Franc-Maçonnerie 3/3

L’AMITIÉ COMPAGNONNICO-MAÇONNIQUE.

À l’analyse de la période des reconnaissances, 1845 – 1870, nous constatons que les liens fraternels tissés en loge maçonnique entre boulangers et compagnons d’autres corps d’état, participent de façon importante à la construction des rapports fraternels entre corps d’état. Ils facilitent la première reconnaissance des compagnons boulangers, comme membres de la famille du Devoir, en décembre 1860.

Certains compagnons francs-maçons s’illustrent plus particu- lièrement chez les compagnons boulangers. Ce sont par exemple de 1850 à 1870, Jean-Baptiste Entraygues, Limousin Bon Courage, principal artisan de la première reconnaissance, membre de la loge l’Union des Peuples, avec à ses côtés Constant Boutin, Saumur Plein d’Honneur, membre d’une loge de rite égyptien, reconnus tous les deux comme sommités dans leur profession.

En 1884 est formée à La Rochelle une société d’Anciens Compagnons de tous les Devoirs Réunis qui adhère à la Fédération Compagnonnique de tous les Devoirs réunis. En 1885, l’inscription de cette nouvelle société rochelaise est déposée en préfecture et le vénérable de la loge L’Union Parfaite est invité au banquet d’ouverture. Le 24 octobre de cette même année, L’Union Parfaite écrit à toutes les loges de la région :

Le dernier congrès des loges de l’Ouest, tenu à Nantes, a chargé les loges du Mans et de La Rochelle d’étudier la mise à exécution des propositions faites par ces loges et ayant pour objet d’organiser des relations suivies entre la franc-maçonnerie et les corporations ouvrières, notamment les sociétés compagnonniques.

Cette sorte d’alliance entre deux grandes institutions dont l’indépendance et l’au- tonomie respectives doivent être placées au-dessus de toute atteinte, mais que rapprochent si manifestement leurs sentiments et leurs aspirations et qui semblent trouver dans des traditions, des usages, même des légendes communs, une véritable fraternité d’origine, a été rendue facile par la fondation de la Fédération Compagnonnique, réunissant ou appelant sous le même drapeau fraternel les sociétés compagnonniques jusque-là séparées par des préjugés d’un autre âge.

Ces relations, qui permettront d’unir dans chaque occasion utile les forces des deux institutions-sœurs existent déjà, les fédérations compagnonniques nous ayant plusieurs fois fait l’honneur de nous inviter à leurs fêtes d’inauguration (…).Ces marques de sympathie et l’accueil fait par les Compagnons à notre projet a été développé devant eux à chacune de ces occasions (…) et nous avons résolu, de concert avec la fédération compagnonnique de La Rochelle, de réunir ici un congrès mixte, composé des délégations de toutes les loges maçonniques et de toutes les fédérations compagnonniques du département dans lequel seront débattues et fixées les bases de congrès réguliers. (MASGNAUD (Francis), Franc-Maçonnerie et francs-maçons en Charente-Maritime de la Troisième à la Cinquième République, Éditions des sires de Pons – Université Francophone d’été de Jonzac.

Rare jeton de nécessité émis par la loge Rochelaise L’Union Parfaite

Ce congrès se déroula le 22 novembre 1885.

En 1885, de nombreux compagnons boulangers du Devoir sont membres de cette nouvelle société compagnonnique rochelaise :

    • Bernard Albert, Vendôme Va de Bon Cœur.
    • Bernard Alfred, Rochelais le Secret du Devoir.
    • Bonneau Louis, Rochelais le Laborieux.
    • Coutenceau André, Poitevin l’Enfant de la Victoire.
    • Dumont Louis, Saumur la Rose d’Amour.
    • Duprat François, Landais l’Ami du Travail.
    • Favreau Ernest, Rochelais l’Océan.
    • Fort Jean, Angoumois le Fier Décidé.
    • Leroux Louis, Marandais l’Exemple de la Sagesse, membre de 1885 à 1887.
    • Rousset François, Rochelais l’Ami du Devoir, secrétaire de la société en 1885.
    • Soulié Fernand, Rochelais le Génie du Devoir. Initié en franc-maçonnerie à L’Union Parfaite le 8 mars 1886.
    • Véry Antoine, Quercy Va de Bon Cœur, n’est pas membre de la nouvelle société compagnonnique, mais est membre de L’Union Parfaite en 1886.

