Dubois Henri, Tourangeau l’Amour du Travail et son fils Camille, Tourangeau Beau Désir.
Henri Marie Auguste DUBOIS est né à Loches le 31 octobre 1872, il vécu certainement au Perreux sur Marne (94), en 1908, lieu et année de naissance de son premier fils, Henri ne le 17 janvier.
Henri DUBOIS est reçu Compagnon boulanger à Tours à la Pâques 1910, sous le nom de Tourangeau l’Amour du Travail.
Henri DUBOIS, Tourangeau l’Amour du Travail, premier rang, 7 eme assis en parant de la gauche. (Coll. privée)
En 1911, à Tours, fait partie des membres -avec le Compagnon boulanger Gustave HERAULT, Tourangeau Coeur Loyal– de la commission d’organisation de la fête Compagnonnique du 24 septembre 1911.
En 1912 né un autre fils, Camille qui épousera la profession de son père, mais aussi le Compagnonnage du Devoir.
Au sein de la société des Compagnons boulangers de la ville de Tours, il occupe entre autres, les fonctions de Premier en Ville (président) en aout 1914, juin 1920 et 1933.
Saint Honoré, Tours 1935. Ce jour Madame JOYEUX épouse de Poitevin la Tranquillité, Compagnon cuisinier des Devoirs unis reçoit des mains Gustave HERAULT, Tourangeau Coeur Loyal sa couleur blanche de fonction de Mère des Compagnons boulangers du Devoir de la ville de Tours.
Henri DUBOIS, Tourangeau l’Amour du Travail.
Camille DUBOIS, Tourangeau Beau Désir.
En 1931, Henri DUBOIS, Tourangeau l’Amour du Travail est employé à Tours chez un certain Grangère ou Frangère, quai du Port Bretagne, il est domicilié rue Emile Zola avant 1939 (sa maison sera détruite pendant la guerre).
En 1938
Saint Honoré Tours 1939.
Il décédé le 14 octobre 1950 à Châtellerault.
Son fils, Camille est né le 19 aout 1912 a Tours, reçu Compagnon boulanger à l’Assomption 1930 à Tours sous le nom de Tourangeau Beau Désir. Lors de la Saint Honoré 1935, il reçoit des mains du Premier en Ville de Tours, Emilien COTET, Poitevin le Courageux, le diplôme d’honneur de la société des Compagnons boulangers du Devoir (sera remis également un diplôme d’honneur a Gustave HERAULT, Tourangeau Coeur Loyal)
Il épouse Helene GORNEAU de Saint Jean Bonneval (10) en octobre 1937. Cette union donne naissance à une fille, Suzanne Lucie, (née à Saint Jean de Bonneval 1939), et un fils Gérard.
Tourangeau Beau Désir prononce un discours à l’enterrement de la Madame LARCHER, Mère des compagnons boulangers de Troyes, à Troyes en 1939.
Saint Honoré 1937 à Troyes, Tourangeau Beau Désir avec en main la canne de Rouleur, fonction qu’il occupe à partir de cette date jusqu’à septembre de la même année.
Elois MALLET, Agenais Sans Reproche, et Camille DUBOIS, Tourangeau Beau Désir, deux grands « frères », avant de partir au service militaire. (Archives famille Mallet).
Puis la guerre 39 – 40…
Médaille commémorative de la bataille de la somme.
Croix de guerre avec Etoile de bronze.
Tourangeau Beau Désir décéda le 4 octobre 1992 et fut inhumé le 7 octobre 1992 au cimetière de Saint Jean de Bonneval.
Descendant fils et fille de Camille :
DUBOIS Gérard et Pierre et Suzanne Billerey sont également fille et gendre de Camille à Saint Jean de Bonneval
Différentes identifications de la photographie de la saint Honoré 1935 à Tours:
Madame JOYEUX, mère des Compagnons boulangers du Devoir, 11 rue de la serpe.
Emilien COTET, Poitevin le Courageux.
Gustave HERAULT, Tourangeau Coeur Loyal.
Jules BOUCQ, Poitevin l’Ami du Travail.
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité C.P.R.F.A.D.
Bonjour,
Je découvre ce site et suis très heureux de voir qu’il existe encore des descendants d’Henri Dubois !
Je suis l’arrière-arrière-petit-fils d’Henri (« Tourandeau, l’ADT »).
Si Mme Sandrine Dubois, ou toute autre personne, veut bien me contacter, n’hésitez pas, j’habite près de Tours et , sans être Compagnon, je susi encore en contact avec nombre de CompComp de Tours et pourrai vous fournir d’autres infos !
Cordialement,
Patrick Le Tohic, descendant du Comp. « Tourangeau, l’ADT »
06.36.74.33.86
Madame Sandrine Dubois, arrière-petite-fille de Tourangeau l’amour du travail, nous a envoyé, suite à la parution de cet article, ce petit courrier qui nous encourage a continuer sur cette voie de la Mémoire :
« C’est formidable, merci encore pour votre travail et vos échanges avec
moi-même et mon papa. Il ne savait pratiquement rien à ce sujet sur son
grand-père et grace à vous nous avons appris énormément. Il va bien
falloir que je finisse par percer le mystère de la tombe que vous m’avez
demandé de photographier et que, hélas, je n’ai toujours pas trouvé car
je vous dois bien un bon remerciement en échange de tout ce que vous
avez fait pour nous ».
Cordialement.
Sandrine.
PS du CREBESC : La tombe en question est celle de la Mère des Compagnons boulangers de l’Union Compagnonnique, Madame Richoux qui à été inhumée dans un cimetière de Nantes le 3 décembre 1931 au cimetière de la Bouteillerie.
Une grande biographie sera publié en septembre à son sujet.