Ernest Louis Auguste MÉNAGER, Tourangeau l’Ami des Arts.

Né le 16 octobre 1865 à Tours, Ernest MÉNAGER épousa la profession de boulanger et à peine âgé de 18 ans, que celui-ci part sur le Tour de France. Il arrive en janvier 1883 à La Rochelle où il est reçu aspirant et c’est dans cette même ville et la même année, qu’il est reçu Compagnon boulanger du Devoir, le jour de l’Assomption 1883, sous le noble nom de Tourangeau l’Ami des Arts.

Registre  des réceptions de la cayenne de Saumur.

Pomme de canne de Tourangeau l’Ami des Arts (Cayenne des Compagnons boulangers du Devoir AOCDD de Blois)

Publication de la réception des Compagnons boulangers à La Rochelle, Assomption 1883, journal « La Fédération Compagnonnique » numéro 56 du 7 octobre 1883. Premier en Ville, Célestin BETTESTA, Gascon le Fier Courageux ; Second en Ville, Pierre Ulysse FOURTON, Bordelais Laurier d’Amour ; Rouleur, Émile BESSON, Berry l’Ami des Frères.

Levé d’acquit de Tourangeau l’Ami des Arts, il quitte La Rochelle le 22 septembre 1883, les signataires sont : Premier en ville, Célestin BETTESTA Gascon le Fier Courageux ; Second en ville, Pierre Ulysse FOURTON, Bordelais Laurier d’Amour et Rouleur, Émile BESSON, Berry l’Ami des Frères.

De passage à Rochefort, quitte la ville le 22 septembre 1883, signés par : P.E.V. Armand BRAUD, Vendéen la Fraternité, S.E.V. François TURPIN, Gâtinais l’Ami du Travail ; Rouleur, Saintonge le Fier Courageux.

De passage à Cognac, quitte la ville le 24 septembre 1883 ; signes P.E.V. BEAU Eugene, Saintonge la Vivacité ; S.E.V. NICOLAS, Bordelais Sans Peur ; Rouleur, BAUDIN Barthélemy, Angoumois le Fidèle Courageux.

Arrive à Angoulême et y travaille pendant 5 mois et y occupe la position de Premier en Ville, quitte cette ville le 22 février 1884 (S.E.V. pendant un mois) signes P.E.V. MAURIGER Louis, Alsacien la Bonne Conduite ; S.E.V. CARDINAL Maxime, Niortais l’Ami de l’Honneur ; Rouleur, MAZIERES Pierre Ernest, Angoumois la Sincérité.

Tourangeau l’Ami des Arts à Angoulême revêtu de la couleur de Premier en ville .(Archives famille Ménager)

Arrive le 25 février 1884 à Bordeaux, y travaille pendant trois mois, et est rouleur pendant un mois, signe P.E.V. FOURCADE François, Bigourdan l’Exemple de la Sagesse ; S.E.V. LACROIX Albert, Bordelais le Flambeau du Devoir ; Rouleur, BOURTAYE Joseph, Bayonnais la Pensée.

Agen, levé d’acquit signe du 25 février 1884, signe P.E.V. Léopold MODESTE, Champagne l’Ami des Compagnons ; S.E.V. BRANET Auguste, Gascon la Belle Prestance ; Rouleur, GAILLAC Antoine, Agenais la Plaisance.

Toulouse, levé d’acquit signé du 5 mai 1884 par P.E.V. CONQUES Louis, Béarnais l’Ami du Travail ; S.E.V. CALAIS Jean, Comtois la Gaité ; Rouleur, TOUFINNE Pierre Paul, Toulousain le Flambeau du Devoir.

Montpellier, levé d’acquit signé du 6 mai 1884 par P.E.V. THEURON Henri, Languedoc le Soutien du Devoir ; S.E.V. NICOLAS Henri, Languedoc la Sagesse ; Rouleur, CAMBES Pierre, Languedoc la Fidélité ; et se dirige aussitôt sur Nîmes.

