1er Congrès Général de la Boulangerie Française. Paris – Juin 1884
Rareté +++ – Collection Jean-Claude THIERRY
41 mm. Cuivre. Signé A. DESAIDE.
Avers : CONGRES GÉNÉRAL DE LA BOULANGERIE FRANÇAISE *. Plein champ, gerbe d’épis de blé, et une serpe. Revers : autour d’une couronne de Chêne et laurier ; * PARIS * // 23, 27 JUIN 1884.
Le 1er Congrès de la Boulangerie Française se tient du 24 au 28 juin 1884, à Paris, au Bulletin des Halles, sous la présidence de M GATINEAU. Il réunit plusieurs centaines de participants venus de toute la France.
Avant 1884, le secteur de la boulangerie n’est ni unifié ni représenté par des structures. Les différents groupements locaux répartis sur le territoire n’entretiennent pas de lien. Pourtant, les professionnels du secteur subissent des réglementations, notamment au niveau de la taxation du pain et ressentent l’envie de s’exprimer.
S’ensuivront d’autres rencontres au sein de l’hôtel des chambres syndicales rue de Lancry à Paris.
En 1889, a lieu le second Congrès national de la boulangerie durant lequel le Syndicat général de la boulangerie française est créé. Il sera dirigé par le président Cornet.
En 1894 a lieu le troisième Congrès National de la Boulangerie. On y examine la situation résultant du fonctionnement des recours aux préfets dans le domaine de la taxation municipale avec possibilité pour les boulangers de fabriquer parallèlement un pain non taxé.
Lors de cette même assemblée, « Le boulanger français », premier organe corporatif, est créé malgré les obstacles qu’il rencontrera par la suite. Il établira un premier lien d’information professionnelle entre les départements.
Au Congrès de 1884 :
La commission d’initiative de ce Congrès avait proposé, dans sa séance du 26 juin, le vœu suivant qui fut adopté à l’unanimité :
« Qu’un poids uniforme de 100 kilos nets soit adopté pour les sacs de farine » ;
« Qu’une Bourse de Commerce soit créée à Paris, dans le plus bref délai, afin de donner satisfaction aux grands intérêts du commerce » ;
Etc. Le dépouillement des griefs ne comportait pas moins de 400 pages.
France 500 – Par Jean-Claude THIERRY