Suisse – Carte maximum du Centenaire de La Fédération de la Boulangerie 1885 – 1985
Philatélie – Suisse 1A – Carte Maximum – Centenaire 1885-1985. N° Y&T 1230 Helvetia.
Timbre : Emission le 9/10/1985 – Taille : 36mm x 26mm – Dentelure : peigne 11¾ – Valeur faciale : 50 Ct. – Centime suisse. Tirage : 39 568 000.
La Carte Maximum – La maximaphilie est la création et la collection des cartes-maximum.
Cette activité a donc pour but de rassembler des cartes postales affranchies du côté de la vue par un timbre, lui-même revêtu d’une oblitération, étant entendu que ces trois éléments de chaque carte relèvent du même thème, et ont un rapport avec le même lieu. Il importe aussi que la carte postale ait vu le jour avant l’émission du timbre concerné. Seules les cartes remplissant toutes ces conditions sont dites « cartes-maximum ».
Leur collection est donc liée à la fois à la collection des cartes postales (cartophilie) et à la philatélie.
Les collectionneurs de cartes-maximum se nomment des maximaphiles.
Helvetia est une figure allégorique féminine personnifiant la Confédération suisse. Ce nom désigne également la Suisse, notamment sur les timbres-poste.
Origine : Le nom d’Helvetia vient des Helvètes, une peuplade Celte qui a occupé le plateau suisse à partir de 100 av. J.-C. environ. Mentionnés par l’historien latin Tacite, les Helvètes sont surtout décrits par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules lorsqu’en 58 av. J.-C., 368 000 Helvètes quittent leur territoire pour la Gaule après avoir brûlé leurs villes. Ils seront rejoints par les légions romaines, défaits lors de la bataille de Bibracte, puis renvoyés chez eux avant d’être incorporés dans l’Empire romain.
Ce n’est qu’au XIXe siècle que la Suisse va redécouvrir les Helvètes qui vont être progressivement incorporés à l’imagerie populaire des ancêtres fondateurs de la nation, que cela soit dans la peinture avec, par exemple le tableau de Charles Gleyre commémorant la victoire helvète sur les Romains à la bataille d’Agen 107 av. J.-C., ou celui de Karl Jauslin représentant le chef Helvète Divico et Jules César sur la Saône, ainsi que dans les évocations historiques, très à la mode dans la seconde moitié du siècle.
Un timbre de 1881 – Helvetia regarde le Rhin, à Bâle
Symbole :
Helvetia est représentée avec des produits de la terre, tels que fruits et fromages, le Pain, soulignant son appartenance géographique. Armes, couronne de lauriers et divers attributs graphiques symbolisent l’État, la politique. L’allégorie géographique est symboliquement moins chargée que celle de l’État.
Au XVIIe siècle, contrairement aux cantons, la Confédération ne possédait pas encore de représentation symbolique forte. Des représentations d’Helvetia datant de 1672 sont connues telles que des tableaux d’Albrecht Kauw ou de Johann Kaspar Weissenbach.
Symbole patriotique suisse qu’elle partage au XVIIIe siècle avec Guillaume Tell, elle devient emblème national au XIXe siècle avec le nouvel État fédéral et la première constitution fédérale de 1848. Ce symbole devient alors omniprésent que cela soit sous la forme d’œuvre d’art, sur les monuments, sur les timbres ou sur les monnaies.
Par Jean-Claude THIERRY
J’y étais et avec un grand cortège en ville de Zürich avec une grande fête et un grand cortège à travers la ville, un succès d’estime pour toute la profession. Il y aurait de quoi raconter l’organisation, les thèmes etc mais cela serait trop long. Ce fut pour moi un plaisir énorme car responsable du cortège pour le Valais et son association cantonale. Un très beau souvenir.
Bonjour Monsieur PIGNAT,
Nous sommes ravis que nos travaux vous rappellent de bons souvenirs,
Vous nous encouragez à poursuivre dans nos recherches, et les partager
Recevez nos meilleures salutations
Bonjour Monsieur PIGNAT, nous vous remercions de votre témoignage,
si vous voulez compléter cet évènement par des photos et commentaires, nous aurons plaisir à les diffuser
Meilleures salutations
Jean-Claude THIERRY