Boulangerie Coopérative « La Fraternelle » de Ribemont (Aisne)
9 – Collection Jean-Claude THIERRY. Agrandi 2 fois.
19 x 32mm. Aluminium. Ovale. (R. Elie référence 25.3). Existe en 0.5kg ; 1kg ; 2 kg et 50 kg. Même taille.
Le Coopérative est fondée en 1910, (R. Elie). Mme NIAY, me transmet aimablement le fruit de ses investigations, avec la copie du document ci-dessous, d’où il ressort que la Boulangerie Coopérative « La Fraternelle », était bien active, pour leur Assemblée Générale au 1er mars 1947.
Crédit photo Madame NIAY.
Selon Mme NIAY, ayant sollicité une source familiale locale, « 5ème génération de Ribemontois »,
La Boulangerie Coopérative « La Fraternelle » était située en bas de Ribemont (maison d’une ancienne cultivatrice) au 45, rue du Général st Hilaire.
Jeton de 1kg. (R. Elie ; référence 15.2) Agrandi 1.5 fois. (Collection privée)
Jeton de 0.5 kg et 2 kg. Taille réelle.
Crédit photo Madame NIAY.
Tickets Boulangerie « La Fraternelle » Ribemont. 0.5 kg et 1 kg.
Il n’existe pas de CPA (carte postale ancienne) aussi ce témoignage avéré parait précieux et les photos transmises par Mme NIAY Béatrice, son époux le Président, et leurs Amis de « Ribemont Collections » illustrent parfaitement nos recherches.
Nous avons donc deux Coopérative à Ribemont :
– La Boulangerie Coopérative « La Fraternelle » était située en bas de Ribemont) au 45, rue du Général st Hilaire.
– La Coopérative de la Ville de Ribemont située au 17 rue Blondel.
Coopérative de la Ville de Ribemont S.A. Boulangerie. (Aisne)
Mme NIAY complète ses informations en nous précisant qu’en « haut » de Ribemont, au 17 rue Blondel, fut basée la Coopérative de la Ville de Ribemont, et qu’une Boulangerie, Pâtisserie y est aujourd’hui, encore en activité. L’inscription Coopérative figure bien sur très belle façade. Beau témoignage historique.
La Coopérative de la ville de Ribemont, 17, rue Blondel.
Crédit photo Madame NIAY
Ticket Boulangerie Ribemont, 17, Rue Blondel. 0.5kg.
Les jetons de la Coopérative de Ribemont S.A. Boulangerie.
Jeton de 1kg. (R. Elie ; référence 20.2) Taille réelle.
Répertoriés en 0.5 kg ; 1kg ; 2kg ; 25kg ; 50kg et 100kg. Toutes en 25mm.
Collection privée. Modèle cannelé inédit dans l’ouvrage de R. Elie. Taille réelle.
Collection privée. Octogonal. 2Kg. Agrandi 2 fois.
Inédit dans l’ouvrage de R. Elie.
Collection privée. Variantes des modules en 0.5kg ; 1 kg ; 2 kg et 50kg et 100 kg.
Tous ces jetons sont uniface.
Les initiales du graveur : CH J figurent dans un petit losange situé sous la valeur.
Patrimoine & Personnalité de Ribemont : Condorcet
Maison natale de Condorcet vers 1875 – (Dessin de Joachim Malézieux (1851-1906))
Musée Condorcet.
Nicolas de Condorcet
Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, né le 17 septembre 1743 à Ribemont et mort le 29 mars 1794 à Bourg de l’Égalité (aujourd’hui Bourg-la-Reine), est un mathématicien et homme politique français, représentant des Lumières.
Il est célèbre pour ses travaux pionniers sur la statistique et les probabilités, son analyse des modes de scrutin possibles, le « paradoxe de Condorcet », ainsi que par son action politique, tant avant la Révolution que sous celle-ci. Siégeant parmi les Girondins, il propose ainsi des réformes du système éducatif ainsi que du droit pénal. La Convention nationale ordonne son arrestation en 1793, et emprisonné en 1794, on le trouve mort dans sa cellule deux jours après son incarcération.
Jean-Claude THIERRY : j’ai habité au 5, rue Chef de Ville. Le hasard veut que votre rédacteur soit lié à cette histoire, car j’ai vécu mes premières années d’enfance, Rue Chef de Ville à Clamart, (probable auberge, estaminet), ou fut arrêté Condorcet, dès lors qu’il commanda une omelette de douze œufs…voir ci-après…
Arrestation et mort de Condorcet
Condorcet, député et philosophe reconnu comme l’héritier des penseurs du XVIIIe siècle, est néanmoins contraint à vivre dans la clandestinité à partir de 1793. Il est arrêté à Clamart et meurt à Bourg-la-Reine (Bourg-l’Égalité) en mars 1794.
Après la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, Marie Jean Antoine Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794), mathématicien, philosophe et économiste, devient député à l’Assemblée législative en 1791 puis à la Convention nationale en 1792.
Après l’exécution Louis XVI le 21 janvier 1793, la Convention se trouve confrontée à de multiples périls : à l’intérieur, le début de l’insurrection vendéenne et la crise économique, à l’extérieur, la guerre avec les nations coalisées contre la république. Elle vote alors au printemps une série de lois qui annoncent la Terreur et le 2 juin 1793 vingt-neuf députés girondins amis de Condorcet et deux ministres, qui s’opposent de plus en plus violemment au parti de la Montagne, sont mis hors-la-loi.
Condorcet ne tarde pas quant à lui à être proscrit et le 9 juillet il quitte son domicile pour mener durant 8 mois une vie clandestine, sous le nom de Pierre Simon.
Le 25 mars 1794, sale, mal rasé, vêtu de méchants habits, il vient frapper à la porte de son ami l’écrivain et journaliste Jean-Baptiste Suard à Fontenay-aux-Roses. Ce dernier étant absent le fugitif revient le lendemain et trouve enfin son ami qui le nourrit, lui donne du linge pour panser sa jambe blessée et du tabac mais ne le garde pas, étant lui-même suspect. Il lui propose cependant d’essayer de lui procurer un passeport et de revenir le soir même.
Condorcet repart vers onze heures du matin vers Clamart où, épuisé il entre à l’auberge Crespinet, rue Chef de Ville. Il s’attable, commande une omelette, mais à la question de la servante : De combien d’œufs ?…il aurait répondu : douze. Sa réponse va alors précipiter sa perte.
Arrêté et interrogé, il déclare s’appeler Pierre Simon et avoir été valet de chambre chez Trudaine. Ne pouvant produire de papiers ni de certificat de civisme, il est écroué à la prison du district, à Bourg-la-Reine, le 27 mars 1794. On ne lui donne, semble-t-il, ni à boire ni à manger et le surlendemain, on l’y trouve mort.
On prétendra qu’il s’est empoisonné avec une substance contenue dans le chaton de sa bague. En réalité, il semble plus probable que le savant a succombé à une attaque d’apoplexie. L’acte de décès est dressé le lendemain 10 germinal an II (30 mars) à la mairie de Bourg-la-Reine, sous le nom de Pierre Simon.
Ses cendres sont transférées au Panthéon en 1989.
Jugement rectificatif de l’acte de décès de Condorcet – enregistré sous le nom de Pierre Simon – après les déclarations de sa veuve. Paris, 12 ventôse an III (2 mars 1795). 1J78
CPA – Collection Jean-Claude THIERRY – Rue Chef de Ville, le N° 5 est sur la gauche au 1er plan.
Par Jean-Claude THIERRY