Quand je regarde le boulanger faire du pain ,
J’ ai l’ impression de voir un magicien .
Magie toujours renouvelée , spectacle merveilleux ,
Vrai ravissement pour les yeux .
De la farine, de l’ eau , du sel ,
Voici trois ingrédients ,
Caressés par les vents .
Pétris, pétris le pain ,
Mon beau magicien.
Tes mains s’ activent dans le pétrin ,
En retirent un beau levain.
Gestes mille fois millénaire ,
Sont arrivés jusqu ‘ à notre ère .
De ses mains magiques
Naît une boule fantastique ,
Qui au bout d’ une heure ,
Se gonfle de bonheur .
Trois petits tours et passe au four ,
Au tour du nez de se gonfler de volupté ,
De cette odeur pénétrante qui vient le chatouiller ,
Elle est là , occupée à dorer .
Trois petits coups de baguette
Du féminin passant au masculin ,
Elle devient du pain .
Applaudissons , saluons ,
Celui qui de ses mains a réussi ,
Toute cette opération .
Bénis , bénis le pain ,
Mon beau magicien .
Kathleen Vrindts