Pour fêter le 100e numéro du Journal des Chiens Blancs, le CREBESC a le plaisir d’offrir à ses lecteurs une nouvelle rubrique intitulée Philatélie !
« Le terme « philatélie » est attribué à Gustave Herpin dans la revue Le Collectionneur de timbres-poste du 15 novembre 1864. Il est créé à partir des mots grecs philos (ami) et ateleia (l’exemption de taxe). En Grèce, c’est le mot telos (taxe) qui est utilisé, notamment dans le titre de la revue Philotélia de Stephanos Macrymichalos. Le mot « timbromanie » est jugé péjoratif par le même Herpin.
Le mot « philatélie » a été préféré à celui de « timbrologie » en raison de sa meilleure adaptation, du fait de ses racines grecques, à un emploi international. « Timbrologie » subsiste cependant encore dans le titre de la plus ancienne des revues philatéliques françaises encore publiée L’Écho de la timbrologie, créé en 1887. (Wikipedia)
Voici le premier article de cette nouvelle rubrique, il est rédigé par notre ami Jean-Claude Thierry que vous connaissez tous à travers notre rubique Numismatique.
À travers le timbre, continuons ludiquement à découvrir l’histoire de la boulangerie pâtisserie !
Merci Jean-Claude !
Congrès International Pain et Céréales 1992
N° Yvert & Tellier 2757
Date de vente : 01/06/1992
Auteur : Baillais Odette
Valeur faciale : 3.40 FR
Taille : 40 mm x 20 mm
Composition : Blé – Céréale – Pain – Coquelicot
Le Congrès international des céréales et du Pain (International cereal and bread Congressl, créé en 1955 à l’occasion du IIIe Congrès international du pain à Hambourg, est une organisation indépendante, ouverte à tous les pays et poursuivant trois objectifs principaux :
– Le progrès de la science et des technologies céréalières,
– La standardisation des méthodes d’études et d’analyses,
– La publication de travaux et de leurs résultats.
La France s’honore d’accueillir à Paris, du 1Br au 5 juin 1992, « au Coeur » de l’année de l’Europe, le IXe Congrès international des céréales et du pain.
Cet événement est à la fois une consécration et une gageure. Consécration car la France, malgré la rigueur de la compétition internationale, continue d’affirmer sa place parmi les leaders céréaliers et agro-alimentaires mondiaux, grâce au savoir-faire de ses producteurs et de ses industriels, ainsi qu’à la compétence de ses chercheurs agronomes.
Gageure aussi, puisqu’il s’agit également de renouveler les bases de la collaboration entre chercheurs et industriels de tous les pays. Ainsi, par le nombre (plus d’un millier) et la qualité de ses participants, ce IXe Congrès se place résolument dans une triple perspective :
– Le service du progrès scientifique,
– Le développement des industries alimentaires
– L’amélioration de la nutrition et de la santé humaines.
Il ne s’agit de rien de moins, on le voit, par la synergie de la science et de l’innovation, que de nourrir les hommes, enjeu économique et moral du combat fondamental mené depuis l’aube de l’humanité. Aussi bien, ce propos de Buffon pourrait-il servir d’exergue aux travaux du IXe Congrès international des céréales et du pain : « Le grain dont l’homme fait son pain n’est point un don de la nature, mais le grand, l’utile fruit de ses recherches et de son intelligence dans le premier des arts ». (Source la poste)