Adhère ultérieurement à cette loge :

  • Touzeau Arthur, Rochelais le Secret du Temple.

Il n’y aura pas de suite à l’amitié compagnonnico-maçonnique de La Rochelle. En effet, en 1887 la société de tous les Devoirs Réunis de La Rochelle est mise en sommeil par décision de la direction générale de la Fédération Compagnonnique de tous les Devoirs Réunis. Décision prise à la suite d’une réception illégale de deux compagnons ferblantiers du Devoir par les compagnons rochelais, dont plusieurs compagnons boulangers du Devoir, sans avoir obtenu l’accord du corps actif.

« Aux Compagnons Boulangers du Devoir
Travailleurs de tous états
Pays unis dans un commun Devoir,
Des ignorants nous briserons le tas,
À l’Aspirant nous donnerons l’espoir.
Notre soleil éclairera le monde
Et répandant son heureuse clarté,
Fera germer l’idée grande et féconde
D’où jaillira, l’Humaine Liberté.
Nous demandons, sur notre Tour de France,
Un droit égal à celui du puissant,
Les fils de rois et les fils de la souffrance
Par la nature ont tous un même sang.
Que désormais la sublime justice
Règne à toujours de notre pouvoir;
En lettre d’or gravons au frontispice
Pays amis, le mot : “Devoir”.
Nous, Compagnons ennemis des guerres,
Rêvons la paix des peuples travailleurs.
Par le progrès, l’Humanité prospère
Par le travail, nous devenons meilleurs;
Travaillons tous au bonheur de nos frères
En pratiquant la douce Fraternité,
Nous dirons alors de nos voix fières,
Salut à toi, ô Solidarité.
Compagnons, outils en mains,
Construisons notre Édifice
Et nous verrons ainsi demain,
Ces trois mots au Frontispice
Liberté- Devoir-Solidarité. »
Alfred Etellin.

Ch∴ R∴C∴ membre des Chap∴, l’Étoile de l’Espérance V∴ de Beauvais, la Clémente Amitié V∴de Paris, Asp∴Comp∴du Devoir. (Chevalier Rose-Croix, membre des chapitres L’Etoile de l’Espérance, Vallée de Beauvais, et de la Clémente Amitié, Vallée de Paris, Aspirant Compagnon boulanger du Devoir).

Publié dans le journal compagnonnique Le Ralliement du 15 juillet 1913, article La Saint- Honoré à Paris. Ce poème fut lu par son auteur lors du banquet. Alfred Etellin sera reçu compagnon boulanger du Devoir à Pâques 1914 par la cayenne de Paris sous le nom de Parisien l’Exemple de la Justice. En 1921, il rejoignit la scission des compagnons boulangers dite Les Enfants de la Vérité et en fut le vice-président. Fiché comme franc-maçon dans le Journal Officiel de 1941, membre de la loge Les précurseurs, 18e degré. Il est décédé à Niort le 20 juin 1962.

Quelques compagnons boulangers francs-maçons

Afin de ne pas violer l’intimité des compagnons contemporains, membre de loges maçonniques, sont cités uniquement les compagnons décédés :

-Delanoue, Tourangeau la Douceur – Tours ~1850.

-Garnier, Manceau Belle Rose – Tours ~1850.

-Gautier, Tourangeau l’Enfant de la Victoire – Tours~1850.

-Musnier, Tourangeau la Sagesse – Tours~1840.

-Entraygues Jean-Baptiste, Limousin Bon Courage – Paris, l’Union des Peuples.

