Méru ?

Méru est une commune française située dans le département de l’Oise en région Hauts-de-France.

Ville natale du compagnon Laurent BOURCIER Picard La Fidélité

Porte-clés publicitaire d’une Boulangerie de Méru – Collection Jean-Claude THIERRY

Nous abordons ici, un nouveau thème, celui des porte-clés publicitaires, nous traiterons donc de la Copocléphilie.

Ce porte-clés concerne une Boulangerie de Méru, il représente un Pain bien doré. Quelques cartes postales anciennes pour illustrer Méru, et relater sommairement l’histoire de Laurent BOURCIER, Picard La Fidélité, compagnon pâtissier resté fidèle au Devoir.

Nous savons que la ville de Méru est chère au compagnon si apprécié, Picard la Fidélité, il y est né le 7 juillet 1965.

Cette présentation lui est dédiée avec le concours et la complicité de Laurent BONNEAU Normand la Fidélité, compagnon boulanger resté fidèle au Devoir.

Laurent Bourcier, Picard la Fidélité, compagnon pâtissier resté fidèle au Devoir.

Arrière-petit-fils de compagnon charpentier, petit-fils et fils d’artisans serruriers, Laurent Bourcier, après un apprentissage au sein de l’école boulangerie pâtisserie de Rouen, choisi lui aussi la voie du compagnonnage. Sept années de tour de France, où il est reçu compagnon pâtissier sous le nom de Picard la Fidélité à Paques en 1986.

Puis découverte du Japon où il a l’honneur de devenir membre de la prestigieuse Académie Culinaire de France.

Après un retour en France de quelques années, c’est sur la voie de la Russie qu’il s’engage pour ouvrir en 2014, la première boulangerie pâtisserie artisanale de Moscou.

Nommé par la presse russe chef de l’année 2009, il participe activement à l’ouverture de la première école de formation d’apprentis en pâtisserie française en Russie. École qui a la particularité d’enseigner à des enfants à développements retardés. Vainqueur de la Coupe du Kremlin en 2007 et détenteur de plus de 20 médailles d’or et d’argent pour la qualité des produits Wolkonsky.

Défenseur et promoteur des produits du terroir français, il organise deux journées découvertes des produits de Touraine à Moscou, lors des fêtes de la gastronomie 2013. « C’est dans la continuité de ce « nougat de Tours à la découverte de l’âme slave 2013 » qu’il m’est venu l’idée d’aller encore plus loin et de lancer le tour du monde du nougat de Tours. C’est grâce à la chaine et à la solidarité des compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir qui œuvrent sur l’ensemble de la planète que ce projet est devenu réalité ! »

Son parcours et tour de France :

Formation: LEP de Rouen (1880-1983) CAP Boulanger. CAP Pâtissier.

Départ sur le tour de France en 1983 , 1er ville Angers (adopté en janvier 1984)

1984 Marseille

1985 Paris

1986 Nantes

1987 Service National. 15eme RA 2eme Régiment Nucléaire Pluton

1988 Bordeaux

1989 Paris (Collège des Métiers)

1990 Paris (Collège des Métiers, exposition Savoir Vivre)

1991 1992 1993 1994 Tokyo

1995 Tours (Travail pour le Musee du Compagnonnage Tours)

1996 1997 1998 1999 Yokohama (Académie Culinaire de France)

2000 2001 2002 2003 Saint Jean de Luz.

Depuis 2004 Moscou Directeur qualité Boulangerie Wolkonsky

Responsable technique de l’ouverture du premier CFA Pâtissier de Russie, école ouverte a l’initiative de Madame Stephanie Garese, propriétaire des Boulangeries Wolkonsky, il est passionné de l’histoire de corporation des boulangers pâtissiers, il travaille depuis quinze années sur la rédaction d’un ouvrage à ce sujet, qui sera édité à l’automne 2019.

LE PAIN DES COMPAGNONS

lepaindescompagnon.wixsite.com

Méru – La rue Nationale – Boulangerie-Pâtisserie

Carte photo de la Boulangerie Pâtisserie Richard et Delahaye, 59 Rue Nationale à Méru

CPA – Méru – Boulanger ambulant

 

Histoire du porte-clés – Histoire de la copocléphilie – Quelle est l’origine du porte-clés ?

Si les porte-clés existent depuis plusieurs siècles, sous forme d’anneau en métal, le terme « porte-clés » apparait au XVI ème siècle, en désignant le gardien d’une geôle ou d’une prison.

