Trésors de Notre-Dame

Le 26 avril 2021; La Poste émet un bloc de timbre « Trésors de Notre-Dame – Adam et Ève ».

Cette série initiée en 2020 met en lumière les trésors, les richesses et le patrimoine de la cathédrale durant toute la période de sa reconstruction. (Communiqué de presse février 2021).

Exceptionnellement, nous allons aujourd’hui couvrir un sujet concernant l’ensemble des Français si ce n’est le monde entier, et dans ce monde entier, plus particulièrement les compagnons du tour de France.

Un peu d’histoire … Vitrail d’Adam et Ève.

Il est si discret qu’on pourrait l’oublier, passer sans le voir dans les chapelles du déambulatoire de Notre-Dame de Paris, mais son histoire est à l’image de celle des vitraux de la cathédrale, une histoire longue, complexe, faite de

Remaniements successifs au gré des restaurations, des changements de styles, des préférences du clergé, des dommages causés par les intempéries.

Se plonger dans l’histoire du vitrail à Notre-Dame, c’est plonger dans les méandres d’un corpus gigantesque qui a fait la gloire de l’art gothique, incarné par les éblouissantes prouesses techniques du XIIe et du XIIIe siècle au service de la théologie de la lumière, et fait de Notre-Dame l’une des plus belles réalisations architecturales de tous les temps.

Mais, hormis les trois grandes roses qui sont les manifestations éclatantes du projet initial, il ne reste quasiment rien des vitraux d’origine. Rien, sinon ce petit vitrail représentant la tentation d’Adam et Ève, ainsi qu’un autre vitrail figurant un sacrifice d’animal.

Restons donc dans la chapelle Saint-Guillaume, juste au-dessus du monument de Jean-Baptiste Pigalle au comte d’Harcourt, là où Jacques Le Chevallier, le créateur des vitraux modernes de la nef, a installé cette tentation d’Adam et Ève au milieu du XXe siècle. Les personnages ont la rigidité simple et poétique du Moyen Âge classique mais c’est leur ancrage dans la couleur du verre teinté dans la masse et décoré en grisaille qui fait leur beauté, avec le serpent ailé enroulé autour de l’arbre de la connaissance et la main d’Ève qui propose le fruit défendu.

On sait que ce vitrail a été utilisé au XVIIIe pour combler un emplacement vide dans la rose occidentale après l’installation du grand orgue, puis qu’il a été retiré en 1855 dans le cadre des grandes restaurations de Viollet-le-Duc pour être exposé au palais de l’Industrie puis au Trocadéro avant de passer de longues années en caisses. Mais le reste de son histoire demeure un mystère devant lequel on ne peut que rêver, imaginer sa destinée au cours des siècles et contempler la lumière qui le traverse. Comme elle le fait depuis près de huit cents ans

Les infos techniques

Illustration et gravure & Conception graphique timbre à date : Sarah BOUGAULT

Impression : taille-douce

Diamètre du timbre : 40 mm

Présentation : bloc de 1 timbre

Valeur faciale : 1,50 € International

Mentions obligatoires : Création et gravure d’après photo © Pascal Lemaitre/Artedia/Bridgeman/Images

Format du bloc : 150 x 71,50 mm

Tirage : 550 000 exemplaires

Le bloc sera vendu en avant-première les vendredi 23 et samedi 24 avril à : PARIS (75)

Le Carré d’Encre, de 10H à 17H, 13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS.

Sarah Bougault animera une séance de dédicaces de 10H30 à 12H30 le vendredi 23 avril (sous réserve de l’évolution sanitaire).

À partir du 26 avril 2021, il sera vendu dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PÉRIGUEUX CEDEX 09, par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail sav-phila.philaposte@laposte.fr sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr/boutique

Par Jean-Claude THIERRY

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