Portraits de Région 2004 – Présentation de Pains
La France à Vivre
Carte Maximum premier jour
Carte Maximum – Jean-Claude THIERRY. Collection privée
L’oblitération doit être authentique et lisible.
Elle doit obligatoirement avoir un rapport direct avec le sujet du timbre et de la carte postale donc, si possible, une double concordance par son texte ou par son illustration :
De lieu tout d’abord. Exemple : Un timbre et une carte postale de la Tour Eiffel doivent recevoir une oblitération de Paris. Sinon, elle n’est pas valable.
De temps ensuite. La date d’oblitération doit être comprise entre la date d’émission du timbre qui a donc pouvoir d’affranchissement et sa démonétisation.
Cette oblitération peut être un cachet premier jour, une oblitération ordinaire ou temporaire, une flamme concordante à texte ou illustrée.
C’est vers la fin du 19ème siècle que se situent les origines de la carte-maximum lorsque sont éditées les premières cartes postales illustrées parallèlement à l’émission des premiers timbres-poste représentant des symboles, personnages et paysages. Selon les règles postales en vigueur à l’époque, le verso de la carte postale étant réservé uniquement au nom et à l’adresse du destinataire, le timbre et l’oblitération se trouvaient logiquement au recto.
Les premières cartes-maximum sont donc le fruit du hasard et de réalisations spontanées, n’obéissant qu’à la fantaisie et au goût de leurs auteurs séduits par la concordance.
La maximaphilie trouve son plein essor après la seconde guerre mondiale et c’est d’ailleurs à cette époque que se crée l’association : « Les Maximaphiles Français ».