L’amour et la mort

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En ce jour de Saint Valentin, nous allons découvrir que l’amour peut conduite malheureusement à l’échafaud…

Voici quelques cas de condamnations à mort d’hommes qui, pour histoire de coeur devinrent des meurtriers. La mention d’une grâce indique une commutation en peine de travaux forcés à perpétuité sont généralement commuée en détention à perpétuité.

– Le 1 mai 1873 à Versailles, est condamné à mort, Eugene LAFOND, ouvrier patissier âgé de 20 ans, pour avoir tué son collègue Auguste VERNIER de trois coups de hachoir à viande, et avoir mis le feu à son lit le 22 janvier 1873 à Versailles. Mobile : les deux hommes étaient amoureux de Blanche VALTAT, la bonne de leur patron , le soeur BREFORT. Il fut gracié le 14 juin 1873.

– Le 20 juillet 1887 à Bourges, sont condamnés à mort Louis BONIS et Jules CHAGNON, pour avoir le 25 février 1887 , massacré a coup de buche Monsieur HERAUDET, boulanger et aubergiste, incités par Marie HERAUDET, née DENIZOT, la maitresse de CHAGNON. Marie est condamnée a 20 ans de travaux forces. Louis BONIS et Jules CHAGNON sont graciés le 17 septembre 1887.

– Le 23 septembre 1888, à Blois est condamné, Claude Antoine LYAUTEY, âgé de 42 ans, piqueur de meules, pour avoir  blessé le 19 aout 1888 aux Montils de 36 coups de couteau émoussé l’épouse du meunier Emile COSSON, Angèle, âgée de 23 ans et enceinte, avant de la jeter dans le Beuvron où elle se noie. Celui ci venait de sortir de la prison central d’Eysses où il venait de purger une peine de 5 ans pour vol. Il nia tout au long de son procès, avant de se raviser et d’avouer juste pares la plaidoirie de son avocat : il avait eu envie d’elle, elle avait refusé. Il n’abusa cependant pas d’elle avant sa mort, ni après. Il fut guillotiné le 24 décembre 1888.

– Le 24 octobre 1933, est condamné à Bourges, Jules CHATAIN, ouvrier boulanger âgé de 19 ans, pour avoir dans la nuit du 11 au 12 juillet 1933 à Vierzon, assassiné a coups de couteau Paulette BOUTY âgée de 24 ans, dont il était amoureux et refusait ses avances, ainsi que la mère de celle-ci, Marie CHARENTON, veuve BOUTY. Gracié le 23 septembre 1933.

– Le 25 juin 1934, est condamnée au Puy en Velay, Eugenie Germaine RAQUIN, veuve THOMAS, meunière âgée de 37 ans, pour avoir, le 12 mars 1934, fait égorger a coup de rasoir son mari Jean, par son jeune amant Julien FRANCON, leur garçon de ferme. FRANCON condamné a 7 ans de travaux forces, se suicide dans sa cellule le 28 juin de la même année par pendaison.  Eugenie Germaine RAQUIN sera graciée le 7 aout 1934.

– Le 31 octobre 1936, est condamné à Caen, Joseph LAUZEVIS, ouvrier boulanger âgé de 32 ans,pour avoir le 3 juin 1936, avoir assassiné de treize coups de couteau son épouse Genevieve Jeanne JANDAR, 24 ans, femmes de ménage qui l’avait quitté trois semaines plus tôt pour fuir son ivresse et ses violences. Garcié le 7 fevrier 1937.

– Le 21 octobre 1948, est condamné à Saint Mihiel, Jean Emile BUREL, ouvrier boulanger de 22 ans, pour avoir tué dans son sommeil son rival Henri ANDRE , vétérinaire, en lui fracassant la tête d’une vingtaine de coups de torche électrique, le 25 aout 1947 a Cousances-aux-Forges, puis essai de mettre le feu au corps dans la voiture de sa victime. Sa maitresse et complice Marcelle ANDRE, née THIRIOT , âgée de 25 ans est condamnée à 20 ans de travaux forces. Arret cassé, re-jugé à Strasbourg , condamné à perpétuité le 10 mai 1949.

Ces condamnations sont extraites du site http://www.guillotine.voila.net

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité C.P.R.F.A.D.

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