Boulangerie Forges à Ottange

Jahiet Gorand Lamotte & Cie – Boulangerie Forges à Ottange – (Moselle)

Collection privée

28mm. Cuivre

Avers : JAHIET GORAND LAMOTTE & CIE / * / OTTANGE

Revers : BOULANGERIE / PAIN // SIX / KILOG (fleur)

Ottange est une petite ville française située dans le département de la Moselle et la région du Grand Est (anciennement région Lorraine)

Les industries de la famille Lamotte (France) (source)

En 1875, MM. Jahiet, Gorand, Lamotte et Cie, Maîtres de forges à Ottange, demandèrent l’autorisation de faire des recherches dans le second îlot émergé, situé près d’Avril. Ces recherches consistèrent en 2 puits. Un autre sondage, situé plus à l’ouest, trouva le gîte rejeté à plus de 100 m de profondeur.

Le 20-9-1875 MM. Jahiet, Gorand, Lamotte et Cie produisirent une demande en concession s’étendant sur les territoires de Trieux et d’Avril à l’appui de leurs travaux.

Renouvellement de leur demande pour la concession le 23 mars 1881.

Ceux-ci obtinrent, le 1er septembre 1883, la concession du « Bois d’Avril » (432 ha), devenue depuis la propriété de MM. de Wendel et Cie, vendue à MM. de Wendel.

(Source : Étude complète du bassin ferrifère de Briey et de la formation ferrugineuse lorraine : Les Mines & Usines au XXe siècle, Francis Laur, 1901)

USINES D’OTTANGE 1862 (Moselle)

Collection privée

23mm. Cuivre. USINES D’OTTANGE / 1862 / (MOSELLE). Revers : PAIN.

Revers variantes : Les jetons utilisés pour le potage, la viande, légumes, vin, dessert et café

Crédit photo : Usine d’Ottange en 1902 (Louis Glaser, Leipzig)

Chronologie des temps forts de l’Usine d’Ottange

Vers 1760 : Jacques Trotyanne, administrateur des forges d’Ottange

1828 : Forges d’Ottange, exploitées par Cochard

1839 : Cochard, Maître de forge, Maire d’Ottange

1843-1844 : Addition d’un haut-fourneau à l’Usine du comte Paul Hunolstein à Ottange.

Usine « St. Paul » à Ottange

1844 : Autorisation pour Mr d’Hunolstein à établir un haut-fourneau et un atelier de moulage dans les Usines d’Ottange

1846 : Schlincker, ingénieur de l’Ecole Centrale promo 1841, ingénieur, directeur des travaux aux Usines d’Ottange

1858 : Haut fourneau, platinerie, 4 feux de forges, une fenderie, une pelleterie

1869 : Jantot, ingénieur de l’Ecole Centrale ECP promotion 1869, ingénieur aux hauts-fourneaux et forges d’Ottange

1882 : Charles Lamotte junior, directeur des forges d’Ottange

1878 : L’importante fonderie d’Ottange-Rumelange prend tous les jours plus d’importance sa fabrication spéciale de tuyaux va, aujourd’hui faire concurrence aux fonderies allemandes jusqu’aux extrémités de l’Allemagne. Les minerais sont relativement moins bien partagés

1881-1885 : Charles Martha, directeur des Usines Rumelange – Ottange

1882 : Les conduites en fonte de la distribution d’eau d’Anvers ont été fournies par Jahiet, Gorand, Lamotte et Cie, Ottange et Cochrane & Cie

1883 : La Société des hauts-fourneaux de Rumelange fusionne décidément avec la nouvelle Société des hauts-fourneaux et forges de Rumelange et d’Ottange. On sait que ces dernières usines, appartenant au comte d’Hunolstein étaient louées depuis un certain nombre d’années à MM. Jahiet, Goraud, Lamotte et C°, et que le bail finit le 1er avril prochain. La nouvelle Société d’Ottange, à la tête de laquelle se trouve M. Pescatore, aurait loué les usines d’Ottange pour 45.000 fr pendant 40 ans.

1883 : Société des Hauts-Foumeaux et Forges de Rumelange et Ottange

1884 : La Société des forges de Rumelange vient de mettre à feu son troisième haut-fourneau. On annonce aussi que la même Société, fermière des usines d’Ottange, allumera bientôt son troisième haut-fourneau dans cette localité, de sorte qu’elle travaillera bientôt avec six hauts-fourneaux.

1885-1888 : Rebuffet André, (ingénieur des Mines de Saint-Etienne, 1872), directeur des Usines Rumelange – Ottange.

1886 : Sté des Hauts-Fourneaux et Forges de Rumelange et Ottange A. Pescatore, Louis Zoude & Cie en faillite.

1890 : En Meurthe-et-Moselle, nous voyons toujours les fontes tenues à 85 fr. l’affinage et 95 fr. L’activité est très grande partout et particulièrement aux fonderies de Pont-à-Mousson. On poursuit, dans cette usine, le montage du matériel provenant des fonderies d’Ottange, comprenant plusieurs grues et les accessoires des fosses pour couler les tuyaux debout.

1895 : La Société de Rumelange a prolongé pour une nouvelle durée de 50 ans le bail qui lui assurait l’exploitation des hauts-fourneaux d’Ottange et s’est assuré, à la suite de cette prolongation, le droit d’extraire le minerai sur une plus grande étendue de l’ancienne concession du comte d’Hunolstein. Par ce nouveau contrat de bail, Rumelange est en mesure, si l’intérêt social le commande, de transformer l’usine d’Ottange par la création de grands fourneaux modernes en remplacement des deux petits fourneaux, anciens qui ne produisent que 45 tonnes de fonte par jour.

1896 : Hauts-fourneaux de Rumelange. Le Conseil d’administration vient de décider de proposer un dividende de 50 francs, égal à celui de 1894-1895. Les actionnaires seront, en outre, convoqués en-Assemblée générale extraordinaire, à l’issue de l’Assemblée statutaire du 27 juin, en vue de coter les voies et moyens pour transformer l’usine d’Ottange, dont le bail a été l’an dernier renouvelé pour une période de 50 ans. Les frais de transformation sont estimés à environ 2 millions. D’après les propositions du Conseil, il y serait pourvu par la création de 1.500 actions nouvelles et de 2.000 obligations 4 %; remboursables à 510 francs en 30 ans.

1896-1911 : Henri Chandelon, directeur des Usines Rumelange – Ottange

1911-1919 : Fritz Sellge, directeur des Usines Rumelange – Ottange

1919 : Reprise de l’Usine d’Ottange par l’Usine de Rombas.

1919 : Fonte d’enrichissement et fonte douce destinée à la fabrication de pièces fines – Usines d’Ottange

Locomotives à vapeur « St Louis » et « St Paul » devant la halle des locomotives à Ottange

(crédit Photo collection: Marcel Schlim)

CPA – Usine d’Ottange

Vive St. Eloi, Ottange – 1913 (crédit photo collection : Antoine Ghizzo)

Apprentis de l’Usine d’Ottange – 1ère rangée assis à gauche: Isidore Scherer (grand-père d’Antoine Ghizzo – 1906 ou 1907 (Collection: Antoine Ghizzo)

Usine d’Ottange (France) – Öttinger Hütte – Ettenger Schmelz (industrie.lu) (source)

France 103 – Jean-Claude THIERRY.

Envoyer un commentaire concernant : "Boulangerie Forges à Ottange"