-Boutin Constant, Saumur Plein d’Honneur – Paris, Rite Misraïm.

-Legrand Jean Baptiste Pierre, Nantais la Tranquillité – Nantes, Paix et Union, 1868.

-Pignol Guillaume Adolphe, Agenais Beau Désir – 1869, Agen, Les Fils d’Hiram.

Enregistrement de Jean-Baptiste Entraygues, Limousin Bon Courage, dans le Fichier Bossu (B.n.F.).

Faire-part du décès de Jean Pebayle publié dans Le Sud-Ouest. Le Vénérable Maître, les officiers, tous les Frères de la respectable Loge, les Chevaliers de la Fraternité et la Franc-maçonnerie Bordelaise ont la douleur de vous faire part du passage à l’Orient éternel de leur regretté Frère Jean Pebayle ( 30e degré). Ses obsèques auront lieu ce lundi 11 juin, à 15 h 30, au parc-cimetière de Pessac. Gémissons, Gémissons, Gémissons mais Espérons.

Ferdinand Tissot, Lyonnais Va Sans Crainte, reçu compagnon boulanger du Devoir à Paris le jour de la Saint- Honoré 1921, dans les locaux du Droit Humain, rue Jules-Breton.

-Orio Louis, Nantais la Chaine d’Alliance – Paris, Droit et Justice.

-Ligneul Paul, Manceau Soutien des Frères – Le Mans, Vénérable, Les Amis du Progrès, 1885.

-Grimaudou Paulin, Bergerac le Soutien des Couleurs – Loge de Castillon-sur-Dordogne.

-Lacroix Albert, Bordelais le Flambeau du Devoir.

-Magnant François, Angoumois l’Exemple de la Justice – La Rochelle, l’Union Parfaite ; 18ème degré (Fiché comme franc-maçon dans le Journal Officiel de 1941.)

-Véry Antoine, Quercy Va de Bon Cœur – La Rochelle, l’Union Parfaite.

-Soulié Fernand, Rochefort le Génie du Devoir – La Rochelle, l’Union Parfaite.

-Touzeau Arthur, Rochelais le Secret du Temple – La Rochelle, l’Union Parfaite.

-Fréchet Jean Léon, Poitevin le Fidèle Courageux – Rochefort, L’Accord Parfait, 1892.

-Nolle Léon, Champagne Va de Bon Cœur – Troyes.

-Péarron Fernand, Blois Plein d’Honneur – Blois.

-Laribault Charles, Bordelais la Fleur du Devoir – Bordeaux.

-Bernard François, Bordelais l’Inviolable – Bordeaux.

-Pébayle Jean, Bordelais l’Enfant Chéri – Bordeaux

-Fardeau, Tourangeau le Décidé de Bien Faire – Paris.

-Gillard Serge, Blois le Résolu – Blois.

-Collins Raymond, Berry le Soutien du Temple.

-Calendrier Jean, Poitevin le Flambeau du Devoir – Paris.

-Chasseray André, Normand l’Ami du Silence – Paris.

-Bernard Gilbert, Bordelais la Pensée – Paris.

Des années 1880 à la Seconde Guerre Mondiale, des loges maçonniques mettent à la disposition des compagnons boulangers et à d’autres sociétés compagnonniques leurs locaux afin qu’ils puissent y faire réception. En 1894, la cayenne de Nantes utilise les locaux de la loge Libre Conscience, grâce à François Magnant, Angoumois l’Exemple de la Justice, compagnon boulanger et franc-maçon. La cayenne de Bordeaux fait ses réceptions dans les locaux de la loge rue Ségalier. La cayenne de Dijon, en 1911 fait sa première réception depuis 40 ans dans la loge maçonnique de la rue Courtépée. La cayenne de Troyes dans les locaux de la loge Aurore Sociale. La cayenne de Paris dans les locaux du Droit Humain, rue Jules-Breton. En 1927, la cayenne de Lyon utilise les locaux de la loge maçonnique du 22, rue Montesquieu. La cayenne de Blois utilise une loge maçonnique jusqu’en 1965.

