L’École spéciale militaire est créée par la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) sur ordre du Premier consul Napoléon Bonaparte, qui l’installe d’abord au château de Fontainebleau (arrêté du 8 pluviôse an XI (28 janvier 1803)), puis en 1806, à Saint-Cyr-l’École (Yvelines), dans les bâtiments de la Maison royale de Saint-Louis, fondée par Madame de Maintenon en 1686 (seconde épouse de Louis XIV), et dont elle conserve le nom.
Elle devient, avec le sacre impérial de Napoléon en 1804, École impériale militaire, mais ce n’est qu’à partir de 1818 que les arrivées d’élèves sont régulières et annuelles.
Montage d’une boulangerie mobile.
Saint Cyr
En 1940, les écoles de Saint-Cyr et Saint-Maixent (école militaire de l’infanterie et des chars de combat) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre. En novembre 1942, après l’occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes par l’occupant allemand.
En 1945, l’ESM déménage provisoirement à Coëtquidan (Morbihan) où elle faisait des manœuvres avant guerre, les bâtiments de Saint-Cyr-l’École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés du 26 juillet 1944. En 1947, l’EMIA devient l’école spéciale militaire interarmes, concession à l’ancien nom de Saint-Cyr. En 1957, le gouvernement décide la reconstruction de l’école en vue du retour de l’ESMIA à Saint-Cyr. Mais les temps ont changé, les élèves-officiers ne manœuvrent plus à pied ou à cheval mais au moyen d’engins motorisés. Le cadre de Saint-Cyr se prête mal à de telles manœuvres et en tous cas moins bien que la lande de « Coët ».
En 1959, le général de Gaulle décide de renoncer au retour de l’école à Saint-Cyr et de créer à la place un lycée militaire. En 1961, la formation des officiers issus du recrutement direct et des anciens sous-officiers est éclatée en deux. L’ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA. En 1964, les travaux de restauration de l’école pour en faire un lycée militaire commencent. En 1977 une nouvelle école vient s’installer sur le site de Coëtquidan, c’est l’École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).(source Wikipedia)
Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, C.P.R.F.A.D.