Nîmes, levé d’acquit signé lors de son départ le 13 février 1885, par P.E.V. VIER Louis, Nimois Laurier d’Amour ; S.E.V. ….l’Exemple de la Sagesse ; Rouleur, CHERTANIER Vivarais Sans Reproche ; Secrétaire, CARNAS Louis, Gévaudan l’Ami du Courage ; à travailler dix mois dans cette ville et a été rouleur deux mois.

Toulon, levé d’acquit signé du 19 février 1885 par P.E.V. BORELLY Florent Joseph, Saint Esprit le Flambeau du Devoir, S.E.V. GIRAUD Veron, Brignoles la Clef des Coeurs ; Rouleur, SIGAUD Jean, Toulonnais la Douceur ; et se dirige aussitôt vers la Sainte-Baume.

Le 20 février 1885, il est le quatrième signataire du livre de passage des Compagnons du Devoir, à la Sainte-Baume, registre du père AUDEBAUD, Saintonge la Fidélité, Compagnon charron du Devoir :

« Ménager Ernest dit Tourangeau l’ami des arts Compagnon  boulanger du Devoir, Enfant de Maitre Jacques, reçu à La Rochelle pour l’Assomption 1883 Compagnon à la vie à la mort passé  à Saint-Maximin, venant de Toulon le 20 fevrier 1885, il emporte ses couleurs et passera par la Sainte-Baume, visiter les lieux consacrés au souvenir de Maitre Jacques puis continura sa route vers Marseille pour terminer son tour de France, emportant l’estime de tous ses Frères en Compagnonnage »

À Marseille, son levé d’acquit est signé le 25 février 1885 par P.E.V. VINET Antoine, Marseillais l’Ami de l’Honneur ; S.E.V. ROUX Jean, Toulonnais le Secret du Devoir ; Rouleur, Toulonnais le Flambeau du Devoir.

Il arrive à Brive débute Mars, et travaille à la manutention militaire, il est au contact et à l’école du P.E.V., Jean-Baptiste ENTRAYGUES, Limousin Bon Courage, célèbre compagnon boulanger de l’époque, fondateur de cette ville de deuxième ordre. Dans cette ville il tombe gravement malade :

« Le Pays Entraygues me fit soigner pendant huit jours chez la mere et ce n’est que sur mes instances réitérées qu’il se décida à me faire transporter à l’hospice, ou je restai trente et un jours, […] (il) n’a jamais manqué un jour de venir me visiter, m’apportant toujours quelque chose, tantôt c’était du chocolat, tantôt des biscuits, tantôt du vin vieux qu’il payait pour hater mon rétablissement, je dois également des remerciements à son épouse pour ses bonnes visites et ses bons conseils lorsque convalescent je sortis de là, et que, de l’avis du médecin, je dus regagner le toit paternel, ce fut encore lui qui me proposa l’usage de sa bourse.[…] dans la même salle d’hôpital que moi se trouvait un vieux C. : menuisier du devoir du nom de Marquessac, dit Joseph le Limousin, ce C. : comme pensionnaire pouvait sortir de temps en temps, or, il y avait à peu près quinze jours que j’étais là, lorsque, un jour ce C. : sorti et il ne rentra pas et le lendemain matin on le rapportait avec une jambe cassée. Eh bien ! a part le C. : Entraygues, qui lui apportait toujours du tabac je soutiens et j’affirme que pas un C. : de la Fédération de Brive n’est venue lui rendre une seule visite à son lit de douleur… » ( Le Ralliement des Compagnons du Devoir, 11 avril 1886, numéro 61)

Limousin Bon Courage est signataire de son levé d’acquit ; signe également : S.E.V. Périgord le Bon Soutien du Devoir, Rouleur, Limousin la Rose d’Amour.
Le levé d’acquit est signé le 18 avril 1885, Tourangeau l’Ami des Arts y a exercé la fonction de Second en ville pendant un mois.
Nous ignorons s’il suivit les conseils du médecin, le priant de rentrer chez soi, car nous le trouvons à Toulouse lors de la Saint Honoré 1884, il occupe la position de rouleur.

