La fille du pâtissier

Sans titre1

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La girofle : « Ah! Manzelle Lisette, qu’el joli bouquet de giroflées vous avez la!”…

Et Pierre, galant pâtissier, accompagne cette innocente parole d’un geste qui l’est beaucoup moins ».

 La fille du pâtissier

(Air : inconnu)

C’est un fort beau métier
Que d’être Boulanger
Tandis que le four chauffe
On va se promener,
Compagnons Boulangers!

En mon chemin rencontré
La fille d’un patissier
La pris par sa main blanche
Dans la chambre l’ai menée,
Compagnons boulangers!

Quand elle fut dans la chambre
Elle se mit a pleurer
Qu’avez-vous donc la belle?
Qu’avez vous a pleurer?
Compagnons Boulangers!

Je pleure mon innocence,
Que vous voulez m’ôter
Délacez votre corset
Il faut vous déshabiller,
Compagnons Boulangers!

Prêtez moi votre épée,
Pour mon lacet couper.
Quand la belle eut l’épée
Son sein elle a percée.
Compagnons Boulangers!

Voila la belle qu’est morte
Qui a le sein percé.
J’ai du vin dans ma cave,
Pour boire à sa santé.
De l’argent dans ma bourse
Pour la faire enterré.

« La fille du Pâtissier » est un Chant populaire recueilli dans le pays messin (dont l’origine est peut être d’Ile de France) mis en ordre et annotés par le Comte Th de Puymaigre, publié par Rousseau en 1865.

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