / PONT-REMY. Revers : grenetis.
Nous connaissons une variante de forme carrée, en aluminium, aux pans coupés, de 28mm.
La Prévoyance à Saint Rémy est fondée en 1910, en 1930 elle compte 225 Sociétaires, son chiffre d’affaires est de 667.110 francs, la nature des marchandises : Epicerie, Pain, Mercerie, Charbon. (JCT-Annuaire coop)
A l’image de leur première coopérative de consommation créée en 1902 à l’Etoile, jugeant l’usine des Moulins Bleus trop éloignée des commerces du village, les dirigeants Saint Frères les développent entre 1910 et 1912. Sept coopératives, dont les bâtiments sont la propriété de la Société Saint Frères, sont implantées à Flixecourt, Beauval, Saint-Ouen, Berteaucourt-les-Dames, Pont-Rémy, Abbeville et Doullens.
Chacune de celle-ci nommée « La Prévoyance » est rattachée à une usine mais fonctionne de manière indépendante et distribue des dividendes à ses actionnaires. Construites sur les plans de l’architecte amiénois Bienaimé, ces coopératives d’une superficie de 500 m2 au sol, sont complétées sur l’arrière par des dépendances avec abattoir et soute à charbon, entre autres.
Comme le montre le plan de celle de Pont-Rémy, la distribution est cohérente avec, au centre, une vaste salle de vente avec comptoirs, une pièce sur la droite réservée à la vente de charcuterie et sur la gauche un dépôt d’épicerie et un de pain, une pièce réservée au gardien et sur l’arrière, un magasin et la boulangerie équipée de deux fours.
Les porcs que l’on abat pour la charcuterie proviennent des fermes que la famille Saint possède. La clientèle ouvrière trouve en un même lieu tout ce dont elle a besoin, y compris vêtements, mercerie, chaussures etc… (source les Petit Pa’à Pont)
Pont-Rémy – la Place
Pont-Rémy – L’Eglise et le Port.
Le bâtiment situé 11, Rue Jean-Jaurès, accueille aujourd’hui, l’association ; Les Petits Pa’à Pont, dont l’activité est un multi-accueil collectif des enfants de moins de 4 ans révolus porteurs de handicap ou non.
Par Jean-Claude THIERRY