Service sous les drapeaux : Classe 85 à Tours numéro de matricule 76, 1 er volume (à consulter)

En octobre-novembre 1885 est rouleur à Tours, occupe cette fonction à la Toussaint, lors de l’enterrement au cimetière de Chinon, d’Henri LESTRADE, Gascon le Bien Zèlé, Compagnon boulanger du Devoir (« Le Ralliement » N52, du 22 novembre 1885, pages 4 et 5) ; en mars et avril 1886, il est domicilié à la Chapelle-sur-Loire, peut être employé du Compagnon BETTESTA, Gascon le Bien Courageux dans cette ville.

Marque secrète  de Rochelais Coeur d’Amour, signée par Tourangeau l’Ami des Arts, Premier en ville ;  S.E.V. COMPAIN Henri, Manceau Coeur Sincère ; rouleur, LEROUX Louis Marandais l’Exemple de la Sagesse, (Archives CBPDD Tours)

En juin1886, Tourangeau l’Ami des Arts occupe la position de Premier en Ville à La Rochelle. Lors de cette période, il écrit quelques mots sur l’histoire des ouvriers boulangers (Archives de la Cayenne de La Rochelle, publiées dans « Les Compagnons boulangers et pâtissiers présentent l’histoire compagnonnique de leur corps d’état » G.Papineau, Blois l’Ami du Travail) :

Tourangeau l’Ami des Arts quitte La Rochelle pour Tours, puis  en juin 1887 retourne à La Rochelle ; en aout 1888 octobre 1889, il est de retour en Touraine, à Chambray.

(Journal « Le Ralliement des Compagnons du Devoir »)

Ernest MENAGER, Tourangeau l’Ami des Arts, premier rang, premier compagnon en partant de la gauche. Certainement une Saint-Honoré, Madame CRITEAU, Mère des Compagnons boulangers de la ville de Tours entre 1892 et 1911/1914. (Musèe du Compagnonnage Tours)

Le 8 juillet 1893, Tourangeau l’Ami des Arts épouse Marcelinne BARRIER (née en 1871 a Hommes, fille de Pièrre et Marie Barrier, cultivateur), le couple s’installe dans la Sarthe à Bessé-sur-Braye, place de l’église.

Bessé-sur-Braye, Place de l’église. « Edition Chartier » épicier à Bessé-sur-Braye.

Le couple MENAGER aura six enfants, tous nés à Bessé-sur-Braye, seul le premier fils, Gaston, épousera un métier de bouche, il deviendra cuisinier-pâtissier.

–Mathilde Ernest née en 1894.

–Gaston né en 1896.

–Octave Louis  né en 1902.

–Andrée Marie Louise née en 1904, est employée dans l’entreprise 1921~1926.

–Julien Pierre né en 1909.

–Louise née en 1911.

Tourangeau l’ami des arts est membre du Ralliement, section de Tours, publication  « Le Ralliement » du 15 aout 1905 :

En 1911, travaille et est domicilié chez Tourangeau l’Ami des Arts, MAGNAN Voltaire ( Voltaire Vercingetorix Pytagore MAGNAN, né à Nantes le 3 septembre 1895, fils de Francois MAGNAN, Angoumois l’Exemple de la Justice. Mort pour la France le 16 avril 1917 à Verneuil Braulne Braye, tué à l’ennemi, soldat de 2 eme classe au 156 eme régiment d’ infanterie).

Tourangeau l’Ami des Arts, et sa fille Mathilde devant leur magasin à Bessé sur Braye-vers 1905- la dame serait une cliente. (Coll. Chartier)

Andrée Marie-Louise, quatrième enfant de Tourangeau l’Ami des Arts se marie le 31 mai 1926 avec Lucien CHARTIER, fils de Lucien Alexis CHARTIER, l’un des épiciers de Bessé-sur-Braye.

Sur le quai de la gare de Bessé-sur-Braye, Lucien Alexis CHARTIER, épicier à Bessé-sur-Braye, et son fils Lucien qui deviendra le gendre de Tourangeau l’Ami des Arts en épousant sa fille André Marie-Louise. Nous remarquons sur l’angle haut droit que la Carte Postale a été édité par Lucien Alexis CHARTIER. Nous connaissons à ce jour quatorze cartes postales représentant Bessé-sur-Braye et le Château de Courtanvaux, éditées par Lucien Alexis CHARTIER, cartes qu’il vendait bien sur dans son épicerie.

