Le Seize Mai de Louis Pierre Journolleau, Rochelais l’Enfant Chéri, Compagnon Boulanger du Devoir. (1814-1882)
Par tradition, c’est la première chanson chantée au banquet de la Saint-Honoré. (Air – J’irai revoir mon père, aussi mère)
Interprété par Hervé Durif, Auvergne Cœur Sincère, CBRFAD.
Le voilà donc ce beau jour qui se lève,
oh ! seize mai, célébrons ton retour,
Oui te voilà, non ce n’est pas un rêve,
Tout radieux de plaisir et d’amour,
Quittez, Boulangers, votre ouvrage,
Car aujourd’hui, vous devez bien savoir,
Qu’il faut, selon I’antique usage,
Fêter ce saint ; pour nous, c’est un devoir (bis)Saint Honoré, sous ta noble bannière,
Reçois nos vœux, ils sont purs et sincères,
Sois le soutien de chaque compagnon,
Et n’oublie pas qu’ils béniront ton nom (bis)Entendez-vous cette cloche qui tinte,
C’est le signal qui vient nous avertir,
Pour le· saint lieu, quittons donc cette enceinte,
Où le ministre attend pour nous bénir.
Sonnez, clairons, hautbois, musettes,
Flotter aussi, nos brillantes couleurs,
Et partout chacun répète,
Ce gai refrain qui fait battre nos cœurs. (bis)Saint Honoré, sous ta noble bannière,
Reçois nos vœux, ils sont purs et sincères,
Sois le soutien de chaque compagnon,
Et n’oublie pas qu’ils béniront ton nom (bis)Voyer, partout où passe le cortège,
Comme, chacun accourt pour nous voir,
Du saint patron, le dieu qui nous protège,
S’enorgueillit de notre beau devoir,
Allons, rendons-nous chez la mère,
Puis à la porte, enfants, nous saluerons ;
Amis c’est l’ordre du mystère,
C’est le devoir de tous nos compagnons.Saint Honoré, sous ta noble bannière,
Reçois nos vœux, ils sont purs et sincères,
Sois le soutien de chaque compagnon,
Et n’oublie pas qu’ils béniront ton nom (bis)Nous, nous quittons, pour un moment sans doute,
Car au diner qui nous attend, ce soir,
Le cœur content, les échos de la voûte,
Retentiront de bonheur d’espoir,
Allons, chanteurs, vidons nos verres,
C’est dans le fond qu’on trouve les chansons,
Puis au bal, terminons en frères,
Cette journée chère à nos compagnons. (bis)Saint Honoré, sous ta noble bannière,
Reçois nos vœux, ils sont purs et sincères,
Sois le soutien de chaque compagnon,
Et n’oublie pas qu’ils béniront ton nom (bis)L’amour divin du devoir qui m’inspire,
M’excite encore dans mes nombreux projets.
Mes chers pays, si j’accorde ma lyre,
C’est le désir qu’on chante mes couplets,
Vous connaîtrez l’auteur fidèle,
Par vous chanté déjà depuis longtemps,
L’enfant chéri que l’on appelle,
Le Rochelais, soutien des devoirants. (bis)Saint Honoré, sous ta noble bannière,
Reçois nos vœux, ils sont purs et sincères,
Sois le soutien de chaque compagnon,
Et n’oublie pas qu’ils béniront ton nom (bis)