152 – Collection Jean-Claude THIERRY. Taille réelle.
59 mm. Bronze. Médaille frappée en 1967 célébrant 30 années de la Chambre des Métiers du Vaucluse. La présence du compas et de l’équerre entrecroisés entourant le PAIN, symbolise fortement le Métier de Boulanger. La Chaine d’Union sur le pourtour au revers est assez explicite.
Avers : sur le pourtour ; CHAMBRE DE METIERS DE VAUCLUSE. Plein champ ; composition d’outils : compas, équerre, entrecroisés avec PAIN, sur ciseaux et roue crantée. Signé PRADHEILES. Revers : sur le pourtour ; chaine d’Union, champ avec blason* composé de deux clés croisées, surmonté d’une couronne aux trois tours. 1937 – 1967.
*Les armoiries proposées en 1950 par l’héraldiste Robert Louis se blasonnaient : de gueules à deux clés l’une d’or et l’autre d’argent posées en sautoir, les anneaux liés par un cordon d’azur. Ce sont les armoiries du Comtat Venaissin.
Nos Missions : La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse est l’interlocuteur privilégié pour accompagner le chef d’entreprise artisanale dans chaque étape de sa vie professionnelle. La CMA 84 est chargée, notamment, en matière de création et reprise d’entreprises de :
Accueillir :
- Réunions d’information collective sur la méthodologie de la création et reprise d’une entreprise artisanale,
- Entretiens individuels lors des permanences économiques.
Accompagner :
- Stage de Préparation à l’Installation (SPI) : ce stage de gestion est obligatoire pour tout projet de création reprise d’entreprise artisanale et a pour vocation d’accompagner et d’orienter le créateur dans la faisabilité de son projet professionnel.
- Conseils de nature juridique, fiscale et sociale pour aider le créateur à faire le bon choix (adapté à sa situation),
- Aide à la recherche de financements,
- Suivi et diagnostic des entreprises installées (DEAR),
- Assistance dans les formalités d’immatriculation.
Développer :
- Accompagnement des entreprises artisanales dans le développement de leur activité,
- Aides à l’investissement,
- Formations complémentaires.
Former :
- Informer, former et orienter le chef d’entreprise artisanale sur ses besoins pour s’initier ou se perfectionner dans différents domaines.
En France :
Une chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) est une chambre consulaire chargée des questions intéressant l’artisanat. Ces chambres assurent, pour les artisans, les apprentis et les organisations professionnelles de l’artisanat, une mission de formation, de conseil, d’immatriculation des entreprises et de représentation auprès des pouvoirs publics.
Instituées par la loi du 26 juillet 1925 sous le nom de chambres de métiers, elles portent leur nom actuel de chambres de métiers et de l’artisanat depuis la publication du décret no 2004-1164 du 2 novembre 2004.
Organisation :
Les chambres de métiers et de l’artisanat sont des établissements publics administratifs dont l’autorité n’est pas exercée par un fonctionnaire mais un Président, assisté d’un bureau constitué d’artisans élus par leurs pairs.
Le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat est constitué de 107 établissements. Les chambres départementales (CMAD) sont au nombre de 821. Il y a en principe une CMA par département, quelquefois plus. Elles sont fédérées au niveau régional soit par des chambres régionales de métiers et de l’artisanat (CRMA) au nombre de 17, soit par des chambres de métiers et de l’artisanat régionales (CMAR) au nombre de 81. Au niveau national, le réseau est représenté par l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA).
Elles sont placées sous la tutelle du ministère de l’artisanat, et, au niveau départemental, du Préfet.
Le financement des CMA repose principalement sur la taxe pour frais de chambre de métiers perçue auprès des entreprises artisanales enregistrées au répertoire des métiers. Les chambres perçoivent également les redevances des stages obligatoires suivis par les chefs d’entreprises artisanales, les frais d’immatriculation au répertoire des métiers ainsi que des subventions régionales, notamment au travers des fonds d’assurance formation.
Avant les élections professionnelles de 2005, les étrangers avaient le droit de vote, mais pas d’éligibilité, aux élections des chambres de métiers en France. Sous la présidence de Jacques Chirac, un décret a été adopté le 27 août 2004, qui disposait que les électeurs doivent être de « nationalité française ou ressortissants d’un État membre de la Communauté européenne ou d’un État partie à l’accord sur l’espace économique européen »2. La décision du 4 juillet 2006 du Conseil d’Etat (CE, 2006, GISTI3) considère que ces dispositions sont contraires au principe d’égalité et censure la subordination de la qualité d’électeur et de l’éligibilité des artisans aux élections aux chambres des métiers et de l’artisanat à la possession de la nationalité française ou de la nationalité d’un Etat membre de la Communauté européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Hôtel de l’Espine
L’Hôtel de l’Espine est un ancien couvent fondé par les Dominicaines de Sainte-Praxède à Avignon à partir du XVe siècle, il abrite la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse.
Catherine de Sienne vint prier dans la chapelle du premier couvent. Marie de Boulogne, épouse de Raymond de Turenne, neveu de Grégoire XI, fut chargée de vérifier si la dominicaine ne simulait pas ses extases. La nièce du pape la surprit prosternée dans le chœur en pleine méditation. Armée d’une longue aiguille, elle lui piqua son pied nu jusqu’au sang. Grégoire XI et son entourage se méfiaient de cette dominicaine et de son confesseur Raymond de Capoue. Ils n’étaient pas les seuls. Jean Gerson, considéré comme le plus remarquable des docteurs de la Sorbonne, avait plus que doutes et réticences sur ses visions et ses prophéties. Mais comme certains ultramontains avaient besoin d’une intervention surnaturelle pour parrainer le retour de la papauté à Rome, on fit jouer à la moniale ce rôle de médiatrice divine.
Venus de Montfavet, les Dominicaines arrivent à Avignon en 1409. Après la première édification, elles agrandissent le couvent (situé au départ rue Félix Gras), pour atteindre progressivement la rue Joseph-Vernet au XVIIe siècle. Entre ces deux rues, un emplacement est alors acquis par le Comte André-Louis Rochefort de Brancas qui choisit un architecte de grande notoriété en Avignon à l’époque Jean-Baptiste Franque.
Sa veuve, Marie-Virginie de Crillon, acheta l’ensemble de la parcelle en 1711. Les religieuses de Sainte-Praxède s’installèrent en 1769 dans le noviciat des jésuites. L’ensemble revint ensuite au Marquis de l’Espine.
Dans la seconde partie du XXe siècle cet hôtel particulier abrita le Collège littéraire universitaire d’Avignon, première structure de ce qui devient dans les années 1980 l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. En 1968, le CLU fut le point central de l’organisation de la grève générale des étudiants qui débuta le lundi 6 mai 1968 et se prolongea durant le XXIIe Festival d’Avignon2.
Les façades du bâtiment sont inscrites à l’Inventaire des monuments historiques depuis 1956.
Source wikipédia
Par Jean-Claude THIERRY
Le graveur Pierre Pradheilles était compagnon serrurier du Devoir de Liberté (Gavots). Son nom de compagnon était Provençal la palme des beaux-arts. Il était aussi FM. Et MOF à plusieurs reprises.
Le concepteur et graveur de cette médaille est Pierre Pradheiles †, plusieurs fois MOF dans les métiers de la ciselure, gravure, etc. et reçu compagnon serrurier du Devoir de Liberté sous le nom de « Provençal la Palme des Beaux-Arts ». Parmi ses réalisations : la médaille du musée des Meilleurs Ouvriers de France à Bourges et celle de la loge « Agricol Perdiguier, l’Ami du Peuple » (GLDF) à Avignon.