Jeton de la Boulangerie Boivin à Chagny (71-Saône-et-Loire)
176 – Jean-Claude THIERRY. Collection privée
22mm. Zinc, nickelé. Carré, aux incurves et bords ronds. Avers : BOULANGERIE / BOIVIN / CHAGNY. Revers : dans blés noués sur le bas ; 2 c ½.
176a – Jean-Claude THIERRY. Collection privée
21mm. Aluminium. Carré, bords ronds. Avers : BOULANGERIE / BOIVIN / CHAGNY (S&L). Revers : dans un grenetis, en circulaire BON POUR * EN MARCHANDISE * 25c-.
Chagny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
La Boulangerie Boivin à droite au 1er plan, était située Boulevard de la Liberté à Chagny.
Ci-après : J. Boivin – Facture de 1920
Histoire – XIXe siècle
Napoléon Bonaparte, alors élève à l’école militaire de Brienne, serait venu en visite chez la famille James, de Chagny.
Favorisée par sa situation sur les axes routiers en direction d’Autun, Beaune, Chalon-sur-Saône, la construction du canal du Centre, l’arrivée de la ligne ferroviaire Paris Lyon Méditerranée en 1849 (gare de triage), la construction de verreries, bientôt remplacées par les grandes tuileries de Bourgogne en 1881 (jusqu’à 600 ouvriers, Chagny devient un centre industriel, bien desservi par le port du canal et la gare PLM.
L’édifice ayant succédé à l’ancien château médiéval est à son tour menacé de vétusté : il est détruit en 1866 sous la municipalité du maire Loydreau, et fait place en 1889 à une école religieuse tenue par les frères maristes, le pensionnat Sainte-Marie19. Le fondateur est l’abbé de Musy, curé de Chagny, qui réalise ainsi un vœu fait à Lourdes, où il a été miraculeusement guéri de sa cécité.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, Chagny fut l’enjeu d’un combat le 20 novembre 1870.
XXe siècle
La modernisation des bâtiments de l’hôpital, à la fin des années 1970, entraîne la disparition des salles communes, de la chapelle et du beffroi. Il reste la superbe apothicairerie du XVIIIe siècle, conservée dans son état originel (boiseries d’origine en partie peintes au XIXe siècle, pots en faïence de Paris de l’époque Empire)20 et, dans la salle du conseil d’administration, outre quelques meubles anciens, les portraits des barons de Chagny, Charles de La Boutière et son gendre Antoine de Clermont-Montoison, premiers directeurs dudit hôpital.
Le déclin commence avec la fermeture du centre de triage et du tri postal. La modernisation des tuileries entraîne une très forte baisse des effectifs de cette entreprise, et l’usine Pierany ferme en 1979. L’activité du trafic sur le canal devient quasi nulle, remplacée par le tourisme nautique.
Des travaux d’agrandissements et de modernisation de l’hôpital, ont été réalisés dans les années 1992 et 1993.
La Maison du Peuple, témoin du passé industriel de Chagny (Centre Beaunois d’Etudes Historiques).
C’est en 1939 que la Municipalité décide, à l’initiative du Maire Louis Théo-Bretin, la construction de la Maison du Peuple pour servir de lieu de réunions aux syndicats ouvriers de Chagny. Elle va servir au fil du temps de salle de réunions, salle des fêtes, salle de sport. Entièrement remanié en 2000, l’édifice est aujourd’hui un lieu à vocation culturelle et festive.
La Maison du Peuple accueille aujourd’hui spectacles et associations.
Le déclin de la vocation industrielle de Chagny commence avec la fermeture du centre de triage ferroviaire et du tri postal. La modernisation des tuileries entraîne une très forte baisse des effectifs dans ce secteur, et l’usine de confection Pierany ferme en 1979. Cependant, les tuileries Terrial et les Moulins Joseph Nicot maintiennent une activité industrielle.
L’activité du trafic sur le canal, devenue quasi nulle, à la fin des années 1960 avec le développement des transports routiers, est remplacée aujourd’hui par le tourisme nautique. L’attractivité de Chagny est renforcée par la présence d’un restaurant étoilé, la Maison Lameloise.
Le contexte de l’époque par ses cartes postales anciennes :
Franchise militaire 1919.
Jean-Claude THIERRY