La France à Vivre – Le Pain

La France à Vivre – Le Pain Carte Maximum de 2004

17 – Jean-Claude THIERRY. Collection privée

Qu’est-ce que la maximaphilie ?

Destinée à ceux qui aiment les visuels colorés des timbres-poste, la maximaphilie est une discipline qui a pour but de collectionner des cartes-maximum. La carte-maximum, véritable écrin du timbre, est le résultat de la réunion d’un timbre, d’une carte postale et d’une oblitération présentant entre eux le maximum de concordance.

Depuis 1978, des textes internationaux régissent et uniformisent les règles de la maximaphilie (SREV et Guidelines). Les philatélistes souhaitant collectionner des pièces de qualité doivent s’y référer.

Les trois éléments constitutifs d’une carte-maximum sont les suivants :

Le timbre-poste doit avoir pouvoir d’affranchissement, être sans défaut, être apposé sur le recto de la carte postale. Ainsi, les timbres-taxe, les préoblitérés et les timbres pour colis postaux ne sont pas valables. De même, il ne peut y avoir deux timbres sur la même carte, sauf s’ils sont émis ensemble pour former un panorama.

La carte postale doit offrir la meilleure concordance possible avec le sujet du timbre. Son format doit être conforme aux normes admises par les administrations postales. Elle doit se trouver autant que possible dans le commerce avant l’émission du timbre-poste ou reproduire un document préexistant. Ainsi, ne peuvent être considérées comme correctes, les reproductions d’un timbre en tant que carte postale, les photos, les montages, les collages, les photocopies ou encore un dessin spécialement conçu au moment de l’émission. A l’exception des cartes postales anciennes, l’illustration doit représenter l’essentiel de la superficie.

L’oblitération doit être authentique et lisible.

Elle doit obligatoirement avoir un rapport direct avec le sujet du timbre et de la carte postale donc, si possible, une double concordance par son texte ou par son illustration :

De lieu tout d’abord. Exemple : Un timbre et une carte postale de la Tour Eiffel doivent recevoir une oblitération de Paris. Sinon, elle n’est pas valable.

De temps ensuite. La date d’oblitération doit être comprise entre la date d’émission du timbre qui a donc pouvoir d’affranchissement et sa démonétisation.

Cette oblitération peut être un cachet premier jour, une oblitération ordinaire ou temporaire, une flamme concordante à texte ou illustrée.

C’est vers la fin du 19ème siècle que se situent les origines de la carte-maximum lorsque sont éditées les premières cartes postales illustrées parallèlement à l’émission des premiers timbres-poste représentant des symboles, personnages et paysages. Selon les règles postales en vigueur à l’époque, le verso de la carte postale étant réservé uniquement au nom et à l’adresse du destinataire, le timbre et l’oblitération se trouvaient logiquement au recto.

Les premières cartes-maximum sont donc le fruit du hasard et de réalisations spontanées, n’obéissant qu’à la fantaisie et au goût de leurs auteurs séduits par la concordance.

La maximaphilie trouve son plein essor après la seconde guerre mondiale et c’est d’ailleurs à cette époque que se crée l’association : « Les Maximaphiles Français ».

Par Jean-Claude THIERRY

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