Ce n’est qu’au XIX ème siècle que ce terme désignera l’objet en lui même, sans autre fonction que celle de porter les clefs.

 

Quand sont apparus les premiers porte-clés publicitaires ?

Le premier porte-clés publicitaire est apparu en 1902, de la marque Gladiateur, lors du salon du Cycle à Bruxelles.

Mais le vrai développement du porte-clés arrivera plus tard, dans les années 50.

La production touchera les plus grandes marques, dans tous les secteurs alimentaires, automobiles, produits ménagers…), le porte-clefs apparaissant très vite comme un support publicitaire incontournable que les Français se sont très vite appropriés.

 

L’âge d’or des porte-clés

Les années 60 verront l’âge d’or de la production de porte-clés, avec plus de 65,000 modèles différents recensés en France.

Cette production de masse a concerné la quasi totalité des marques de grande consommation, désireuses d’améliorer la notoriété de leurs nouveaux produits.

Chaque modèle étant en général édité à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires…

Même les petits commerçants ont édités leurs collections de porte-clés, en particulier dans le secteur de l’automobile (garages).

A son apogée, le nombre de collectionneurs a atteint les 2 millions de personnes

 

Méru et sa situation

L’Oise est un grand rectangle qui compte une centaine de kilomètres de longueur pour une soixantaine de largeur. Elle forme un tampon entre la Picardie dont elle est la pointe, et l’Ile de France.

 

Méru et son histoire – Le Moyen Age

Après la mort de Clovis, la région de Méru entre dans le royaume de Paris. En 626, Méru est donnée à l’abbaye royale de Saint-Denis. En 862, Charles le Chauve confirme la donation de « Mairiu ».

Toujours au IXe siècle, la région est ravagée par les Normands ce qui explique la présence de certains souterrains.

Ensuite, la ville appartint aux comtes de Beaumont jusqu’en 1191, époque à laquelle elle obtint une charte de coutumes, premier pas vers la reconnaissance communale.

En 1331, lors du recensement de la population, l’on compte 180 feux (900 habitants environ) à Méru. À titre comparatif, Bornel en a 80 (400 habitants environ) et Lardières 50 (250 habitants environ). Lors des jacqueries, de 1358, Méru est brûlée et rasée.

La Renaissance – En 1521, Méru est reliée au domaine des Montmorency. En 1582, Méru est incorporée au bailliage de Beauvais créé par Henri III.

Ensuite, des dernières années du XVIIème siècle et pendant la plus grande partie du XVIIIème les princes de Conti et leurs descendants possèdent le bourg.

De leur château, il ne reste aujourd’hui qu’une Tour dite « la Tour des Conti » que la ville et le District ont inscrit à leur programme de restauration.

Les XVIIe et XVIIIe siècles – La ville de Méru reste le centre d’un important bassin industriel qui s’est développé à partir du XVIIe siècle avec l’introduction progressive d’un artisanat tabletier importé de Paris par le biais des nourrices revenant de Paris.

La tabletterie, qui consiste en la fabrication d’objets divers (usuels, religieux, jeux, boîtes) au moyen de matières premières telles que le bois, l’os, la corne, l’ivoire, l’écaille ou encore la nacre, y fut d’abord pratiquée par les paysans de la région en manque de ressources durant les mois d’hiver.

Le XIXe siècle – Au XIXe siècle, cette activité s’industrialise et la production s’intensifie. La profession s’organise et différentes spécialisations émergent : confection de boutons, de dominos, d’éventails, etc. Le travail de la nacre prend de l’importance. Rapidement, la ville de Méru s’illustre en tant que pôle de production sous le surnom de Capitale mondiale de la Nacre. Les débouchés sont nombreux, la clientèle internationale, la qualité du travail est appréciée bien au-delà des frontières de la France (Europe, Russie, États-Unis, anciennes colonies).

Les échanges avec la capitale, où se trouvent la plupart des grossistes, sont très actifs. Les tabletiers méruviens viennent s’y procurer les matières premières qu’ils façonnent et y déposent les produits de leur fabrication. L’ouverture de la gare de Méru, en 1875, facilite ce commerce.

À la fin du XIXe siècle cependant, la tabletterie subit une récession économique qui amorce son déclin. Toutefois et malgré les tensions dont témoignent les grèves du début du XXe siècle, l’industrie du bouton connaîtra encore quelques décennies glorieuses avant de disparaître presque complètement du pays de Thelle.