Il ne faut pas y voir un rapprochement des deux sociétés, ce n’est que le prêt de locaux, afin que les cayennes qui n’ont pas de locaux appropriés puissent pratiquer leurs rites de réception sans être importunés par qui ou quoi que ce soit. Les festivités sont aussi des moments où franc-maçonnerie et compagnonnages vont se croiser, c’est le cas plus particulièrement entre 1919 et 1939 à Troyes.

Convocation des compagnons boulangers du Devoir de la cayenne de Bordeaux pour assister à la réception de nouveaux compagnons boulangers dans les locaux de la loge maçonnique du 8, rue Ségalier à Bordeaux.

 

< Un compagnon boulanger du Devoir, franc-maçon, revêtu de son cordon maçonnique et de ses couleurs compagnonniques à la boutonière, Troyes, Saint-Honoré 1908.

Dans le livre des comptes-rendus de la cayenne de Troyes nous trouvons inscrit au 7 septembre 1923 :

Après une invitation de la loge, l’assemblée à l’unanimité a décidé de nommer plusieurs délégués pour assister à leur banquet annuel. La cérémonie s’était très bien passée, et nous avons eu le plaisir de connaître plusieurs frères parmi eux.

« Plusieurs frères parmi eux » signifie qu’ils ont rencontré des compagnons de différents métiers, qu’ils ne soupçonnaient pas d’appartenir à la loge. À la fête de 1924, ce sont Chrétien Rollin, Alsacien la Gaîté du Tour de France, et un autre compagnon nommé Marceau (non identifié à ce jour) qui sont désignés pour être présents au banquet de la loge. Le 17 mai de la même année, échange de bons procédés, c’est le franc-maçon Poinsot qui représente la loge Aurore Sociale au banquet de la Saint-Honoré et cela jusqu’en 1936.

En novembre 1928, la cayenne de Troyes reçoit une lettre de la loge maçonnique Aurore Sociale l’informant du décès d’un frère de la loge, mais l’heure étant trop matinale, aucune délégation ne put se rendre aux obsèques. Fin 1931, Léon Nolle, Champagne Va de Bon Cœur décède, les Honneurs compagnonniques lui sont rendus, une délégation composée de Messieurs Poinsot et Dosnon représente la loge maçonnique l’Aurore Sociale.

Au milieu des compagnons boulangers du Devoir de la cayenne de Troyes, un franc-maçon revêtu de son cordon et de son tablier ; celui-ci, étant donné la très mauvaise qualité de la photographie, n’a pu être identifié et nous ignorons donc s’il était également compagnon boulanger du Devoir. Ce franc-maçon appartient certainement à la loge troyenne L’Aurore Sociale.

 

 

Jeton présence de la loge maçonnique

troyenne L’Aurore Sociale.

 

 

 

DÉMAÇONNISATION DU COMPAGNONNAGE DU DEVOIR
IMPOSÉ PAR LE GOUVERNEMENT DE VICHY, 1941

Dans le document préparatoire à la Charte du Compagnonnage, les conditions fixées par le maréchal Pétain sont :

[il est] demandé aux CC. D. D. D. T. D. F. de s’engager sur l’honneur à bannir de leurs réceptions, symboles, signes : 1° : ce qui paraît les confondre avec les Francs-Maçons. Les Rituels porteront désormais le nom de Règles. L’équerre et le compas seront reconnus dans les métiers qui s’en servent, les autres adopteront un symbole à la gloire de leur profession. Les ∴ seront supprimés dans toute disposition.

Cela impliquait que les compagnons boulangers pâtissiers abandonnent non seulement les trois points (comme les autres corps d’état) mais aussi l’équerre et le compas quelquefois représentés sur leur blason.

Après la Seconde Guerre mondiale, la démaçonnisation du compagnonnage du Devoir souhaité par les fondateurs de l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et dans la continuité des conditions imposées par le gouvernement de Vichy, provoquera une certaine chasse aux sorcières, et aura pour conséquences un cloisonnement des corps d’état selon la pratique des rites, corps d’état qui étaient plus ouverts avant 1939 (invitations de délégués de corps d’état différents à assister aux réceptions).

