Nikolaï Ivanovitch VAVILOV est un chercheur russe que l’on redécouvre à ces heures de recherches sur des blés que l’on veut cultiver sans intrants, et du coup avec des variétés plus proches des terres et des climats. Recherche qui se résume un peu dans l’appellation « blés anciens » ou « landrace-blés locaux ».
Deux publications récentes ont été jusqu’à remettre les pas dans les multiples voyages qu’avait effectué Vavilov.
Une pour constater après +/- 70 à 80 ans combien la perte de la biodiversité s’est accentuée.
Il s’agit de « Aux sources de notre nourriture, Nikolaï Vavilov, et la découverte de la biodiversité » de Gary Paul NABHAN (ethno-botaniste, un des fondateurs de Slow-Food USA, descendant d’une famille libanaise installée aux States)
NABHAN rend un vibrant hommage à l’action de celui que certains baptiseront de « père de la biodiversité » et donne dans son épilogue l’état alarmant de la biodiversité actuel.
Le deuxième livre vient de paraître en 2017, et est plus un reportage photographique de Mario DEL CURTO, qui pendant 4 ans a visiter l’Institut Vavilov et ses douze stations d’expérimentation disséminées en Russie. En relatant le piètre état de service dans lesquels cette institution avec ces stations satellites sont maintenues.
Le livre « Les graines du Monde. L’Institut Vavilov » de Mario DEL CURTO a été publié, fin 2017 aux éditions Actes Sud.
Une des manières de vous présenter ces livres est ce diaporama qui rend hommage à Nikolaï VAVILOV et relate aussi sa triste fin, puisqu’il fut victime des purges staliniennes. En janvier 1943, il va mourir de faim dans une prison à Saratov.