Avant, dans les fournils, certains utilisaient, non sans danger, l’explosion de poussière, en jetant dans le four, du fleurage, afin de faire détacher, par chocs explosifs, des amas stagnants dans les conduits menant à la cheminée du four.
Un entretien disaient certains.
Critiquable usage puisqu’il risque d’endommager la maçonnerie du four et puis, comme nous le verrons plus loin, n’est pas sans danger.
Ce que démontre un scientifique dans cette vidéo avec de l’amidon de maïs et une simple bougie.
Un confinement, une atmosphère contenant une matière pulvérulente et de quoi faire étincelle, et c’est parti, de manière dramatique parfois.
Comme à Turin en 1785 et à la plus célèbre explosion de meunerie, celle de la minoterie Washburn à Minneapolis dans la région céréalière au nord des États-Unis.
Le gouverneur de l’état du Minnesota, (Mr. Washburn) fut un des premiers à faire venir les moulins à cylindres sur le sol américain (voir plus ici)
La même entreprise revivra un nouveau drame en 1991.
D’autres exemples existent, rien qu’aux États-Unis, cliquez ici
Aujourd’hui, on apprend que l’on récupère cette poussière dans une malterie et qu’on l’utilise 12.000 tonnes de poussière comme combustible afin d’économiser 75 % d’énergie et éviter une émission importante de rejet de CO².
Le groupe Soufflet y a investi 4 millions d’euros (dont 1,6 de subsides) sur son site de Nogent-sur-Seine.
L’explosion de poussière est maîtrisée.
Marc Dewalque Artisan Boulanger – BoulangerieNet