Le XXe siècle – Les reconversions dans la bijouterie ou les matières plastiques n’ont pas suffi à sauver cette industrie autrefois très florissante présentée aujourd’hui au musée de la Nacre et de la Tabletterie où l’on peut découvrir, outre les collections d’objets, de véritables ateliers reconstitués à l’identique. De nouvelles industries ont pris le relais dans la zone industrielle ouverte au sud de Méru dans les années 1950.

Le 11 mai 1967 l’usine Rochel de Méru, qui conditionne des aérosols, explose suite à une fuite de gaz ; on compte 3 morts et 49 brûlés, principalement des ouvrières. En 1969 lors du procès le tribunal de Beauvais condamne le PDG « coupable d’une faute inexcusable » pour « homicide par imprudence » ; il avait en particulier refusé l’application de mesures de sécurité réglementaires. La peine est de un an de prison avec sursis et 20 000 francs d’amende. Il est amnistié dans les mois qui suivent et fait construire une autre usine. Les victimes sont mal indemnisées et ne peuvent pas se porter partie civile. Simone de Beauvoir va à la rencontre des victimes, et écrit un article à leur sujet.

La pratique de la tabletterie à Méru a donné lieu à la production de quelques œuvres littéraires telles que La fabrique blanche, de Serge Grafteaux, parue aux éditions Tallandier en 1990.

Les armes de Méru se blasonnent ainsi :

De gueules à la barre d’or chargée de 5 tourteaux de sable, accompagnée, en chef d’un éventail de quinze plis au naturel, en pointe d’une Marque à jouer tournée d’argent, et senestrée de deux dominos aussi d’argent pointés de sable, posés et rangés en pal, le « trois/zéro » sur le « quatre/deux ».

Méru – Autobus Méru – Valdampierre

Méru – Place du Marché

Méru – Place de l’Eglise

Méru – Rue Nationale

Méru – Place de l’Hôtel de Ville – le Grand Bazar

Méru – Rue Nationale – Tabac THIERRY

Méru – la Rue des Usines

Méru : centenaire des grèves de 1909

Il y a cent ans, en mars 1909, éclatait à Méru et dans sa région l’une des plus importantes grèves de l’histoire de France qui allait obliger le gouvernement à envoyer 200 dragons et troupes à cheval, sous les ordres du Maréchal Joffre, pour y mettre fin au bout de trois mois de conflits : la grève des boutonniers.

Méru – les Troubles de Méru

Méru – 1er Mai 1909

Méru – La Gare

Méru – Rue de Beauvais

Commentaires concernant : "Méru ?" (4)

  1. Bluthe Sabrina a écrit:

    Merci beaucoup pour ce bel album photo et ce reportage très intéressant sur l’histoire de Méru!

    On ne trouve rien sur les années 1940 et celles qui ont suivi. Vous avez réussi à en trouver?

    Mon grand-père, Lucien Ancelin tenait une pâtisserie sur la place de l’hôtel de ville. Ma mère m’a parlé d’une bijouterie qu’elle avait toujours vue à côté de leur boutique. Sur internet, j’ai vu deux bijouteries se succéder . Aujourd’hui il semblerait qu’il y ait une petite épicerie d’alimentation à la place de la pâtisserie de mes grand-parents.

    • Picard la Fidelite a écrit:

      Bonjour mme Bluthe,
      Merci pour vos bons mots 🙂
      Il me semble si mes souvenirs son bons que la Maison Ancelin avait ete reprise par M et Mme Dorée, couple de patissiers normands. Elle se situait dans la rue de gauche ( vers le millieu de la rue) en etant face a l’Hotel de Ville.
      C est dans cette entreprise que j’ai fais mes premieres armes dans le metier 🙂
      Cordialement votre
      L Bourcier

    • Ancelin a écrit:

      Bonjour,

      Je suis arrivée sur cet article, après avoir fait des recherches sur mes arrières grands parents paternels et maternels qui vivaient dans l Oise. Mon grand-père père Claude ANCELIN était également pâtissier dans l Oise et ensuite en Picardie. Mon père également à fait ses débuts en pâtisserie. Quel plaisir de lire ces informations et illustrations ! Et de voir que le premier commentaire nous avons un lien de parenté par mon grand père, décedé il y a de cela 16 mois.J ai une photo de la devanture de la pâtisserie de mes arrières grands parents paternels en souvenir, que mon grand père aimait à me montrer 💖. Si tu lis ce message Sabrina je te souhaite mon bonjour.

      • Jean-Claude Thierry a écrit:

        Bonjour,
        Nous sommes ravis que nos travaux évoquent vos bons souvenirs de famille.
        Bien à vous

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