Autriche 1 – Collection privée
32mm. Argent.
Avers : Illustration de la légende : jeune apprenti tenant un miroir devant le basilic réfugié au fond d’un puits. Le jeune apprenti Boulanger terrasse le basilic en lui montant son reflet abject.
Revers : Illustration de la légende : BOULANGERIE dans la ruelle appelée le “Schönlaterngasse” (belle ruelle de la lanterne). La maison est un bâtiment classé avec l’histoire de la légende sur la façade.
Schönlaterngasse (« iere de la belle lantern ») est une petite ruelle sinueuse dans le centre de Vienne. Au Moyen Age, il était connu sous le nom de Straße der Herren von Heiligekreuz (« rue des messieurs de Heiligenkreuz »), car il passe le Heiligenkoreuzer Hof (« cour de la Sainte-Croix »).
Plus tard, il portait plusieurs noms qui faisaient encore référence au Heiligengkreuzer Hof avant d’être nommé d’après la « belle lanterne » en 1780. Les bâtiments le long de la ruelle datent de l’époque baroque.
Schönlaterngasse avec l’entrée du Heiligengkreuzer Hof à l’arrière-plan
Schönlaterngasse a d’abord terminé dans une ruelle qui a été enlevée pour faire place à la Jesuitenkirche, (église à deux étages, à deux tours à Vienne) sur laquelle il a été allongé à Postgasse, où il se termine encore aujourd’hui.
La soi-disant « elle lantern » est située à Schönlaterngasse. La lanterne d’origine est actuellement dans le Musée de la ville de Vienne, mais une réplique a été installée dans son emplacement d’origine en 1971.
L’apprenti boulanger remarqua la créature et la détruisit…
La maison en face de la lanterne, Schönlaterngasse, abrite un mythe viennois bien connu. Selon ce mythe, le 26 juin 1212 au matin, le serviteur d’un boulanger découvrit un basilic au fond du puits de la cour. L’apprenti boulanger remarqua la créature et la détruisit par la suite en lui tenant un miroir (en regardant dans ses yeux était connu pour être fatal). Le basilic a explosé. Les façades de la maison racontent cette histoire, qui a été inscrite dans ses murs en 1932 en utilisant le texte original de 1577.
Une vieille forge peut être vue à Schönlaterngasse, et sert de foyer à une association d’art.
La rue abrite également plusieurs établissements de restauration et de boisson aujourd’hui, qui sont ouverts les nuits et les soirées.
CGB complète : « 1ère pièce commémorative (sur six prévues) de la série des “Contes et légendes d’Autriche”. Le Basilic est une légende médiévale. Le Basilic est le roi des serpents, lorsqu’il passe quelque part, les oiseaux tombent du ciel, foudroyés, la végétation se dessèche, l’air lui-même s’empoisonne. L’ombre terrifiante du basilic a plané pendant longtemps sur l’imaginaire occidental…
Rares sont les héros qui ont affronté cette créature et qui en sont revenus vivants. On raconte ainsi qu’Alexandre le Grand, dont l’armée était menacée par de nombreux basilics, parvint à vaincre en employant une ruse.
Plus récemment, dans la chambre des secrets, Harry Potter est venu à bout d’un terrible basilic de 25 m de long grâce à son épée magique ».
Schönlatergasse a été sur les timbres-poste autrichiens quatre fois. Il peut également être vu dans Carol Reed The Third Man. (Source wiki).
Par Jean-Claude THIERRY