En mars 1928, une annonce est diffusée dans le journal « Le Compagnonnage » pour la vente de son fonds de commerce, place de l’église à Bessé-sur-Braye dans la Sarthe. Tourangeau l’Ami des Arts prendra sa retraite un an plus tard en 1929, mais malheureusement, il ne réussit à vendre que sa graineterie, qui eut une activité jusqu’à 1935 environ.

« A céder dans forte commune industrielle de la Sarthe, boulangerie, épicerie, graineterie, cuisson 25 a 30 quintaux par mois, patisserie 100 francs par dimanche ; chiffre d’affaire en graineterie et épicerie, 100 a 120 000 fr par an. Petit portage de pain et d’épicerie avec camionnette, dépôt de teinture et levure. Loyer : 2000 francs. Bail à volonté du preneur.

Prix : 45000 francs, dont 20 000 francs comptant. On ferait concession à jeune C. : actif et travailleur. S’adrésser à Ménager, place de l’église a Bessé-sur-Braye »

A noter qu’il est spécifié « …commune industrielle de la Sarthe… » étant donné les papeteries qui se trouve dans cette communes.

Couverture du chansonnier manuscrit par Tourangeau l’Ami des Arts (Archives familiales)

Ce chansonnier contient les chansons :

– Mon nom, mes couleurs et ma canne ; E.COLLOMP, l’Estimable le Provençal, C. Cordier D.D.

– Appelez-moi, je reviendrai ; E.COLLOMP, l’Estimable le Provençal, C. Cordier D.D.

– Le blason ; CALLAS ; l’Ami des Filles le Languedocien, C. Cordier D.D.

– Le départ ; PIRON ; Vendôme la Clef des Coeurs, C. Blancher-Chamoiseur .DD.

– Origine du tour de France ; PIRON ; Vendôme la Clef des Coeurs, C. Blancher-Chamoiseur D.D.

– Le vieux Franc-coeur ; PIRON ; Vendôme la clef des Coeurs, C. Blancher-Chamoiseur D.D.

– Voila pourquoi j’aime encore le Devoir! ; Parisien le bien Aimé, C.Cordonnier bottier D.D.

– Les fils de la Vierge ; Parisien le bien aimé, C.Cordonnier bottier D.D.

– Hommage au Devoir ; PIRON ; Vendôme la clef des Coeurs, C. Blancher-Chamoiseur D.D.

– Le départ des Compagnons ; JOURNOLLEAU, Rochelais l’Enfant Chéri , C. Boulanger D.D.

– Reconnaissance des C. Tisseurs-Ferrandiniers ; Agenais la Victoire, C.Tanneur-Corroyeur D.D.

– La canne ; CALLAS ; l’Ami des filles le Languedocien, C. Cordier D.D.

– Le départ des Compagnons ; A.PERDIGUIER, Avignonnais la Vertu, C.Menuisier D.D.D.L.

– Le dernier rêve de Vendôme ; PIRON; Vendôme la clef des Coeurs, C.Blancher-cham. D.D.

– Le mystere ; ARNAULT, Libourne le Décidé, C. Boulanger D.D.

– Adieux a la Provence ; JOURNOLLEAU, Rochelais l’Enfant Chéri , C. Boulanger D.D.

-Le départ, Avignonnais le Docile ; C.Tanneur-Corroyeur D.D.

-Ma prophétie ; ARNAULT, Libourne le Décidé, C. Boulanger D.D.

-Mon tour de France, E.COLLOMP, l’Estimable le Provençal, C. Cordier D.D.

-O vieux Devoirs, vous serez éternels, Dauphiné la Clef des Coeurs, C. Tisseur-ferrandinier D.D.

-La fusion ; ARNAULT, Libourne le Décidé, C. Boulanger D.D.

