Henri PEARRON, fils de Fernand PEARRON, Blois Plein d’Honneur.
Dans un article précédent nous avons présenté la biographie de Fernand PEARRON, Blois Plein d’Honneur http://www.compagnons-boulangers-patissiers.com/crebesc/fernand-pearron/ , mais afin d’apporter une pierre supplémentaire a cette ouvrage, il nous a paru intéressant de publier la biographie de l’un des ses enfants nommé Henri, même si celui-ci n’a pas épousé la profession de boulanger, ne l’ayant pratiqué que pendant sa jeunesse.
Henri est né le 2 novembre 1907 à Blois, Henri PEARRON travailla tout jeune avec son père Fernand, Blois Plein d’Honneur , Compagnon boulanger du Devoir, puis partit à Saint-Nazaire et se fit embaucher aux forges de Trignac.
Puis à seize ans, il embarqua comme marin sur la Transat.
De 1927 à 1930, il fit son service militaire et revint à Blois où il travailla dans différentes usines.
Le 19 novembre 1932, il épouse à Orchaise, Simone Juliette Jeanne AUBERT, fille du militant communiste Moïse AUBERT sous l’influence duquel il rejoignit le comité antifasciste de Blois.
Il adhéra au Parti communiste après la manifestation du 14 juillet 1935 à Paris.
Manifestation du rassemblement Populaire du 14 juillet 1935 a Paris
Employé municipal à l’hôpital psychiatrique de Blois puis, à partir de 1936, électricien dans différentes entreprises, il fut l’un des militants les plus actifs de la ville : en janvier 1939 il était signalé comme secrétaire adjoint du rayon de Blois par le commissaire spécial.
Mobilisé en août 1939, il revint en août 1940 à Blois. Courant 1941 il y distribua des tracts communistes. En 1942, travaillant dans une entreprise de terrassement, il récupéra de la dynamite qu’il fit parvenir aux organisations clandestines.
Il apporta sa collaboration au radio-émetteur clandestin Jean LORION. Il figurait sur une liste de suspects, et, averti, gagna en juillet 1943 la zone Sud où il participa à des sabotages. Il revint en Loir-et-Cher en 1944 et participa à la libération de Blois en septembre.
Maquisards en mission de sabotage sur une voie de chemin de fer.
De 1947 à 1972, il travailla à Paris, militant dans diverses entreprises. En retraite à Orchaise (Loir-et-Cher), il continua à militer dans la cellule rurale locale.
Il décédé le 28 avril 1998 a Toulon, à l’âge de 90 ans.
(Source : Maitron)
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.
c’était mon oncle et parain