Les six premiers mois de la guerre 14-18, sur le front ouest, est une guerre de mouvement, avec la « course à la mer » qui se transformera à partir de début 1915 en guerre de position stationnaire, la triste guerre des tranchées, dont l’un des lieux les plus tristement célèbre est Verdun, Daumont. Cette guerre de position stationnaire ne verra sa fin qu’avec l’armistice du 11 novembre 1918.
Boulangerie militaire allemande équipé du Backofenwagen 90, en démonstration, nous observons sur la droite le groupe d’enfants très attentifs.
Pendant ces quatre ans (1915-1918), les fours mobiles, dans de nombreuses zones de combats, ne sont plus de première utilité, il est préférable de construire des fours maçonnés dans des locaux déjà existant, fours à l’abri des intempéries, conservation des farines et du produits finit facilité, ainsi que les ravitaillements sur les zone de combats. Le service des subsistances allemand réquisitionnera aussi bien sur toutes les boulangeries industrielles situées dans la zone occupée.
Boulangerie fixe en Champagne 1916 ; Approvisionnement de la farine.
La même boulangerie, sortie du produit finit. Nous pouvons observer que nos boulangers allemands ont organisé ce défilé de farine et de pain KK, spécialement pour le photographe de presse. Le pain étant un sujet très puissant pour la propagande envers les civils, sur les bonnes conditions de vie du soldat au service de la patrie.
Boulangerie Allemande fixe. Wervicq Flandres 1916
Boulangerie industrielle, réquisitionnée par les allemands, Champagne 1916.
Bâtiment abritant huit fours construits par les allemands pendant l’occupation, à Breheville, petit village de la Meuse.
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.