Titre de rente nominatif du Ralliement des Compagnons du Devoir.(Archives Alain Ménager)

(archives familiales)

Monsieur Claude Chartier, petit-fils de Tourangeau l’Ami des Arts, nous a fait parvenir cet extraordinaire document écrit de la main du compagnon Bonneaud, Rochelais la Laborieuse adressé à Tourangeau l’Ami des Arts. Ce courrier relate les derniers souffles de la 6e Cayenne des compagnons boulangers du Devoir de la Rochelle.

« La Rochelle, le 16 aout 1933.

En réponse à ton estimée, je regrette C.: F. : que tu n’est pu assister a notre fête qui a été de toute beauté et a étonné les Rochelais de voire un cortège semblable, nous étions au défilé plus de 80 C. :D. :D. : et du D. : D. :L. :, pour l’Union, nous les avons laissé chez eux, même pour l’exposition, nous avons exposé chacun dans notre salle.

J’aurais été heureux C. : F. : si tu avais pu assister à notre fête, car nous aurions pu parler de notre défunte Mère Merand chez laquelle j’ai mangé avec toi.
Souvient toi de Bonneaud, dit Rochelais le laborieux qui travaillait chez Mr Marot rue des […]. Je te prie de croire que notre bannière était en avant du cortège avec la Mère et le premier en ville des boulangers, car nous étions désignés pour ouvrir le cortège qui était magnifique. Cela me rappelle notre jeune temps C. : car tu sais, je suis de la classe 84 et malgré tout je […] la tête du cortège et j’en étais fier, cela me rappelle le Saint-Honoré et d’autres fois que nous allions porter des brioches chez les F. : D. : D. : et à la préfecture, cette […] n’existe plus à la Rochelle. Toutes les archives sont chez moi et personne comme boulanger ne suit la société.

J’ai conservé notre chambre compagnonnique pendant près de dix ans et personne ne paye de cotisation ce qui fait qu’après la guerre, j’ai laissé la chambre car je ne suis pas millionnaire […] Tout est chez moi et ensuite nous avons forme une amicale C. : tiendra elle, j en doute car les trois quarts ne payent pas leurs cotisations. Moi, je suis trésorier et je vais donner ma démission de trésorier car c’est des ennuis pour moi, où il est notre jeune temps ? Hélas, c’est pour cela que pour cette fête, j’étais fier de revoir notre compagnonnage défiler dans les rues comme notre jeune temps.

Veillez agréer mes salutations des plus F. : d’un vrai F. : D. : D. :

Bonneaud, dit Rochelais le laborieux C. :B. :D. :D. :

Avenue du Rompsay  La Rochelle »

Tourangeau l’Ami des Arts décède le 20 juillet 1944 à Bessé-sur-Braye, sans Honneur Compagnonnique du au bombardement du village le 12 juin, les habitants ayants quittes la ville et l’église inutilisable. Le jour de ses obsèques, ses couleurs et sa canne étaient sur son cercueil, ce qui a beaucoup intrigué les rares assistants. Aucun compagnon présent, étant donne l’absence de moyens de transport, et l’impossibilité de faire connaitre son décès. Les attributs compagnonniques furent remis par la famille aux Compagnons boulangers du Devoir de la Cayenne de Blois, selon ces dernières volontés…

(Archives Alain Ménager)

Aujourd’hui, la canne de Tourangeau l’ami des arts, est toujours inscrite à l’inventaire des archives des Compagnons boulangers du Devoir du Cayenne de Blois.

Claude CHARTIER, petit-fils de Tourangeau l’Ami des Arts, avec la canne de son grand-père dans le jardin de Blois la Fraternité.

Les renseignements et documents familiaux ont ete recueillit grace à la gentillesse et générosité de l’un des petits-fils de Tourangeau l’Ami des Arts, Monsieur Claude CHARTIER, fils d’Andrée Marie Louise MENAGER et Louis CHARTIER, qui nous signe avec enthousiasme, l’un des nombreux courriers qu’il nous a adressés:

« Un des petits-enfants de Tourangeau l’Ami des Arts et fier de l’être! »

et Alain MENAGER, petit-fils également de Tourangeau l’Ami des Arts.

Au nom de la Fédération des Compagnons boulangers et Pâtissiers restés fidèles au Devoir, qu’ils soient tout les deux, triplements remerciés.

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.