54 – Jean-Claude THIERRY – Collection privée. Agrandi 2 fois.
30mm. Argent. Feuardent réf 5385. Avers : face gauche de Louis XVI. LUDOV XVI / REX CHRISTIANISS. Revers : MAITRES TRAITEURS * ROTISSIERS * PATISSIERS. Champ lisse. Signé Droz.
Pour illustrer, voici les blasons des Métiers et corporations des : Rôtisseurs – Boulangers – Pâtissiers – Traiteurs de la série 1306 des cartes postales des éditions Barré et Dayez.
Ces cartes sont bien connues des passionnés d’héraldique surtout s’ils cumulent cette passion avec la fréquentation des bouquinistes, marchands ou collectionneurs d’objets anciens. L’éditeur parisien de cartes postales illustrées Barré et Dayez s’est fait une réputation depuis 1925 par la qualité et la beauté de ses réalisations en lithographie et en couleurs.
Elles sont facilement reconnaissables grâce au logo de l’éditeur : les lettres BD entrelacées dans un rectangle, au bas du verso qui comporte également un numéro de série suivi d’une lettre.
La Maison Barré-Dayez a édité de nombreuses séries thématiques : plats régionaux, les petits métiers, les villes, les blasons, la chasse à courre, les moulins à vent, les coiffes régionales, les costumes de nos provinces, les cartes géographiques, les mots historiques, les fables de La Fontaine, les mois de l’année, etc… La fabrication s’arrête au début des années ‘1970.
Dans les années 1940-1960, plusieurs séries de cartes postales héraldiques sont sorties de leur imprimerie et ont fait la joie des collectionneurs. Outre les blasons des Provinces françaises, belges, et un grand nombre de villes françaises, les plus recherchés, c’est une suite plus confidentielle, celle référencée par l’éditeur avec le N° de série 1306 présentée ici. Il s’agit d’un jeu complet de 25 cartes illustrées avec des blasons de métiers et corporations constituées à Paris jusqu’à leur dissolution sous la Révolution.
Les dessins originaux qui ont servi de modèles aux illustrateurs sont recensés et visibles dans l’Armorial Général de France établi par Charles-René d’Hozier, juge d’armes et généalogiste du roi Louis XIV, qui l’a réalisé, à la suite de l’Édit de 1696. (Source héraldique).
Vous remarquerez qu’en dessous de l’écu principal, plusieurs petits écus sont placés dans un faux désordre: ils complètent le sujet en représentant des corporations de métiers de même nature, et leurs dessins sont également connus dans l’Armorial Général de France. Enfin, un modèle de cachet de cire rouge portant un sceau, plus discret, placé à droite est lui aussi en rapport avec le sujet.
Collection Jean-Claude THIERRY l’encyclopédie Diderot et D’Alembert Artisanat au 18ème siècle