L’absence de ces deux outils symboliques dans les fournils des boulangers sera au XIXe siècle l’un des arguments des corporations refusant de reconnaître les compagnons boulangers comme appartenant au Devoir. Nous verrons cet argument employé jusqu’en 1960 par les compagnons charrons et carrossiers du Devoir qui refuseront de signer le parchemin de reconnaissance sous de nombreux prétextes dont celui-ci :

…au moment de la création de l’Association Ouvrière des compagnons du Devoir, dont les statuts précisent que, seuls pourront en faire partie les métiers qui transforment la matière, et qui se servent de l’équerre et du compas, votre corporation ne pouvant remplir cette condition, n’a été admise que sur la garantie d’une fidélité à l’esprit compagnonnique qui l’anime et qui l’honore…

Il n’a jamais été question de l’obligation d’utiliser l’équerre et le compas dans son atelier pour pouvoir adhérer à l’Association ouvrière des compagnons du Devoir, cet argument est uniquement né de la mauvaise volonté des compagnons charrons-carrossiers du Devoir de l’époque…

Les compagnons boulangers et pâtissiers du Devoir dans un temple maçonnique, 8, rue Ségalier à Bordeaux, lors de la reconnaissance conjugale entre François Servant, Languedoc la Persévérance, compagnon pâtissier du Devoir, membre de la loge Les Chevaliers de la Fraternité, et de son épouse, le 8 février 1976.

Carton d’invitation à assister à la reconnaissance conjugale entre François Servant, Languedoc la Persévérance, compagnon pâtissier du Devoir et de son épouse.

Une reconnaissance conjugale compagnonnique inspirée directement de la reconnaissance conjugale maçonnique

(la seule à ma connaissance à ce jour).

Pierre Pebayle, Bordelais Va de Bon Cœur, compagnon boulanger du Devoir et

Annick son épouse le 27 novembre 1965,

Maison des compagnons du Devoir, 76 rue Laroche, Bordeaux.

 

 

Diplôme de 50 années de franc-maçonnerie remis le 1er septembre 1987 à Jean Pebayle, Bordelais l’Enfant Chéri, compagnon boulanger du Devoir. Bordeaux.

 

UN COUSIN, PETITE ANECDOTE POUR CONCLURE CE CHAPITRE

En 1990, étant chargé avec Gilles Dutrion, Toulousain Franc-Cœur, d’organiser une exposition nationale des compagnons boulangers et pâtissiers au siège des compagnons du Devoir de Paris, nous étions à la recherche de sponsors. Ce jour-là, nous nous trouvions dans les locaux parisiens de l’E.D.F., entreprise reconnue pour la promotion du métier de boulanger et pâtissier. Perdus dans les couloirs déserts à cette heure du repas, nous errions… lorsque, tout à coup, une porte s’ouvrit, un homme d’une cinquantaine d’années apparut, il nous dévisagea et nous demanda froidement ce que nous cherchions : Nous sommes compagnons boulangers et pâtissiers, nous cherchons le bureau de Monsieur R. pour une demande de sponsoring.

Aussitôt, son visage rayonna d’un grand et large sourire et il proposa de nous présenter à la bonne personne. Notre guide d’un instant nous accompagna vers ce bureau et nous glissa gentiment et discrètement : Je suis heureux de pouvoir aider des cousins !

Plaque souvenir d’une rencontre de deux compagnons de compagnonnages différents et de loges maçonniques différentes.

Au sommet GODF (Grand Orient de France) et GLDF (Grande Loge de France) – à gauche, blason des compagnons boulangers du Devoir – à droite, blason des compagnons menuisiers et serruriers du Devoir de Liberté (Propriété A.Boucherès).

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D. Extrait du livre  LE PAIN DES COMPAGNONS

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