Jetons de Pain de Hollogne R.T.V.M. – Belgique. (Province du Luxembourg)
30mm. Laiton ou aluminium. HOLLOGNE – R.T.V.M. UN PAIN. Le numéro au revers correspond au Sociétaire.
Belgique 5 & 5a, b, c. – variantes – Collection privée
Hollogne, R.T.V.M. Un Pain. 6 jetons rond ou octogonal : R.T.V.M. / UN / O / PAIN / HOLLOGNE.
Descriptifs : Un Pain Laiton, R tr. Contr. 4 au R/ 30,5mm – Un Pain Ma, R tr. 30,5mm – Un Pain Ma, R tr. Contr. 00 à l’A/ et 00 37 au R/ 30,5mm – Un Pain Cu, 8 tr. 27mm – Un Pain Cu, 8 tr. Contr. 3 à l’A/ et au R/ – Un Pain Lt, 8 tr. Contr. 99 à l’avers et au revers.
Hollogne est un village de la commune belge de Marche-en-Famenne située en Région wallonne dans la province de Luxembourg. Hollogne est en réalité le prolongement sud-est de l’agglomération de Marche-en-Famenne.
La Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne est une entreprise d’origine liégeoise productrice de zinc fondée en 1837 et dont le siège d’exploitation était à Angleur. Elle a pour origine un procédé inventé par Jean-Jacques Dony au début du XIXe siècle. Le nom provient de Vieille-Montagne (en allemand Altenberg), un lieu-dit sur la commune de La Calamine, où elle exploitait une riche mine de carbonate de zinc. La société fait actuellement partie du groupe Umicore.
La Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne est une entreprise d’origine liégeoise productrice de zinc fondée en 1837 et dont le siège d’exploitation était à Angleur. Elle a pour origine un procédé inventé par Jean-Jacques Dony au début du XIXe siècle. Le nom provient de Vieille-Montagne (en allemand Altenberg), un lieu-dit sur la commune de La Calamine, où elle exploitait une riche mine de carbonate de zinc. La société fait actuellement partie du groupe Umicore.
Sous le régime français, le 24 mars 1806, un décret impérial concède la mine de Moresnet au ‘chimiste’ liégeois, Jean-Jacques Dony pour 50 ans, avec obligation de prouver qu’il est capable de produire du zinc à l’état métallique. Il ouvre une usine dans le faubourg Saint-Léonard à Liège le 20 juillet 1809 et fait la démonstration de son procédé devant le Préfet du département de l’Ourthe le 1er octobre 1809. Celui-ci ne peut que constater l’authenticité du procédé et un brevet de 15 ans lui est accordé par décret impérial, le 19 janvier 1810. Dony est donc parvenu à produire un métal malléable, résistant à la corrosion, facilement laminable et d’un prix modique. En 1811, à titre promotionnel, il couvre l’église Saint-Barthélemy d’une toiture en zinc, une première pour la Belgique. Il ne lui trouve hélas pas de débouchés et connaît des ennuis financiers. En 1813, il s’associe avec plusieurs personnes dont Francois-Dominique Mosselman à qui, complètement ruiné, il abandonnera l’entreprise en 1818.
À la suite des défaites de Napoléon, l’Europe est redécoupée lors du Congrès de Vienne en 1814-1815. Les négociateurs ne parvenant pas à se mettre d’accord sur le sort du riche gisement de zinc, un minuscule territoire indépendant est créé : le Moresnet neutre. Et François-Dominique Mosselman, négociant bruxellois à l’époque du Royaume uni des Pays-Bas, qui vivait à Paris connaît quelques difficultés pour jouir de son bien, convoité par les Prussiens. Les choses ne s’éclairciront pour lui qu’à l’indépendance de la Belgique en 1830.
Usine Vieille-Montagne le long de l’Ourthe à Angleur
En 1835, Alfred Mosselman fait l’acquisition, à Angleur, le long de l’Ourthe, d’un terrain pour y construire une usine à zinc, des bureaux et une maison. En 1837, avec ses enfants et la Banque de Belgique, il crée la société anonyme : Société des Mines et Fonderies de zinc de la Vieille Montagne. Trois sites de production sont actifs : Moresnet, Saint-Léonard et Angleur. Le zinc est laminé à Tilff, facilement accessible via le canal de l’Ourthe et à Bray, en France. La production s’élève à 1 833 tonnes. Vieille Montagne est le seul producteur de zinc du pays.
En 1846, Louis-Alexandre Calley Saint-Paul de Sinçay prend la direction des opérations en Belgique et entreprend une politique de croissance. De 5 941 tonnes en 1845, la production atteint 18 000 tonnes en 1855. En 1846, V-M s’associe à la Houillère Valentin et Cocq réunis, alors en difficulté, et installe une fonderie de zinc à Hollogne-aux-Pierres. En 1872, Valentin-Cocq (et l’annexe Colliados) fournissent la totalité du blanc de zinc Vieille-Montagne. En 1912, avec une production de 40 000 tonnes, c’est l’usine à zinc la plus importante du monde. Le site ne sera définitivement abandonné qu’en 1982.
Rôle social : La société de la Vieille-Montagne a créé diverses institutions en faveur de ses ouvriers, leur permettant ainsi d’améliorer leur position sociale et de devenir parfois propriétaires : caisse des ouvriers (caisse de secours (1847) et caisse de prévoyance), caisse d’épargne, dons de la société, vente d’habitation prix coûtant (1860), fourniture d’aliments à prix réduit, création d’une école gratuite et obligatoire pour les enfants d’ouvriers, création de sociétés d’harmonie et de chant, d’archers et de carabiniers, organisation de fêtes spéciales aux jours de kermesse, une maison de retraite pour les pensionnés et les orphelines à Cointe en 1892.
Grâce-Hollogne – Blasonnement : D’argent à cinq burèles d’azur au lion de gueules armé lampassé et couronné d’or brochant sur le tout.
« GRACE à ces images HOLLOGNE se souvient » de Jean MOORS
Préface de Alain Van der Biest.
Un « puzzle historique et anecdotique sur Grâce et Hollogne », selon l’auteur
Richement illustré de 159 photos et cartes postales anciennes.
Liège, Lesire, EO 1986, dim. 15.5 x 24.5 cm, 154 pages
HOLLOGNE aux Pierres – Carte de la Fraternelle des Grenadiers Combattants. 1942
Yser Steenstraete Tervaete Passchendael
Belgique -5a, b, c, d – Jean-Claude THIERRY