Confiserie Verquin 1978 (59-Tourcoing)
158 – Jean-Claude THIERRY. Collection privée
50mm. Bronze.
Avers : Allégorie tenant rameaux de chêne et lauriers ; TRAVAIL / PERSEVERANCE. Revers : CONFISERIE VERQUIN / en circulaire ; CHAMBRE SYNDICALE / CHOCOLATIERS * CONFISEURS * BISCUITIER * / CALLEWAERT PAULETTE / 1978.
Historique :
1912 : Création de la boulangerie pâtisserie Verquin
1952 : L’entreprise se spécialise dans la confiserie
1957 : Création de la pastille du Mineur *
1991 : L’entreprise s’installe sur son site actuel à Tourcoing
2008 : Rachat de la société européenne de confiserie à Neuville-en-Ferrain
2017 : Rachat de la société par le groupe Sucralliance
La voix du Nord le 22 aout 2013 : Les « bouc’ à chuque » de la région connaissent toutes la Pastille du mineur, mais également les Croibleu, les Têtes brûlées, la violette, autant de bonbons vedettes fabriqués depuis quatre générations par la famille Verquin.
De 1895, date d’ouverture de la première pâtisserie tourquennoise d’Henri et Elodie Verquin, à aujourd’hui, où l’arrière-petit-fils, Luc-Pierre poursuit la tradition familiale dans son usine tourquennoise, les bonbons Verquin continuent de régaler les papilles des petits (et grands) gourmands.
« Nous sommes issus d’un monde de boulangers-pâtissiers depuis quatre générations, se souvient Luc-Pierre Verquin. Mes arrière-grands-parents ont eu six enfants qui ont tous travaillé dans le métier du sucre et de la gourmandise ».
En 1925, les frères André et Georges reprennent l’affaire familiale et ouvrent leur biscuiterie-confiserie à Neuville-en-Ferrain, « Aux trois cigognes ».
En 1952, la biscuiterie et la confiserie se séparent. C’est à cette époque que Georges Verquin a l’idée géniale de la Pastille du mineur. Une vielle recette indienne de bonbon à la fraîcheur musclée qui dégage les bronches, à l’attention des familles ouvrières nordistes. Le succès est immédiat.
La pastille du mineur est vendue en bocaux de trois kilos. Aujourd’hui encore, plus de 1,3 million de sachets en sont vendus chaque année.
En 1968, la troisième génération de Verquin fait son apparition et lance l’entreprise familiale dans l’aventure de la grande distribution.
Grâce au développement des marques de distributeurs, Verquin confiseur continue de croître. En 1992, l’entreprise déménage dans des locaux beaucoup plus vastes (20 000 m2) à Tourcoing.
En 2002, à l’âge de 30 ans, Luc-Pierre Verquin, quatrième du nom, prend à son tour les rênes de l’entreprise avec comme credo : l’innovation. Les gammes de bonbons se multiplient, le sans sucre se développe, les mini-bonbons font fureur dans les cours de récréation. En rachetant en 2008 la Société européenne de confiserie à Neuville-en-Ferrain, Verquin se met en poche les marques Têtes brûlées, Croibleu, etc. En 2012 sort le Fwi, une délicieuse dragée craquante enrobée de chocolat. Verquin n’a pas fini de faire défaillir les « bouc’ à chuque ».
Verquin est l’un des plus anciens établissements de confiserie de France. De nos jours, il porte le nom de Confiserie du Nord. Il s’est donc forgé une solide maîtrise artisanale dans la confection de friandises et de nobles valeurs familiales qu’il continue d’exploiter à l’heure des machines modernes et de la production industrielle.
Cet inestimable savoir-faire lui permet de satisfaire les exigences de qualité des clients et de sortir de nouvelles variétés avec succès. C’est le cas des bonbons qui piquent Têtes Brûlées, une marque qu’il a reprise en 2010. Remaniée entièrement, elle a permis à Verquin d’accroître considérablement son chiffre d’affaires étant donné que ces friandises aux émotions fortes rencontrent un triomphe auprès des enfants.
Mais Verquin Confiserie du Nord, c’est aussi et toujours ses vénérables bonbons anciens qu’il continue de produire en abondance à l’aide des procédés contemporains tout en restant intransigeant sur la composition d’origine. C’est le cas par exemple du bonbon Croibleu et de la pastille du mineur aux vertus rafraichissantes, de l’ourson chocolaté à la guimauve, des boules à mâcher Kismache et Karaneige au sucre glace, des souris caramélisées. Sans oublier le divin bonbon caramel Krowka au beurre et au lait polonais, ainsi que les Air Fruits, bonbons mous intensément fruités. (Espace bonbon).
Histoire de la Pastille du Mineur
La région Nord-Pas-de-Calais était autrefois une région minière. Pendant leurs longues heures de travail sous terre, les mineurs souffraient, entre autres, de problèmes respiratoires.
En 1957, un maître confiseur de Tourcoing, Georges Verquin, créa ce bonbon qui aide à dégager les bronches tout en apportant une sensation de fraîcheur.
Comme il était interdit de fumer dans les mines, à cause du gaz qui s’en échappe, ce bonbon permettait de compenser l’envie.
L’idée de la recette lui été inspirée par une très ancienne recette traditionnelle indienne qui était utilisée pour confectionner des sirops.
Si à l’origine la pastille du mineur était destinée aux ouvriers des mines, elle a réussi à conquérir un large public par la sensation immédiate de bien-être qu’elle procure.
Qu’est-ce que c’est ?
Pour rendre hommage à la mine, la pastille du mineur, ressemble à un morceau de charbon, et plus particulièrement à un boulet noir.
Légèrement ovale, elle fait penser à un petit coussin.
La recette est jalousement gardée, mais la pastille est fabriquée à partir d’extraits naturels de plantes.
Elle contient principalement de l’anis étoilé, de l’eucalyptus, de la menthe, et du sucre bien sûr.
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Jean-Claude THIERRY
