C’est une discussion, dite même un conte, entre le seigle et le froment.
Il est retiré du livre « Le seigle de Margeride » de l’expert céréalier qu’est Alain Bonjean qui fut chef de projet en Chine pour Limagrain.
Même si la parution est plutôt un support publicitaire pour la farine du moulin d’Antoine, de Murat, c’est un bon livre pour ceux qui veulent découvrir un peu plus la tourte de seigle du Massif Central.
A la retraite, Alain Bonjean revient vers ses terres d’origines et décrit pour le moulin d’Antoine faisant partie du groupe ou il a travaillé, la spécificité de la céréale qui est restée l’élue par les saisons, le climat et le lieu granitique sur ces terres du Sud du Massif Central.
Le seigle vient plus facilement que d’autres céréales dans des terres d’altitude, supporte mieux le froid et a bien d’autres caractéristiques par rapport au blé tendre appelé ici froment.
Le petit conte est tellement le fruit d’observations paysannes répétées qu’il nous fait part d’une poésie intimement liée aux vies et aux natures différentes de ces deux céréales, qui peuvent se côtoyer dans le méteil.